Le carnet des rookies: le bilan à l’Est

En ces temps de confinement, afin d’éviter de vous couper totalement de l’univers de la NBA, ClutchTime dresse un bilan de la saison 2019-2020, suspendue depuis le 11 mars. Dans l’attente de son retour prochainement, la rédaction vous propose de revivre les parcours des différents rookies de la ligue, en faisant le point sur leurs performances depuis fin octobre.

La suspension de la saison a mis un coup d’arrêt dans le processus d’apprentissage des rookies. Si certains commençaient à éprouver des difficultés à enchaîner les performances, d’autres arrivaient peu à peu à améliorer leur copie sur le parquet. Une vraie déception de ne pas les observer sur une saison complète, mais le moment est opportun pour ces jeunes joueurs pour prendre le temps d’étudier le jeu. Voici le bilan concernant les rookies de la conférence Est.

Les premiers de la classe

Kendrick Nunn via NBA.com
Kendrick Nunn, PG/SG, Miami Heat : 62m, 15.6pts, 2.7rds, 3.4pds

Les absences répétées de Justise Winslow et le fait que Goran Dragic ait accepté un rôle de 6e homme ont obligé Erik Spoelstra à placer Nunn dans le cinq majeur dès le premier match de la saison régulière ! Sur ses cinq premiers matchs, il tourne à 22.4pts, 1.8ints et 49.5% à 3-pts. En raflant les trois premiers titres de « rookie du mois », il fait tomber les records de précocité de la franchise auparavant détenu par la légende Dwyane Wade. Le rookie de 24 ans est plus un scoreur qu’un créateur, mais le fait de jouer aux côtés de Jimmy Butler et Bam Adebayo lui est tellement profitable.

Nunn peut débloquer des situations en attaque sur un catch & shoot (35.5% à 3pts), sur pull up (45.6%) et driver pour un lay-up dans la raquette (46.2%) via NBA.com. En revanche, la défense reste un secteur à travailler pour l’année prochaine. Il n’est pas rare de le voir en difficulté face à des meneurs offensifs et en situation de pick and roll. Une belle saison pour ce joueur encore inconnu il y a quelques mois et qui se voit bien remporter le trophée du rookie de l’année.

Coby White, PG/SG, Chicago Bulls : 65m, 13.2pts, 3.5rds, 2.7pds
  • Sa meilleure note: vs OKC Thunder (35pts, 7rds, 6/9 à 3pts, +15)
  • Sa plus mauvaise note: @ Golden State Warriors (2pts, 0/7 aux tirs, 0/4 à 3pts, -19, 26′)

En sortie de banc derrière Tomas Satoransky, Coby White est le rookie qui a le plus disputé de matchs (65). L’arrière a connu un déclic après le All Star Break. Son temps de jeu est tout simplement passé de 24,3 à 33,7 minutes de moyenne et l’arrière en a profité pour réaliser l’exploit d’enchaîner trois matchs à plus de 30 points (33, 33 et 35). Sur ses dix derniers matchs, sa moyenne de points a explosé (24.7pts). Avec 12,2 tentatives par match, il se place dans le top 5 des rookies les plus gourmands en attaque.

Pas réputé collectif, White est tout de même capable de jouer sur pick and roll. Dans la vidéo ci-dessus, sa passe pour Luke Kornet est réalisée dans le bon timing. Imaginez un instant, qu’il se force à jouer plus de picks and rolls avec les titulaires que sont Lauri Markkanen et Wendell Carter Jr. Puis, rappelez-vous que Coby White a été titulaire pour la toute première fois lors de la dernière rencontre avant la suspension de la saison. Dommage pour les Bulls, la croissance du rookie a été stoppée en plein élan.

Les bons élèves

Rui Hachimura – Photo by Elsa via Getty Images

Rui Hachimura, PF, Washington Wizards : 41m, 13.4pts, 6rds, 1.7pds

Le japonais a rapidement trouvé sa place dans le cinq majeur d’une équipe des Wizards portée sur l’attaque. Le rookie a profité d’un temps de jeu conséquent pour confirmer ses qualités athlétiques mais aussi de rebondeur et de shooteur à mi-distance. Après avoir réalisé une jolie série de huit matchs consécutifs au dessus des 10 points, le rookie a contracté une blessure à l’aine en décembre qui l’a maintenu éloigné des parquets jusqu’en février.

