Preview – All-Star Game 2020 : Une pluie d’étoiles & d’hommages (seconde partie)

Ce week-end se tiendra au United Center de Chicago, la 69ème édition de l’évènement basket le plus suivi de la planète. Organisé sur trois jours du 14 au 16 février, le All-Star Game de cette année promet d’être exceptionnel pour plusieurs raisons. Pour cette occasion, ClutchTime vous propose une petite revue des festivités et des différentes têtes d’affiche qui seront présentes pour ce rendez-vous annuel à ne pas manquer.


source : NBA.com

En enfilant son plus beau manteau étoilé, la NBA amène un vent de fraîcheur et de nouveauté pour cette nouvelle édition. Avec pas moins de dix néo All-Star, issus pour la plupart des récentes cuvées de draft, ce match sera également l’occasion de voir pas moins de huit joueurs non-américains sélectionnés pour participer à ce match des étoiles. Afin de rendre hommage à Kobe Bryant et sa fille Gianna, les capitaines des deux équipes, Giannis Antetokounmpo et LeBron James, ont choisi de porter respectivement le numéro 24 et le numéro 2 en leur mémoire.


NBA All-Star Game 2020

lundi 02h00 du mat’
source : NBA.com

Le All-Star Game a été introduit pour la première fois lors de la saison 1950-1951, un an seulement après le changement d’identité de la ligue (de la BAA à la NBA). C’est lors d’une rencontre entre le commissaire de l’époque, Maurice Podoloff, le directeur de la marque Haskell Cohen et le propriétaire des Boston Celtics Walter Brown que va émerger l’idée d’un rendez-vous annuel afin de redonner de l’intérêt à la discipline et retrouver les audiences d’un public en désertion. Le concept s’appuyait sur une rencontre qui regrouperait les meilleurs joueurs de la ligue à la manière du All-Star Game de la Major League de Baseball. Malgré des réticences, le projet va finalement aboutir et sera un véritable succès. Depuis 1951, la sélection de l’Est (37 victoires) a souvent dominé celle de l’Ouest (29 victoires), même si cette dernière est parvenue à rattraper son retard dans les années 2000.

On ne va pas reprendre évidemment les règles de cette rencontre (cf la première partie) mais pour vous la faire courte, le All-Star Game est à ce jour le plus vieil évènement hors-saison régulière et playoffs organisé par la NBA. Ce show qui réuni chaque année les plus grands joueurs de chaque conférence (sauf blessure). Douze joueurs par conférence, soit vingt-quatre joueurs au total, seront ainsi sélectionnés. Les cinq joueurs qui débuteront la rencontre de chaque côté sont sélectionnés, en tenant compte des votes des fans (via le site NBA.com), les joueurs et les médias ou la presse. Les remplaçants (sept par équipes) sont quant à eux choisis par les entraîneurs (ces derniers ne pouvant pas voter pour leurs propres joueurs). Les entraîneurs sont quant à eux choisis en fonction des meilleurs bilans de la saison à la seule condition de ne pas avoir déjà été choisi l’année précédente (la « Riley Rule »).

Jusqu’en 2018, le match des étoiles opposait donc une sélection des meilleurs joueurs de la conférence Est à une sélection des meilleurs joueurs de la conférence Ouest. Depuis trois ans, la formule a changé et met l’accent désormais sur les votes du public. En désignant désormais un capitaine par équipe qui aura récolté le plus de votes populaires, l’un à l’Est et l’autre à l’Ouest, LeBron James (2018 et 2019), Stephen Curry (2018) et Giannis Antetokounmpo (2019) ont eu l’honneur de donné leur nom à leur équipe respective ces dernières années. Par ailleurs les capitaines peuvent désormais choisir leurs remplaçants à leur guise dans l’une ou l’autre conférence. Depuis l’an dernier, la sélection des remplaçants est d’ailleurs retransmise en direct sur la chaîne TNT, diffuseur officiel de l’évènement.
revoir la draft 2020

Parmi les joueurs qui auront marqué de leur empreinte cet évènement, difficile de tous les mentionner mais citons-en quelques-uns qui restent encore aujourd’hui inoubliables. Des plus anciens MVP comme Bob Pettit (4x), Bob Cousy (x2) ou encore Oscar Robertson (x3), jusqu’à l’âge d’or de la ligue dans les années 80-90 et les exploits de Julius Erving, Isiah Thomas, Larry Bird, Michael Jordan et Magic Johnson évidemment. Plusieurs records marquants sont à noter, entre les 19 sélections de Kareem Abdul-Jabbar, au quatre trophées de MVP et 18 sélections consécutives de Kobe Bryant, les plus grands joueurs sont parvenus à s’illustrer au moins une fois dans leur carrière au match des étoiles et cette année encore la liste des joueurs invités à ce match d’exhibition reste prestigieuse.


