NBA Recap #2 : Conférence Ouest

Pour ses débuts, Clutch Time vous propose chaque semaine de faire un petit point sur l’état de forme des équipes et des joueurs de la Conférence Ouest.

NBA Teams Power Rankings

Au Top


Houston Rockets (7-1)

Quelle série en cours pour les Rockets. Alors que Harden débutait le mois de novembre par deux défaites à l’extérieur face aux Nets et au Heat, les texans ont depuis enchaîné un run de sept victoires de suite, s’offrant notamment les Warriors, Clippers et Wolves. Une belle série que les Rockets doivent en grande partie au barbu, Harden tournant à 41 points par matchs (à 45%) ! Si on ajoute les quelques six rebonds et sept passes par matchs sur cette période, Harden joue à un autre niveau, alors que Westbrook à un peu plus de mal à enchaîner les perfs. C’est donc le puissant Capela qui prend le relais de l’ancien Thunder, le suisse tournant lui aussi à plein régime (12 points, 16 rebonds). Une situation qui en cache une autre, celle des role players en difficultés, de Eric Gordon (blessé depuis le début de la semaine), à Danuel House et PJ Tucker, les partenaires d’Harden peinent à briller.

Los Angeles Lakers (6-1)

Les Lakers maintiennent sa cadence infernale. Avec seulement une défaire (face aux Raptors) pour six victoires, LeBron James et les angelinos semblent bien partis pour prendre leur revanche sur leur dernière saison ratée. Certes l’opposition n’était pas folichonne et le jeu des Lakers crispe par un manque de créativité mais force est de constater qu’après un mois de compétition, la franchise californienne est à la hauteur à l’image de son duo All-star James-Davis qui tourne toujours à près de 50 pions par match. Et même quand Davis s’absente pour une petite gêne à l’épaule, c’est le jeune Kuzma qui brille le temps de quelques rencontres (18 points de moyenne sur les quatre derniers matchs). Si on ajoute les performances solides de Howard et McGee dans la raquette, Frank Vogel peut se féliciter d’entraîner une équipe à l’état d’esprit exemplaire pour l’instant et qui gagne en plus.

Memphis Grizzlies (4-3)

C’est la belle surprise de la quinzaine pour l’instant, en mettant fin à une série noire de cinq revers en six matchs, les Grizzlies ont depuis renversé la vapeur et remporté quatre matchs en six rencontres. Pour toutes les personnes qui prédisaient l’enfer pour Memphis voilà une réponse cinglante pour leur notifier qu’ils sont toujours en vie. Cette réussite est d’autant plus surprenante qu’elle est incarnée par sa jeunesse. Le jeune Ja Morant tourne ainsi à près de 19 points et 6 passes par matchs et enchaîne déjà les prestations de patron de l’équipe. À ses côtés, Jaren Jackson (14pts, 5rbd) et Dillon Brooks (14pts, 4rbd) jouent un basket décomplexé, sans pression aucune et surprennent des supporters déjà contents de ce début de saison.

Peut Mieux Faire


Denver Nuggets (4-1)

Un bilan en trompe l’oeil pour les Nuggets. Depuis le début de la saison Denver parvient à gagner ses matchs sans y mettre toujours la manière ce qui nous amène à placer l’équipe du Colorado dans cette mention. Le bilan collectif est là pour assurer mais individuellement plusieurs choses peuvent être pointées du doigt. Le trio Jokić, Murray, Harris est en sous-régime alors que les résultats sont à la hauteur des attentes du public, une contradiction qui peut agacer certains tant le potentiel de cette équipe et sa marge de progression pourrait être fabuleuse. Alors certes Denver a toujours eu la réputation d’être un collectif avant d’être une somme d’individualités mais force est de constater que le bilan pourrait être bien plus brillant.