Capable de prendre le rebond défensif, de remonter tout le terrain balle en main et de trouver le partenaire démarqué, Rui est d’une polyvalence surprenante. Avec sa grande taille et ses mains « Kawhiesque », Scott Brooks peut l’utiliser au poste d’ailier comme au poste de pivot. Une caractéristique qui a séduit sa star Bradley Beal. Avec une fréquence de tirs tentés à 2pts de 83.9% (via NBA.com), le rookie est aussi très friand de jump shoot à mi-distance, et devrait prochainement avoir pour consigne de travailler son tir à 3pts (27.4% en saison).

Tyler Herro, SG, Miami Heat : 47m, 12.9pts, 4rds, 1.9pds

L’un des plus jeunes joueurs cette saison a tout simplement subjugué la ligue par son talent et sa confiance en lui. Herro ne manque pas de caractère, ce qui plaît forcément à Jimmy Butler. Très bon shooteur de loin, le rookie est l’auteur de cinq matchs avec au moins 5 tirs à 3pts marqués,et il ne se cache pas pour prendre un tir décisif comme ce fût le cas contre Philadelphie.

L’arrière est un maître dans l’art du footwork, ce qui lui permet d’être toujours sur ses appuis et parfaitement équilibré pour tirer sur catch and shoot (45.5% à 3pts) ou bien sur un stepback (46.6%). Son adresse longue distance le place parmi les meilleurs de sa promotion avec un taux de réussite au dessus des 39% pour au moins 5 tentatives par match (via NBA.com). Début février, une vilaine blessure à la cheville est venue le stopper dans son élan et perturber sa progression. Pour la saison prochaine, il serait intéressant de le voir muscler son jeu en défense. Bien qu’il ne manque pas d’envie, le rookie est souvent pris à défaut dans sa moitié de terrain à cause de sa modeste envergure.

De’Andre Hunter, SF, Atlanta Hawks : 63m, 12.3pts, 4.5rds, 1.8pds

Les Hawks sont tombés sous le charme du champion NCAA dès la draft. Après avoir tradé avec les Pelicans pour récupérer le 4e choix, il était tout naturel que Hunter soit placé dans le cinq de départ d’une jeune équipe d’Atlanta. De plus, il s’agit du rookie qui se voit accorder le plus gros temps de jeu en moyenne (31’8). Pas encore régulier avec son tir, l’ailier performe en silence du côté d’Atlanta, car souvent spectateur des envolées offensives de son meneur « Trae Young ».

Sur certaines séquences, l’ailier peut se montré incisif en profitant d’un décalage afin de driver vers le cercle. En revanche, il lui arrive parfois de ne pas profiter de son avantage de taille lors d’un mismatch, et sa finition inside laisse encore à désirer mais ses progrès sur catch and shoot au fil de la saison sont encourageants (38.8% à 3pts). Sa défense reste un atout pour le joueur, Lloyd Pierce n’hésitant pas à lui confier la charge de défendre sur le scoreur adverse. Si Hunter travaille son jeu offensif, un bel avenir s’offre à lui.

P.J. Washington, PF, Charlotte Hornets : 58m, 12.2pts, 5.4rds, 2.1pds
  • Sa meilleure note: vs Chicago Bulls (27pts, 7/11 à 3pts)
  • Sa plus mauvaise note: @ Atlanta Hawks (2pts, 2rds, 1/6 aux tirs, 0/2 à 3pts)

Profitant de la mise sur le banc des vétérans Nicolas Batum et Marvin Williams, le jeune PJ Washington s’est emparé du record de nombre de tirs à 3pts marqués d’un rookie pour un premier match dans la ligue avec 7 tirs ! L’ancien de Kentucky va ensuite peu à peu redescendre de son nuage pour se contenter d’apporter de la défense. Grâce à son envergure, il est le rookie ayant contesté le plus de tirs (534) et se positionne 3e au classement des balles déviées (131, via NBA.com).