Team LeBron
(coach Frank Vogel – LA Lakers)

source : NBA.com

Starters

(PG) Luka Dončić (1ère participation) – Dallas Mavericks
44 matchs : 28.9pts (46.5% – FG, 32.3% – 3pts) / 9.5rbd / 8.7ast / 1stl (32.8mn)

Il s’agit là d’une hype comme on en voit très rarement en NBA. La nouvelle coqueluche slovène de la ligue détonne par sa fraîcheur et son style unique ce qui lui permet de se classer quasiment à hauteur du nombres de votes des deux capitaines des équipes. Plébiscités par le public, les médias et les joueurs sur le backcourt, Luka Dončić va donc honorer sa toute première sélection pour le match des étoiles à seulement 20 ans. Une précocité rare chez un joueur (et encore plus pour un européens) qui on l’espère nous permettra de contempler le talent du rookie de l’année.

Car s’il est autant apprécié c’est évidemment du à sa saison absolument phénoménale. Dončić affiche une progression fulgurante par rapport à la saison rookie exceptionnelle qu’il nous avait offerte l’an dernier. Désormais parmi les prétendants au titre de MVP, le meilleur joueur de la saison 2017-18 en Euroligue porte sur ses épaules la franchise des Dallas Mavericks orpheline de son idole allemande Dirk Nowitzki. Seul joueur en 20-8-8 cette saison, le crack slovène a réussi des rencontres exceptionnelles à coup de triples-doubles et de tirs aussi précis que décisif en tête de raquette. Inutile de vous dire que son impact dans le jeu texan est telle qu’il est le joueur le plus utile pour son équipe cette saison et dans toute la ligue (bien aidé tout de même par le letton Kristaps Porziņģis).

(SG) James Harden (8ème participation) – Houston Rockets
51 matchs : 35.3pts (43.7% – FG, 35.8% – 3pts) / 6.5rbd / 7.3ast / 1.6stl / 1blk (37.1mn)

Peut-on concevoir un All-Star Game sans le monstre au scoring qu’est James Harden ? le leader des Rockets a terminé fort logiquement deuxième des votants pour le backcourt à l’Ouest, et va donc se présenter sur le parquet aux étoiles pour la huitième fois consécutive. Mais quand on connaît les qualités monstrueuses de scoreur du joueur, on s’étonne encore de voir qu’il n’a jamais inscrit plus de 29 points (en 2015). Une anomalie que le barbu pourrait être tenté d’effacer en allant intégrer le top 10 des meilleurs marqueurs All-Time et pourquoi pas en décrochant un trophée de MVP pour garnir son armoire à récompenses.

Accompagné de son nouvel acolyte à la mène, Russell Westbrook, les Rockets et Harden réalisent une saison dans la droite lignée des derniers exercices, mais qui manquent encore de relief pour retrouver le niveau atteint il y a deux ans. Pourtant l’arrière continue ses orgies offensives (nettement moins en défense) avec déjà cinq matchs à plus de 50 points, dont 60 face à Atlanta le 30 novembre dernier. Joueur qui tente le plus de tirs derrière la ligne et sur la ligne des lancers, Harden bénéficie toujours autant du système small ball et des isolations de son entraîneur pour prendre un maximum de tir de loin, et délaisser les tirs mid-range. Seul Damian Lillard cette saison est parvenu à réaliser plusieurs matchs à plus de 50 points comme El Chapo.

(SF) Kawhi Leonard (4ème participation) – LA Clippers
42 matchs : 27.2pts (46.3% – FG, 37.4% – 3pts) / 7.5rbd / 5.3ast / 1.8stl (32.5mn)

On retrouve évidemment le dernier MVP des finales sur la troisième marche du podium dans les votes pour le frontcourt à l’Ouest. Kawhi Leonard va donc honorer sa quatrième participation au All-Star Game et on espère voir un Kawhi plus impliqué que les saisons passées (on a le droit de rêver) pour envoyer un message à ses concurrents. Avec 19 points inscrits l’an dernier à Charlotte, le troisième californien présent dans ce cinq majeur joue pour la première fois au côté de LeBron James.

