Draft NBA et free agency : 10 steals à venir !

Par Benjamin Gisse (@MagicBenJohnson)


A l’approche des échéances majeures de cette intersaison que sont la draft NBA et le marché des agents libres, les interrogations se multiplient. Qui sortira du lot ? Qui aura le meilleur flair ? Et surtout, quelles seront les pépites qui nous surprendront ? Et c’est à cette dernière question que nous allons tenter de répondre…


La draft NBA : vivier de « steals » insoupçonnés…

Qui n’a jamais rêvé que son équipe préférée drafte le prochain Marc Gasol ou Nikola Jokic, véritables superstars issus du second tour ?
Même si les échecs sont plus fréquents que les réussites dans ces cas-là, il est normal d’espérer qu’un second tour de draft explose arrivé dans le circuit NBA.

A l’occasion de la draft NBA qui approche, revenons sur 5 joueurs qui pourraient bien nous surprendre dans un futur assez proche…

Saben Lee (21 ans, Guard, Vanderbilt)

C’est l’un des meilleurs créateurs et explosifs de cette draft. Point à la ligne.
Saben sait parfaitement créer pour lui-même et pour les autres, avec facilité et fréquence.
Létal sur 1c1 et agressif vers le cercle, il utilise de manière quasiment parfaite ses qualités pour trouver une solution de tir sur chaque séquence offensive.

Véritable gestionnaire du rythme, il possède une bonne adresse à mi-distance, en plus d’un toucher plus que correct et d’un jeu quasiment excellent en pull-up.
Fraîchement décoré d’une sélection dans la 2ème All-SEC Team, le joueur de Vanderbilt à un QI offensif vraiment élevé en plus d’être un bon défenseur collectif, actif avec ses mains.

Cependant, il possède un shoot extérieur encore un peu faible pour la NBA. Saben joue énormément à l’instinct, ce qui peut être préjudiciable par moments, notamment sur les pertes de balle, qu’il collectionne parfois. Sur la défense individuelle, il y a encore pas mal de défauts à régler, notamment sur les situations d’isolation, où on peut ressentir une certaine nonchalance, accompagné d’un footwork assez lent pour un arrière.

Comparaison : Devin Harris
Position Mock Draft 2.0 : N/A


Statistiques de Saben Lee


Udoka Azubuike (21 ans, Center, Kansas)

Membre du Consensus All-America, l’équivalent des All-NBA Teams en université, joueur universitaire défensif de l’année NABC (association des coachs), joueur de l’année de sa conférence… La saison 2019-20 a été exceptionnelle pour Udoka Azubuike, pour sa dernière en tant que senior.

Joueur terriblement efficace, son approche physique du jeu lui a permis de dominer la raquette universitaire depuis sa saison freshman, accumulant ainsi le meilleur eFG% de l’histoire de la NCAA depuis la création de la statistique, devant un certain Tacko Fall. Son jeu est innarrêtable près du cercle, même dans le domaine du rebond, où son placement et son physique ont fait de lui l’un des meilleurs rebondeurs du circuit.

Considéré comme le ou l’un des meilleurs défenseurs NCAA, il a notamment prouvé son efficacité au poste bas, maintenant ses vis-à-vis à un ridicule 0.46 points par possession, ou dans les airs, avec un monstrueux 10.9 en BLK%. In-cro-ya-ble.

Des problèmes de poignet l’ont maintenu pas mal de temps à l’écart sur sa première et troisième saison à Kansas, mais il ne s’est jamais découragé, bien qu’il était déjà envisagé à la draft NBA 2019. Et malheureusement, chaque joueur n’a pas que des qualités, et Udoka en présente un énorme défaut : le tir. Un catastrophique 42% aux lancers francs, 0 tirs tentés à 3 points sur toute sa carrière NCAA, très peu de tirs hors de la raquette. On ajoute à ça une qualité de passe assez faible et une tendance aux pertes de balle plutôt élevée, une adaptation en NBA, qui paraît assez compliqué au premier abord. Mais Udoka est talentueux, ça c’est certain, il l’a déjà prouvé.