Mais ne limitez pas l’intérieur à un simple joueur de devoir en défense. Le rookie peut tellement apporter en attaque et semble être une vraie menace extérieure sur pick and pop. Ce schéma offensif, avec à la mène Devonte’ Graham, s’est répété systématiquement en fin de saison. Les perspectives de placer Washington en tant que « stretch five » sur le parquet pourraient donner des idées au coach James Borrego pour la prochaine saison.

Des difficultés, mais des progrès sont à souligner

RJ Barrett – Photo by Emilee Chinn via Getty Images
R.J. Barrett, SG, New York Knicks : 56m, 14.3pts, 5rds, 2.6pds

Un bon début de saison pour le gaucher (20.5pts sur 4 matchs), mais son incapacité à être constant, son tir extérieur défaillant et ses prises de décisions douteuses en attaque sur demi-terrain ont légèrement terni sa copie. Son adresse laisse également perplexe : 40.2% aux tirs, 32% à 3pts et 61.4% aux lancers-francs. A sa décharge, il n’est pas évident de s’épanouir dans un roster aussi bancal que celui des Knicks avec la présence d’un Julius Randle toujours aussi gourmand en attaque et sans oublier le changement de coach en cours de saison.

Le fils de l’ancien joueur de Pro A Rowan Barrett, n’a que 19 ans et possède des qualités athlétiques hors du commun. Il sait utiliser sa vitesse et son envergure en défense, comme lors de son deuxième match de la saison à Brooklyn (6 interceptions). Sous l’égide du coach Mike Miller, le canadien a pu jouer des picks and rolls. Un aspect du jeu à travailler pour le rookie (0.68 point sur pnr) mais les résultats en fin de saison ont été intéressants avec des chiffres à la hausse concernant les passes décisives (3,5 sur 8 matchs).

Darius Garland, PG, Cleveland Cavaliers : 36m, 11.7pts, 2rds, 3.2pds
  • Sa meilleure note: @ Dallas Mavericks (23pts, 4pds, 5/8 à 3pts)
  • Sa plus mauvaise note: @ Boston Celtics (2pts, 4tov, 1/7 aux tirs, -21, 27′)

Une petite surprise dans l’Ohio au moment de drafter en 5e position. Le fait d’avoir sélectionné Garland donne l’impression d’obtenir un doublon dans un backcourt qui manque de taille et de présence défensive en compagnie de Collin Sexton. Sans surprise, les débuts sont difficiles, et le rookie n’a dépassé la barre des dix points qu’une seule fois lors de ses sept premiers matchs. Garland est capable de changer de direction et de rythme sur pick and roll, mais c’est bien son tir extérieur n’est pas encore fiable.

Le rookie a montré des difficultés à scorer sur un tir après un ou plusieurs dribbles. Dès que le ballon touche le sol plus de deux fois, son % à 3pts chute à 21.3% (via NBA.com) ! En revanche, dès qu’il tente sa chance sur catch and shoot, son taux de réussite tourne autour des 39% à 3pts. Le staff des Cavaliers a sûrement dû l’encourager à privilégier le catch and shoot tout en ayant bien conscience qu’il devra travailler son tir après un dribble afin d’optimiser pleinement son potentiel offensif.

Cameron Reddish, SF/SG, Atlanta Hawks : 58m, 10.5pts, 3.7rds, 1.5pds

Considéré comme un ailier polyvalent et capable de shooter de loin, Reddish a éprouvé toutes les peines du monde pour rentrer son tout premier panier à 3pts. Sur ses quatre premiers matchs, il débuta par un horrible 0/14 de loin avec une moyenne de 4.25pts et 24 minutes par rencontre. La suite ne fut pas plus réjouissante, les Hawks ont connu deux séries de dix défaites consécutives, une en novembre puis une autre en décembre, et l’ancien de Duke fait partie des pires shooteurs de la classe 2019 avec un EFG% à 45.9% et un TS% à 50% (via NBA.com).