Son arrivée et celle de Paul George (absent) aux Clippers, dans un effectif sexy, coaché par le génial Doc Rivers nous laisse tout de même un goût d’inachevé. Avec seulement 42 rencontres disputées pour un temps de jeu légèrement supérieur à la demi-heure, Kawhi parvient néanmoins à réaliser ses meilleures stats en carrière (malgré une adresse oscillante). Son impact défensive est en revanche indéniable, le joueur étant l’un des plus gros intercepteur de la ligue, son adaptation au style cols bleus des Clippers s’est effectuée sans aucun problème même si on sent que l’équipe en a encore sous la pédale (vivement les playoffs !).

(PF) LeBron James (16ème participation) – LA Lakers (Capitaine)
51 matchs : 25pts (48.9% – FG, 34.5% – 3pts) / 7.8rbd / 10.8ast / 1.3stl (34.9mn)

Capitaine pour la troisième année consécutive, LeBron James est arrivé en tête des votants (toutes conférences confondues), avec une popularité toujours intacte pour celui qui va honorer sa seizième sélection consécutives pour un All-Star Game depuis ses premiers pas en 2005. Déjà triple vainqueur du trophée de MVP, LeBron va tenter évidemment la passe de quatre en égalant Bob Pettit et Kobe Bryant, afin de rendre pourquoi pas un vibrant hommage à ce dernier. Détenteur du record de points inscrits en carrière (362), James va tenter évidemment de battre son record personnel (36 points en 2012) et accroître un peu plus son avance en tête des meilleurs marqueurs du ASG.

À 35 ans, le temps ne semble pas avoir d’emprise sur le quadruple MVP qui réalise une saison en tout point exceptionnelle. Plus altruiste et meneur de jeu, l’ailier des Lakers est plus que jamais dans la course au titre de MVP de la saison et déterminé à aller chercher une quatrième bague avec une troisième franchise différente. Avec un temps de jeu encore réduit cette année, le meilleur passeur de la saison (et le meilleur plus minus de la ligue également) prend nettement plus de tirs derrière l’arc avec plus ou moins de réussite mais dispose encore d’une marge assez importante pour retrouver notamment l’efficacité qu’on lui connaît dans les dernières minutes des matchs, domaine dans lequel il souffre cette saison.

(C) Anthony Davis (7ème participation) – LA Lakers
46 matchs : 26.6pts (51.9% – FG, 31.6% – 3pts) / 9.2rbd / 3.3ast / 1.6stl / 2.4blk (34.7mn)

Comment ne pas retrouver AD au côté de LeBron James dans le cinq de départ cette nuit. Deuxième au classement des votants, Davis est une évidence alors qu’il va honorer sa 7ème sélection en huit ans ! Une longévité déjà impressionnante pour celui qui s’était vu décerner le trophée du meilleur joueur en 2017 et qui avait explosé le record de points du ASG de Wilt Chamberlain avec 52 points inscrits ! Parviendra-t-il à réitérer ce genre de performance la nuit prochaine, rendant hommage par la même occasion à Kobe Bryant ? Une performance qu’il faudra surveiller de très près.

Cette saison, l’intérieur est un sérieux prétendant au titre de MVP et de défenseur de l’année avec un impact dans le jeu exceptionnel au côté du King, la quête de titre et de trophées semble être un objectif immense pour l’ancien Pelican. Faisant partie des joueurs ayant le plus d’impact des deux côtés du terrain, dans le secteur intérieur notamment, son adaptation et son entente avec James dans le jeu est une vraie satisfaction et un pur régal pour les supporters californiens et qui permet à la franchise d’occuper la première place du classement de la conférence Ouest. Nul doute que leur entente dans la saison régulière va faire des merveilles cette nuit.

Backcourt

(PG) Ben Simmons (2ème participation) – Philadelphia 76ers
53 matchs : 16.9pts (58.4% – FG, 33.3% – 3pts) / 7.9rbd / 8.3ast / 2.2stl (36.3mn)
(PG) Chris Paul (10ème participation) – Oklahoma City Thunder
54 matchs : 17.4pts (48.5% – FG, 36.2% – 3pts) / 5rbd / 6.7ast / 1.6stl (31.8mn)
(PG) Russell Westbrook (9ème participation) – Houston Rockets
45 matchs : 27.2pts (46.3% – FG, 23.8% – 3pts) / 8rbd / 7.2ast / 1.6stl (36mn)
(SG) Devin Booker (1ère participation) – Phoenix Suns *
52 matchs : 26.4pts (49.6% – FG, 35.8% – 3pts) / 4.2rbd / 6.3ast / 0.8stl (35.9mn)

Frontcourt

(SF) Jayson Tatum (1ère participation) – Boston Celtics
50 matchs : 22.4pts (44.3% – FG, 38.2% – 3pts) / 6.9rbd / 2.9ast / 1.4stl (34.1mn)
(PF) Domantas Sabonis (1ère participation) – Indiana Pacers
52 matchs : 18.3pts (54.1% – FG, 22.4% – 3pts) / 12.5rbd / 4.8ast / 0.7stl (34.6mn)
(C) Nikola Jokić (2ème participation) – Denver Nuggets
55 matchs : 20.6pts (51.8% – FG, 32.9% – 3pts) / 10.2rbd / 6.9ast / 1.2stl (32.5mn)

*Devin Booker a été appelé afin de remplacer le meneur de jeu des Portland Trail Blazers Damian Lillard, blessé à l’aine.