Comparaison : DeAndre Jordan
Position Mock Draft 2.0 : 43ème


Statistiques d’Udoka Azubuike


Leandro Bolmaro (20 ans, Forward, FC Barcelone)

Véritable pilier du basket européen, le FC Barcelone a plus ou moins toujours formé des joueurs NBA : 16 au total. Et si les noms de Pau Gasol, Jeff Ruland, Ricky Rubio, Anderson Varejao ou Mario Hezonja sont les plus connus, depuis quelques années, aucun joueur du « Barça » n’intègre la grande ligue.

Pour le moment… Car Leandro Bolmaro pourrait devenir joueur NBA à l’issue du 18 novembre prochain. Très en vue après des performances remarquables avec l’équipe 2 de Barcelone, il a intégré le groupe professionnel durant la saison 2019-20.
Très à l’aise ballon en main, c’est un joueur capable de faire n’importe quelle passe à n’importe quel moment. Plutôt efficace près du cercle, c’est un joueur ayant un QI basket assez élevé. Il utilise sa taille (2,01m) à son avantage, en la combinant notamment avec une très bonne agressivité vers le cercle et une qualité de dribble surprenante.

Défensivement, il est très actif sur les lignes de passes. Utilisant tout son corps, il a tous les fondamentaux et les qualités physiques pour devenir un bon défenseur. Jouant avec beaucoup d’intensité, sa mentalité est également compatible avec ce qu’on attend d’un bon défenseur.

Quelques petits défauts sont importants à noter : physique un peu léger, une présence au rebond très faible, une tendance à forcer quelques fois le jeu et à perdre le ballon et un shoot extérieur irrégulier. Avec un TS% d’environ 50% depuis son passage en professionnel, « Leo » sait qu’il doit travailler sur son tir pour pouvoir s’imposer dans la NBA, notamment à 3 points (25,3% avec les professionnels).

Comparaison : Paul Graham
Position Mock Draft 2.0 : 34ème


Statistiques de Leandro Bolmaro


CJ Elleby (20 ans, Forward, Washington State)

La première chose qui va vous marquer dans le profil de CJ, c’est sa coiffure. En provenance de la même université que Klay Thompson, on pourrait y voir quelques similitudes.
CJ est tout simplement un joueur ultra polyvalent, offensivement et défensivement.

Joueur à l’aise avec le ballon, il reste une menace à tous les échelons : shoot à 3 points, drive, création… Il a les qualités offensives requises pour être un très bon joueur offensif.
Sa qualité de dribble, mêlée à une prise de décisions vraiment rapide, font de lui une véritable arme offensive.
Il possède un don pour le dribble suivi d’un tir, oeuvre de sa création et de son dribble, mais reste fiable sur les situations de catch-and-shoot.

Défensivement, CJ est très solide. Toujours constant dans l’effort, et énergétique, il sait défendre sur porteur et non-porteur avec la même facilité. Même si on peut douter de sa capacité à défendre sur la menace offensive n°1 adverse en NBA, CJ restera un défenseur fiable sur lequel on pourra compter. Profil assez long, il gêne assez bien ses adversaires et possède de réelles aptitudes au rebond.

Mais il n’est pas le joueur parfait, et sa sélection de tirs peut paraître assez mauvaise parfois. Cette même sélection ne fait pas de lui le plus grand joueur de pick&roll de la planète, jeu sur lequel il a du mal depuis sa saison freshman.
De plus, il manque encore d’impact physique pour devenir un joueur capable de driver et de finir dans la raquette avec efficacité. Pour finir, même si la défense ne doit pas le laisser ouvert, CJ a dû mal, contrairement à la défense, à être régulier sur le tir extérieur.