Heureusement, il n’y a pas que des points négatifs, et Reddish s’est démené en défense, profitant de ses dimensions et de ses qualités physiques. Sa défense lors du match à San Antonio a été remarquable (4ints et 1blk), et son interception décisive face à Duncan Robinson en est également la preuve. Utile en défense, l’ailier peut ainsi conserver sa place sur le terrain et progresser à son rythme en attaque, ce qui lui a permis notamment de passer 40′ sur le terrain contre les Hornets (22pts) en toute fin de saison.

Kevin Porter Jr, SG, Cleveland Cavaliers, 50m, 10pts, 3.2rds, 2.2pds

L’arrière scoreur a eu la mauvaise surprise de voir 29 noms être appelés avant lui le soir de la draft. KPJ possède pourtant de nombreux atouts, comme sa taille, son envergure et son potentiel offensif. Très vite catalogué comme un soliste, il n’est pas surprenant de le voir galérer dans le jeu organisé. Fin novembre, le rookie est coincé à 5.8pts, 34.1% aux tirs et 17.9% à 3pts. Malgré quelques coups d’éclats, les débuts sont compliqués et son apport offensif négatif l’empêche de passer la barre des 25 minutes de temps de jeu de moyenne.

Mais le rookie n’a pas perdu confiance et ne cesse de surprendre les défenseurs avec son stepback à 3pts. En décembre, il a pu enchaîner quatre matchs consécutifs à plus de 10 points juste avant de subir une blessure au genou qui l’a tenu éloigné des parquets pendant trois semaines. Sa fin de saison est d’autant plus intéressante avec une moyenne qui monte à 12.3pts et 35.6% à 3pts. KPJ a même eu le droit d’être comparé à James Harden. S’il y a effectivement des similitudes entre les deux gauchers, KPJ a besoin de gagner en régularité et peaufiner ses prises de décisions en attaque sur jeu placé.

Du positif, car l’attitude est bonne

Terence Davis avec Fred VanVleet – Photo by Frank Gunn via Canadian Press
Terence Davis, SG, Toronto Raptors : 64m, 7.7pts, 3.4rds, 1.7pds
  • Sa meilleure note : vs Chicago Bulls (31pts, 6/7 à 3pts, en 28′)
  • Sa plus mauvaise note : vs Brooklyn Nets (0pt, 0/6 aux tirs, 0/3 à 3pts, en 15′)

Toronto a le don de dénicher de bons jeunes joueurs qui n’ont pas eu la chance d’être draftés. Les Raptors ont donc été séduit par un arrière d’1.93m capable d’apporter des deux côtés du terrain. A 22 ans, Davis est déjà plus âgé et mature que la plupart des rookies et cela se voit sur le terrain. Ses taux de réussite sont très convaincants : 46.3% aux tirs, 39.6% à 3pts, 86.5% lf. Mais en plus de pouvoir prétendre au club très fermé des 45-40-90, le rookie est polyvalent.

Nick Nurse peut compter sur lui pour monter la balle en contre-attaque lorsque les arrières VanVleet et Lowry sont absents. Davis excelle dans le jeu sans ballon, et peut jouer le pick and roll bien que cet aspect du jeu reste à travailler (0.68point sur pnr). Son énergie et son sens du placement l’amènent à prendre des rebonds offensifs et à trouver des tirs ouverts à 3pts (42.3% sur catch and shoot, via NBA.com). Davis est sur la bonne voie et dans une très bonne situation chez les champions en titre.

Matisse Thybulle, SG/SF, Philadelphie Sixers : 57m, 4.7pts, 1.5rds, 1.2pds, 1.4ints
  • Sa meilleure note : vs Toronto Raptors (20pts, 5/8 à3pts, 3stls, 1blk)
  • Sa plus mauvaise note : vs Dallas Mavericks (0pt, 0rd, 0pd, 0stl, 0/3 aux tirs, 1blk, en 14′)

Drafté par Boston puis ensuite échangé à Philadelphie, Thybulle est tout simplement le fruit d’une expérience mixant la mentalité défensive de Bruce Bowen, le placement de Shane Battier et les mains de Kawhi Leonard. Ses qualités défensives surpassent son faible apport offensif: meilleur intercepteur chez les rookies, l’arrière se voit souvent attribuer la périlleuse mission de gêner le scoreur adverse comme ce fut le cas face à Kyrie Irving.