Team Giannis
(coach Nick Nurse – Toronto Raptors)

source : NBA.com

Starters

(PG) Trae Young (1ère participation) – Atlanta Hawks
50 matchs : 29.7pts (44.3% – FG, 36.9% – 3pts) / 4.4rbd / 9.2ast / 1.2stl (35.2mn)

Il s’agit d’une entrée fracassante pour le meneur des Hawks. Arrivé en tête des votants pour le backcourt de l’Est, Trae Young va donc honorer sa toute première sélection au ASG, une précocité qui n’est pas sans rappeler des certains Kyrie Irving ou Ben Simmons qui furent eux aussi All-Stars dès leur année sophomore. Une promesse d’avenir en or s’ouvre donc pour le Sooners d’Oklahoma qui devient par ailleurs le premier joueur d’Atlanta sélectionné depuis Paul Millsap en 2017 (oui oui).

Sur les terrains cette année, Ice Trae tiens la dragée haute aux tous meilleurs arrières de la ligue, à commencer par Luka Dončić autre grand espoir issue de la même cuvée 2019. Tournant quasiment à trente points par match avec des pourcentages prometteurs, le meneur de jeu a connu un bond spectaculaire dans son rendement cette saison, la faute il faut le rappeler à une équipe qui vit une saison très compliquée et qui lui laisse carte blanche pour presque tout faire sur le terrain. Déjà très précieux pour son équipe lorsqu’il est sur le terrain, il doit néanmoins encore épurer son jeu et sa conduite de balle qui amène encore pas mal de turnovers, même si ses teammates sont loin d’être irréprochables.

(SG) Kemba Walker (4ème participation) – Boston Celtics
46 matchs : 21.8pts (42.9% – FG, 38.8% – 3pts) / 4.1rbd / 5ast / 1stl (32.2mn)

Pour sa quatrième participation pour le All-Star Game, Kemba Walker a été plébiscité par les votants, seulement devancé (nettement) sur le vote du public par Trae Young. Très discret lors de ses trois premières apparitions, on espère vivement voir le nouveau meneur des Celtics dans un rôle et une forme digne de son talent. Opposé à son partenaire aux C’s, Jayson Tatum, KW8 va occuper pour la seconde fois une place de starter.

Arrivé cette saison dans la peau du joueur providentiel pour faire oublier Kyrie Irving parti à Brooklyn, l’ancien hornet s’est vraiment bien acclimaté au vestiaire et au style de jeu développé par Boston. Légèrement moins utilisé qu’à Charlotte, le meneur n’en reste pas moins une solution en attaque très précieuse pour Brad Stevens qui peut désormais compter sur un trio (quatuor même) offensif de feu. Plus efficace avec son tir et capable de prendre feu comme à Indiana en décembre, c’est surtout sur ses qualités de manieur de ballon et sur la pression offensive qu’il exerce sur les adversaires que Kemba Walker se met en évidence. Dans un système plutôt solide en défense, ses qualités en un-contre-un en défense sont également intéressantes.

(SF) Pascal Siakam (1ère participation) – Toronto Raptors
44 matchs : 23.5pts (45.8% – FG, 36.2% – 3pts) / 7.5rbd / 3.5ast / 1stl / 0.9blk (35mn)

Ce fut l’une des révélations de la saison dernière et des finales remportées par les Raptors face à Golden State, c’est encore une révélation cette saison. Terminant troisième des votants pour le ASG (mais deuxième pour les votes du public devant Embiid) dans la catégorie du frontcourt, Pascal Siakam fait une entrée fracassante dans ce starting five pour sa toute première sélection et défendra donc les couleurs de la Team Giannis, au côté de son coéquipier Kyle Lowry, dans un roster très costaud sur le plan athlétique.