Comparaison : James Posey
Position Mock Draft 2.0 : N/A


Statistiques de CJ Elleby


Nate Hinton (21 ans, Guard, Houston)

Considéré par beaucoup comme le meilleur arrière rebondeur de la NCAA, Nate Hinton, sorti de la faculté de Houston, aura fort à prouver dans les semaines à venir.

Potentiellement joueur drafté au second tour, il a énormément de qualités.
Tout d’abord défensives, Nate est clairement l’un des meilleurs défenseurs extérieurs de cette cuvée. Plutôt long (2.06m d’envergure), il a acquis énormément de fondamentaux, faisant de lui une arme défensive redoutable.

Très athlétique, il est également très impliqué et vif sur un terrain, faisant de lui, effectivement, l’un ou le meilleur rebondeur arrière.
Attention à ne pas se fier aux pourcentages à 3 points (on rappelle que Buddy Hield était à 23% sur sa saison freshman), Nate reste un shooteur fiable, capable de bonnes séries. A l’aise avec son dribble, il est également un bon passeur, notamment avec un joli 1,66 d’assists/turnovers ratio.

Moins à l’aise dans la création personnelle et collective, il manque un peu d’impact dans le jeu sans ballon.
Son taux d’usage n’étant pas conséquent (en jouant avec des joueurs comme Caleb Mills ou l’ex-star lycéenne Quentin Grimes, c’est normal), pas mal de situations de tirs viennent après un rebond ou en spot-up/catch & shoot, dont il doit améliorer les pourcentages. Sa qualité de finition dans la raquette doit aussi être un axe de travail.

Comparaison : Scott Burrell
Position Mock Draft 2.0 : N/A


Statistiques de Nate Hinton


La free agency : en attendant l’an prochain…

Une fois la draft NBA passée, viendra l’heure de la free agency.
Étape importante dans la construction d’une équipe, elle permet d’ajouter des joueurs en fin de contrat.
A l’instar de la draft NBA, quelques joueurs sympathiques peuvent être récupérés en attendant la FA 2021, celle que toute la ligue attend, avec des noms comme Giannis Antetokounmpo, Victor Oladipo, Kyle Lowry ou
Gordon Hayward.

Christian Wood (25 ans, Center, Detroit Pistons, UFA)

C’est l’évidence, le nom le plus courant ces temps-ci : Christian Wood, poste 4/5 des Pistons. La probabilité qu’il reste à Detroit pour la saison à venir est assez faible, alors étudions rapidement le phénomène.

Il faut dire que l’ancien joueur d’UNLV a marqué les esprits cette saison, sortant un peu de l’anonymat pour ceux qui ne suivent pas la G-League. Car c’est effectivement en G-League que Christian s’est formé.
Tout d’abord récupéré par les 76ers en tant qu’agent libre non drafté, il n’arrivera à s’y imposer. 17 matchs joués, des contrats de 10 jours qui s’enchaînent et une 1ère saison intéressante en G-League. Il ira ensuite à Charlotte, sans succès. Cependant, il continue de se faire remarquer en G-League.

Insuffisant pour la NBA, aucune équipe ne lui propose de contrat avant la saison 2018-19, où il va rencontrer le chemin de Milwaukee et de leur équipe G-League : le Wisconsin Herd. Totale explosion, il pose un 30 points/15 rebonds de moyenne en 28 matchs, avec des performances comme un 40 points/20 rebonds contre les BayHawks.
Detroit n’hésite pas une seconde et lui donne une chance en le récupérant dans le lot des joueurs coupés.

C’est ensuite la révélation au grand public.
Andre Drummond en partance pour les Cavaliers, Christian s’installe en tant que titulaire pour les 12 derniers matchs des Pistons.
Ses moyennes explosent : il passe alors de 10.5 points et 5.3 rebonds à 22.8 points, 9.9 rebonds avec des pourcentages remarquables (56.2/40/75.7) avec 4 tentatives à 3 points par match !