Doter de bonnes mains, Thybulle est capable d’intercepter une passe ou bien de voler le ballon directement dans les mains de son adversaire. Son énergie en défense est tout à fait remarquable comme lors de la victoire contre Brooklyn en janvier dernier, et sa course folle pour défendre sur plusieurs joueurs des Nets sur une seule possession pour gêner le tir final de Dinwiddie. Les bases sont posées en défense, il ne reste plus qu’à progresser en attaque et dans son tir et vous obtenez là un joueur qui va durer dans cette ligue.

Ne pourra que faire mieux la saison prochaine

Sekou Doumbouya via pistonpowered.com
Sekou Doumbouya, F, Detroit Pistons : 38m, 6.4pts, 3.1rds, 0.5pd
  • Sa meilleure note : @Boston Celtics (24pts, 10/13 aux tirs)
  • Sa plus mauvaise note : vs Brooklyn nets (0pt, 0/5 aux tirs en 17′)

Le français a dû attendre janvier 2020 pour profiter pleinement des parquets NBA. Suite à la blessure de Blake Griffin combinée aux mauvais résultats de l’équipe, le coach Dwane Casey a pu offrir au rookie un premier test grandeur nature face aux Clippers de Kawhi Leonard, puis trois jours plus tard face aux Lakers de LeBron James. L’ancien joueur de Limoges s’en est très bien sorti avec une moyenne de 14.3pts, 5.3rds, 54,4% aux tirs et 41.4% à 3pts sur une période de huit matchs consécutifs. Il va même s’offrir son « highlight » de l’année avec ce dunk monstrueux sur Tristan Thompson.

Puis la hype est vite retombée. Sur les 23 rencontres qui ont suivi, le français afficha des stats bien moins reluisantes : 5.3pts, 3.1rds, 30.8% aux tirs, 24.2% à 3pts. Son coach ne manquera pas de l’allumer en interview en remettant en question la motivation de son rookie. Sekou va finalement sortir du cinq de départ en fin de saison, ne répondant pas aux exigences affichées par le staff des Pistons. Souvent placé dans le corner à attendre, le français doit se montrer plus agressif en attaque et plus alerte en défense. Sur une possession, il est tout à fait capable de driver, poster, redonner la balle, se replacer et marquer à 3pts sur un catch and shoot. Le genre d’action que l’on aimerait voir plus souvent.

Dix élèves que l’on aimerait voir plus souvent sur le parquet :

  • Grant Williams, PF, Boston Celtics: 62m, 3.5pts, 2.7rds, 1pd
  • Bruno Fernando, C, Atlanta Hawks : 56m, 4.3pts, 3.5rds, 0.9pd
  • Goga Bitadze, C, Indiana Pacers : 49m, 3.1pts, 2rds, 0.4pd
  • Cody Martin, SF, Charlotte Hornets : 48m, 5pts, 3.3rds, 2pds
  • Daniel Gafford, C, Chicago Bulls : 43m, 5.1pts, 2.5rds, 0.5pd, 1.3blks
  • Romeo Langford, SG, Boston Celtics : 27m, 2.6pts, 1.2rds, 0.2pd
  • Caleb Martin, SF, Charlotte Hornets : 18m, 6.2pts, 2.1rds, 1.3pds
  • Jalen McDaniels, PF, Charlotte Hornets : 16m, 5.6pts, 4.1rds, 0.8pd
  • Nicolas Claxton, PF/C, Brooklyn Nets : 15m, 4.4pts, 2.9rds, 1.1pds
  • KZ Okpala, SF, Miami Heat : 5m, 1.4pts, 1rd, 0.2pd

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