Los Angeles Clippers (4-3)

On ne sait pas s’il s’agit de l’effet « load management », mais les Clippers peinent à enchaîner plus de deux victoires de suite. Ces défaites résultent souvent de l’utilisation partielle d’un Kawhi Leonard, dont l’absence se fait souvent sentir sur le terrain. Alors certes le retour de Paul George samedi à fait un grand bien aux Clippers (33 points, 9 rebonds et 4 passes) mais cette équipe au complet pourrait tellement faire plus, si ce n’est mieux. Espérons que le retour de l’ex-Pacer incitera Doc Rivers et Kawhi à oeuvrer dans ce sens, même si la marge de manoeuvre des Clippers est désormais encore plus importante pour la franchise californienne qui s’appuie déjà sur un très bon Montrezl Harrell (18 points, 7 rebonds) ou encore son sixième homme Lou Williams qui réalise une entame de saison excellente (23points, 4 rebonds et 6 caviars).

Minnesota Timberwolves (3-5)

C’est un bilan plutôt contrasté que viennent de réaliser les jeunes loups de Minnesota. Après un début de saison canon, les Wolves sont rentrés dans le rang avec cinq défaites au compteur, les deux dernières à domicile qui plus est. Néanmoins, le duo Towns-Wiggins continue d’impressionner par son rendement (près de 56 points inscrits en moyenne depuis deux semaines) et affiche une détermination à chaque match excellente afin de combler plusieurs lacunes, notamment au niveau du reste de l’équipe. De Teague à Covington en passant par Okogie, le reste du groupe de Saunders peine encore à prendre ses marques et hausser son jeu quand cela est nécessaire. Au vue du calendrier à venir (sept déplacements sur les dix prochains matchs), la prise de conscience devra se faire assez rapidement.

Décevant


San Antonio Spurs (1-7)

Un mois de novembre cauchemardesque pour Gregg Popovich et ses Spurs. Avec sept revers (cinq consécutifs depuis) pour une seule victoire face au Thunder, San Antonio réalise son pire départ depuis près de quinze ans. L’explication se trouve d’abord dans le manque de régularité des cadres de l’équipe texane. De D.DeRozan, dont l’adresse fluctue soir après soir, à l’irrégularité d’Aldridge, les Spurs ne sont pas gâtés cette saison. Les lieutenants Patty Mills et Rudy Gay ne font guère mieux alors que Dejounte Murray et Derrick White ont carrément explosé sur leurs derniers matchs. Seul Bryn Forbes (14 points en moyenne) semble sortir du lot mais sans réellement peser dans la balance. Coach Pop va vite devoir colmater les brèches pour ne pas vivre une saison cauchemardesque.

Golden State Warriors (1-6)

Les matchs se suivent et se ressemblent décidément de plus en plus pour les Warriors qui sombrent un peu plus dans la déconfiture. Déconfiture en partie causée par les blessures innombrables, jalonnants le parcours des triples champions. Résultat plus aucune victoire depuis Portland début novembre. Pire encore après l’annonce du forfait de Curry pour plusieurs mois, c’est ni plus ni moins que quatre joueurs (cinq en comptant DLo) qui seront absents pendant plusieurs semaines. D’Angelo Russell justement illustre bien ce calvaire, l’ancien Net enchaîne les bonnes prestations (52 points à Minnesota notamment) mais ne parvient pas à changer le cours des choses et il est peu soutenu par un cadre comme Green ou encore les jeunes Poole et Paschall.

Portland Trail Blazers (2-5)

C’est un bilan inquiétant pour les Blazers en ce mois de novembre. Avec seulement deux victoires au compteur, la machine de Terry Stotts est sérieusement enrayée. Encore très (trop) dépendante de son duo Lillard-McCollum (50 points de moyenne), seul Whiteside parvient à tirer son épingle du jeu en affichant des stats à la hauteur de son temps de jeu. Il faut dire que le secteur intérieur des Blazers souffre pas mal de ses absences longue durée, la dernière en date étant celle de Zach Collins venue se greffer à celle de Nurkić et Gasol. L’autre problème majeur vient du fait que les role players sur les ailes (Hezonja, Bazemore, Hood) ne parviennent pas à faire la différence qui offrirait un solide spot à l’ouest pour Portland. Avec encore cinq déplacements en sept matchs ce moi-ci, Stotts n’a pas fini de se faire du soucis.