12 matchs, 7 double-doubles, aucun match en dessous de 10 points en 34 minutes par match de moyenne.
Il arrive même à se classer 26ème de la NBA sur le Player Impact Plus-Minus (PIPM), statistique qui évalue l’impact d’un joueur sur son équipe.

Lui qui n’a jamais joué qu’un seul match en tant que titulaire jusqu’à présent se retrouve propulser star des Pistons. Malheureusement pour lui, les Pistons ne participeront pas à la bulle organisée à Orlando, leur bilan étant trop mauvais, mais désormais plus personne n’a de doutes concernant les potentielles performances incroyables qu’il aurait pu nous offrir.

Projections du salaire de Christian : $15,83M (The Athletic) – $10M (ESPN).


Statistiques de Christian Wood


Paul Millsap (35 ans, Power Forward, Denver Nuggets, UFA)

Il est sous nos yeux depuis quelques mois maintenant, Paul Millsap pourrait définitivement être la bonne pioche de cette free agency.
Pourtant, ces performances durant la bulle à Orlando ne sont pas passées inaperçues par leur pauvreté et ont tâché une saison encore très bonne de la part du vétéran.

Il faut dire que le mois d’août a été terriblement compliqué pour Paul, sûrement pas assez préparé physiquement. Côté statistiques, on est pas loin de l’horreur, avec une chute dans toutes les catégories mise à part les pertes de balle.


Différences des statistiques entre la saison régulière et la bulle d’Orlando pour Paul Millsap


Et si on remet souvent en cause son âge et son côté défensif qui semble bien éloigné depuis ses saison All-Star à Atlanta, Paul Millsap a tout de même enregistré l’une des ses meilleures saisons en terme d’efficacité offensive, notamment avec un 43.5% à 3 points en un peu plus de 2 tentatives par match. Bien évidemment, cela marque son meilleur pourcentage en carrière, et ça renforce son +/- sur 100 possessions, noté à 8.8 cette année, record en carrière également.

Il est évident qu’une place en tant que titulaire sera potentiellement compliquée à donner à un vieillissant Millsap, mais son apport est loin d’être catastrophique. Une situation avec Paul Millsap en 6ème homme ou joueur de rotation est tout à fait envisageable.

Projections du salaire de Paul : $14M (The Athletic) – $8M (ESPN).


Statistiques de Paul Millsap


Shaquille Harrison (27 ans, Shooting Guard, Chicago Bulls, RFA)

Seul joueur de cette liste à être agent libre restreint (qui dépend donc de son équipe), Shaquille Harrison sort d’une troisième saison NBA complète.
Complètement noyé derrière les nombreux arrières présents à Chicago, il a été déplacé sur le poste 3, un poste un peu moins avantageux pour lui.

Cependant, il a su se développer et proposer sûrement sa meilleure saison depuis son arrivée en NBA, malgré la chute statistique.

Défenseur incroyable, profil physique plutôt grand (arrière de 2.01m), joueur intelligent, doué techniquement, Shaquille a prouvé qu’il avait un véritable impact sur le collectif des Bulls. Avec un plus/minus de 12.2 sur 100 possessions, il établit le meilleur total des Bulls (ayant joué plus de 15 matchs) cette saison. Véritable doublon de Kris Dunn dans le domaine défensif, il a marqué cette saison par sa capacité à shooter à longue distance (38.1% en 42 tentatives – 43 matchs), en plus d’être de plus en plus créateur, notamment sur le jeu de pick & roll.

Il continue également d’exceller sur le travail du rebond, notamment grâce à sa taille et son QI basket (sens du placement).

Même si son côté finisseur a beaucoup perdu en qualités depuis ses performances à Tulsa (NCAA), sa polyvalence, elle, n’a pas disparue.
Ses statistiques sur 100 possessions parlent d’elles-mêmes : 20.8 points, 8.6 rebonds, 4.9 passes, 3.4 interceptions et 1.9 contres. Tout simplement incroyable.