Devenu cette saison le patron des Rap’s depuis le départ de Kawhi Leonard, Spicy P a encore passé un cap dans le jeu et prend désormais une dimension aussi exceptionnelle que fulgurante. En lice en début de saison pour le titre du MVP, le camerounais est également un sérieux candidat à sa propre succession pour la meilleure progression de l’année. Son utilisation et ses prédispositions à tenir le ballon en font un joueur ultra complet, doté d’une bonne adresse et d’un sens inné pour la défense. Nul doute que son association avec Embiid devrait faire des étincelles.

(PF) Giannis Antetokounmpo (4ème participation) – Milwaukee Bucks (Capitaine)
48 matchs : 30pts (54.9% – FG, 31.3% – 3pts) / 13.5rbd / 5.8ast / 1.1stl / 1.1blk (30.9mn)

Arrivé en tête des votes pour les fans, les joueurs et les médias pour les joueurs du frontcourt à l’Est, on retrouve logiquement le Greek Freak dans la peau du capitaine de cette équipe. Il s’agit de sa quatrième sélection pour le match des étoiles et nul doute que le MVP de la saison régulière va tout faire pour nous sortir une performance XXL. L’an dernier déjà le joueur avait terminé avec 38 points, 11 rebonds et 5 passes et des tirs à trois points en veux-tu en voilà, mais avec une défaite au bout du compte et un trophée de MVP remis à Kevin Durant.

Côté performance et forme actuelle, Giannis est impressionnant cette année. Disposant désormais d’un tir longue distance correct dans son large arsenal offensif, le joueur est tout simplement innarêtable dans le jeu, notamment en contre-attaque et dans la raquette, inscrivant au passage plus de points en moins de temps qu’il lui en fallait l’an passée pour y parvenir. Bref si les Bucks sont solidement installés à la 1ère place des bilans de la ligue, ils le doivent en très grande partie à leur MVP qui semble bien parti pour conserver sa couronne.

(C) Joel Embiid (3ème participation) – Philadelphia 76ers
39 matchs : 22.9pts (46.6% – FG, 33.6% – 3pts) / 11.9rbd / 3.2ast / 0.8stl / 1.4blk (30.5mn)

Habitué du rendez-vous depuis sa saison sophomore, le Process est arrivé second derrière son capitaine dans les votes pour cette année, ce qui traduit une popularité indéfectible autour du joueur. Alors qu’il va honoré sa troisième sélection en affrontant son coéquipier Ben Simmons, Joel Embiid sera un renfort de choix pour la Team Giannis pour décrocher une première victoire face à la Team LeBron. L’an dernier le joueur ne s’était guère mis en évidence avec seulement 10 points et 12 rebonds.

Mais cette saison, le 76er éprouve toutes les peines du monde pour retrouver son niveau passé et devenir ce joueur dominant que tout le monde attend. Même si son impact dans les raquettes et en défense reste impressionnante, son adresse en berne et son manque de constance dans les matchs cette saison peuvent expliquer la position qu’occupe actuellement Philadelphie en championnat. Absent pendant presque tout le mois de janvier, on espère revoir très rapidement un Embiid conquérant et capable d’emmener ses Sixers dans le Top 4 de la conférence.

Backcourt

(PG) Kyle Lowry (6ème participation) – Toronto Raptors
43 matchs : 19.6pts (42% – FG, 35.7% – 3pts) / 4.7rbd / 7.6ast / 1.2stl (36.5mn)
(SG) Donovan Mitchell (1ère participation) – Utah Jazz
53 matchs : 24.3pts (45.7% – FG, 36.3% – 3pts) / 4.3rbd / 4.3ast / 1.1stl (34.4mn)

Frontcourt

(SF) Khris Middleton (2ème participation) – Milwaukee Bucks
47 matchs : 20.4pts (50.1% – FG, 43.8% – 3pts) / 6.1rbd / 4.3ast / 1stl (29.6mn)
(SF) Jimmy Butler (5ème participation) – Miami Heat
46 matchs : 20.6pts (45.7% – FG, 24.8% – 3pts) / 6.8rbd / 6.1ast / 1.8stl (34.4mn)
(SF) Brandon Ingram (1ère participation) – New Orleans Pelicans
47 matchs : 24.9pts (47.3% – FG, 40% – 3pts) / 6.4rbd / 4.2ast / 1stl / 0.7blk (34.1mn)
(C) Bam Adebayo (1ère participation) – Miami Heat
54 matchs : 15.8pts (57.9% – FG) / 10.4rbd / 4.9ast / 1.2stl / 1.2blk (34.5mn)
(C) Rudy Gobert (1ère participation) – Utah Jazz
52 matchs : 15.6pts (68.9% – FG) / 14.6rbd / 1.5ast / 0.7stl / 1.9blk (34.6mn)

Laisser un commentaire