Classement Conférence Ouest

NBA Players Power Rankings

James Harden

Certes son style de jeu peut paraître ennuyant, mais bon sang ! Quelles performances ! Avec 41.3 points inscrits en moyenne depuis deux semaines (et plus de 6 rebonds captés et 7 passes décisives), le barbu de Houston est sur une autre planète et confirme sur la lancée de la saison dernière. Pour ne rien gâcher à cette réussite, Houston gagne également (septième victoires de suite samedi) et se repositionne tout en haut de la conférence Ouest. Malgré un niveau de jeu déconcertant pour les uns, les Rockets engrangent de la confiance et Harden enchaîne les cartons offensifs (47 points face aux Clippers, 44 face à Indiana et 49 à Minnesota) sans que personne ne parviennent à le stopper.

Luka Dončić

On ne pouvait pas ne pas mentionner le meneur des Mavs. Dončić a encore passé un cap cette saison et confirme comme jamais. Auteur de cinq triple-doubles cette saison, l’arrière slovène affiche une moyenne unique de 28 points, 10 rebonds et 9 passes par match, du jamais vu à cet âge depuis Oscar Robertson. Certes les Mavs ne gagnent pas à chaque fois mais Luka trouve toujours le moyen de briller de la plus belle des manières, haussant même son niveau de jeu depuis deux semaines et porter à lui seul la franchise texane. À seulement 20 ans il se positionne déjà comme un sérieux prétendant au titre de MVP.

Andrew Wiggins

Enfin ! Il était loin le temps où Wiggins n’arrivait pas à enchaîner plus de cinq matchs à 25-30 points. Quelle retour au premier plan pour l’ailier des Wolves qui souffrait d’une certaine disgrâce aux yeux d’un très grand nombre, après moult performances quelconques. Il faut néanmoins savoir raison garder vis-à-vis du prodige canadien. Certes sur les six derniers matchs, « Wiggs » tourne à près de 30 points, 5 rebonds et 5 passes, mais on a pour habitude de ne pas trop s’habituer aux performances exceptionnelles du joueur et la logique voudrait que la bonne série du moment se prolonge encore quelques semaines pour être convaincus des réels progrès du joueur.

(Mentions honorables)

LeBron James (22.9pts / 7.9rbd / 11.3ast)
Karl-Anthony Towns (26.6pts / 12.4rbd / 3.6ast)


Focus sur Ja Morant (Memphis Grizzlies)

Voici probablement le joueur de ce début de saison aux Grizzlies. Titularisé dès le premier match de la saison face à Miami, le second pick 2019 de la draft détonne par sa maturité et son style qui colle déjà parfaitement au jeu de Memphis cette saison. Auteur de sa meilleur prestation face aux Timberwolves (26 points), le nouveau meneur titulaire de Memphis brille (19 points et 6 passes de moyenne) et son association avec Jaren Jackson, autre promesse en devenir, fait déjà saliver les dirigeants. En l’absence de Zion Williamson et les matchs irréguliers de RJ Barrett aux Knicks, Morant dispose déjà d’une longueur d’avance sur ses concurrents directs au titre de Rookie de l’année, et alors que les Grizzlies se mettent à remporter des matchs depuis quelques jours, la côte du joueur continue de grimper en flèche.


MVP Rankings

Le Cinq Majeur début Novembre

MeneurArrièreAilierAilier-fortPivot
Luka DončićJames HardenAndrew WigginsLeBron JamesKarl-Anthony
Towns

Laisser un commentaire