D’abord non-drafté, il a fait ses classes à Phoenix avant de rebondir à Chicago, mais pourrait satisfaire une équipe en quête de playoffs et de polyvalence sur les postes extérieurs.

Projections du salaire de Shaquille : $8,8M (The Athletic).


Statistiques de Shaquille Harrison


Justin Holiday (31 ans, Small Forward, Indiana Pacers, UFA)

Aîné de la fraterie Holiday, Justin est pourtant moins connu que son petit frère Jrue, mais n’en reste pas moins talentueux !

Véritable Iron Man, avec seulement 10 matchs manqués sur les 4 dernières saisons, il excelle dans le jeu sans ballon. Avec une moyenne de 36% à 3 points en moyenne, il a réussi à dépasser les attentes en signant son record en carrière avec un incroyable 40.5%.

Très peu créateur, il possède cependant un certain talent dans le placement offensif. Délaissant son poste de slasher attribué à Washington (NCAA), Justin se mue de plus en plus en un catch-and-shooteur longue distance, notamment sur la saison passée, où près de 70% de ses tirs provenaient des 3 points.

Ses minutes en tant que titulaire lors de la bulle ont été précieuses, laissant présager la possibilité de le voir intégrer le cinq de départ dans les années à venir et profitant de la confiance du coach et de son staff lors du 1er tour des Playoffs notamment.

Il fait partie des profil 3&D de plus en plus adulé en NBA. Avec un STL% de 2.3 et un BLK% de 2.2, Justin exploite sa polyvalence au service du collectif. Très athlétique, il maîtrise un bon nombre de fondamentaux qui font de lui un très bon défenseur.
C’est très facilement donc qu’il pourra s’adapter à un collectif quelconque, contender ou non.

Projections du salaire de Justin : $9,4M (The Athletic) – $6M (ESPN).


Statistiques de Justin Holiday


John Henson (29 ans, Power Forward, Detroit Pistons, UFA)

Et si c’était le deuxième joueur provenant des Pistons de cette liste, le moins attendu, qui ferait le plus grand bien ?
D’abord au sein des Cavaliers, John Henson a fait parti du transfert amenant Andre Drummond à Cleveland.

Contrat peu reluisant, manque de temps de jeu, performances moyennes… Le départ de Cleveland était quasiment inévitable. Et à l’instar de son coéquipier Wood, il se réinventera le temps de 11 matchs avec les Pistons.
6 points, 5 rebonds et 1 contre en 17 minutes de moyenne, avec un excellent 60/40/70 de moyenne au niveau du tir.

Son duo avec Wood, aligné 12 minutes par match, apportera 9.5 points et 9.3 rebonds sur 100 possessions aux Pistons. Même si 10 des 11 matchs communs aux deux intérieurs se sont soldés par une défaite, leur entente et leurs performances ne sont pas passés inaperçues….

Si son manque d’impact physique et de shoot extérieur constituent un besoin dans son jeu, John a tout de même un talent sur du jeu près du panier. Long et mobile, il enregistre l’an passé 66.1% sur ses tirs dans la raquette. Son court passage avec les Pistons constituent d’ailleurs le TS% le plus élevé de sa carrière (67%).

Un joueur comme Henson apportera de la défense et du rebond, probablement dans une équipe favorite au titre en quête de rotation et de profondeur.
Cependant, même si son rôle n’est pas primaire, il pourrait être un des gros coups de cette free agency !

Projections du salaire de John : salaire minimum (The Athletic).


Statistiques de John Henson



Ainsi s’achève cette petite rubrique consacrée aux potentiels steals de cette courte mais intense intersaison.
Gros coups ou pas, elle risque de nous donner quelques bonnes surprises à suivre dès la saison à venir, pour notre plus grand plaisir !

Sources : NBA.com, Basketball Reference, RealGM, BBall Index, The Athletic, ESPN, Clutch Time.

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