Le Carnet des Rookies 4.0: L’ombre du «Rookie Wall»

Écrit par Guillaume GABORIT, Illustration by @romain_sk_97

Chaque semaine Clutch Time vous propose un petit focus sur les rookies afin de faire le point sur les bonnes ou mauvaises performances des débutants.


Difficile, difficile la saison NBA d’un rookie. La constance et l’expérience sont encore loin d’être acquises, et certains commencent déjà à douter en attaque et à lâcher en défense. Les rotations évoluent, le temps de jeu est instable, et on retrouve des rookies rétrograder dans leur rôle. Le « Rookie Wall » semble déjà s’installer peu à peu au sein de la ligue. Pour cette semaine remplie de hauts et de bas, il n’a pas été facile de dénicher une pléthore de performances, on en profite donc pour vous présentez des petits nouveaux. Voici ce qu’il faut retenir. (les statistiques sont arrêtées au 27/01/21, via NBA.com)

Loin d’être parfaits, on est content de les voir d’attaque

Les joueurs du Magic célèbrant leur rookie après son buzzer beater. Credit: Jeff Wheeler, Star Tribune
Cole Anthony, PG, Orlando Magic : 18m, 11pts, 4.6rds, 3.3pds

Ça rentre ! Enfin ! Quel soulagement pour les fans d’Orlando de voir leur jeune pépite devenir une vraie menace de loin, et quelle menace ! Seulement quelques heures après avoir évoqué son adresse calamiteuse aux tirs dans notre dernier carnet des rookies, l’arrière crucifie les Timberwolves au buzzer sur un panier à 3-pts. A noter que Cole Anthony n’a joué que deux minutes dans le dernier quart-temps. Chanceux ou pas, Steve Clifford a choisi le bon moment pour le laisser sur le terrain.

En plus d’avoir retrouvé le français Evan Fournier, le Magic a renoué avec la victoire après six défaites de suite, et les joueurs ont laissé leur joie éclater dans le vestiaire en l’honneur du héros de la soirée.

Après ce shoot exceptionnel, le rookie est redescendu sur Terre, avec un match perdu dans l’Indiana avec seulement 9pts et un ratio de -12 quand il est sur le terrain. Il verra, une nouvelle fois Aaron Gordon prendre les choses en main dans le money time. Sans succès… Une nouvelle fois. Quel dommage que l’ailier n’ait pas vu son rookie démarqué dans le corner opposé, on aurait été heureux de voir le rookie enchaîner deux buzzers beaters en deux rencontres.

Lors des deux rencontres face aux Hornets (1v-1d), Anthony a d’abord connu la déception avec ce premier match perdu et ce turnover crucial lorsque ce dernier était en charge de la remise en jeu. Incapable de trouver un partenaire démarqué, la balle est retournée dans le camp des adversaires. Lors de la revanche, le rookie se reprend et réalise ce qui est sans doute son meilleur match de la saison: 21pts, 8-12 aux tirs et 4-5 de loin.

Beaucoup plus fiable de loin depuis quatre matchs (76.9% et 3.3 tentatives), Cole Anthony apprend également à jouer plus simple mais aussi plus vite en combinant avec Nikola Vucevic et en se replaçant intelligemment lorsqu’il n’a plus le ballon dans les mains. Tous ces progrès ont fait de lui le 2e meilleur scoreur de son équipe sur ce match, en espérant lui voir confier un peu plus de responsabilités balle en main en fin de match au détriment d’un Aaron Gordon tout sauf clutch.

Immanuel Quickley, G, New York Knicks : 15m, 10.7pts, 1.9rd, 2.5pds

Peu coutumier du fait, l’ancien coach des Knicks et finaliste en 1999 Jeff Van Gundy a encensé le choix du front office de la franchise pour avoir sélectionné un joueur aussi talentueux en attaque annoncé au second tour. Malgré ces louanges, « IQ » a enchaîné deux matchs sans saveur : 5pts en 10 minutes dans la victoire à Golden State, et 8pts en 16 minutes dans la défaite à Sacramento. Et son adresse de loin (2/8 sur l’ensemble des deux matchs) ne laissait aucunement présager d’un record à venir… Sauf que voilà, n’oubliez pas ce qu’a déclaré « JVG ». Le talent offensif est là, et Quickley n’a pas manqué de nous le rappeler lors du match face aux Trail Blazers avec un record personnel de 31pts.

Face à Lillard & co, le rookie s’est demené pour ramener les siens dans le match. Avec 21pts dans le dernier quart-temps, Quickley a ranimé l’espoir de repartir de l’Oregon avec la victoire lorsque les Knicks sont revenus à cinq points d’écart dans le dernier quart-temps. Si le dénouement n’est pas aussi heureux pour les hommes de Thibodeau, le rookie repart avec un record de franchise en poche. Il s’agit du premier rookie de l’histoire des Knicks à avoir scoré 30pts avec 5 tirs primés. De quoi s’attirer de nouvelles louanges, mais cette fois-ci, de son propre coach.

« C’est impressionnant. Encore une fois, je pense que sa capacité à mettre des shoots est un énorme atout pour notre équipe. C’est quelque chose dont nous avons besoin. Avoir du shoot ça ouvre le jeu. Il est complet et il progresse à chaque sortie, il met de la pression sur l’adversaire ».

Tom Thibodeau
Tyrese Haliburton, G, Sacramento Kings : 14m, 11.4pts, 3rds, 4.9pds

Pas grand chose à signaler du côté du nouveau chouchou des Kings. S’il n’a rien pu faire lors de la revanche perdue face aux Clippers (11pts, 3/8 à 3-pts en 24′), il s’est néanmoins illustré lors de la venu des New York Knicks. La franchise qui l’avait notamment snobée à la Draft. Il est évident qu’il y a des matchs où l’on est un peu plus motivé pour gagner et ce soir là, Haliburton a mis un poing d’honneur à tout donner des deux côtés du terrain pour y parvenir : 16pts, 5rds, 2ints, 4blks en 31 minutes de jeu.

L’arrière a eu son « revenge game ». Il combine toujours aussi bien avec Richaun Holmes sur pick-and-roll, et s’est montré particulièrement actif en défense. Il se permet même d’en finir avec les visiteurs sur un tir à 3-pts en fin de rencontre. Un vrai bonheur de voir une âme de compétiteur chez un jeune joueur, dommage que les mesures covid-19 ont annulé les deux dernières rencontres des Kings qui étaient prévues face aux Grizzlies.


Timides, mais les voici titulaires pour la première fois

Théo Maledon via World-today-news.com
Théo Maledon, PG, Oklahoma City Thunder : 16m, 6pts, 2.4rds, 2.8pds

L’absence du meneur titulaire George Hill blessé au pouce droit, a permis de voir le français Théo Maledon intégrer un cinq de départ qui ne dépasse pas les 22 ans de moyenne. Une vraie surprise et un réel plaisir de retrouver l’ancien arrière de l’ASVEL obtenir cette opportunité si tôt dans la saison. A seulement 19 ans, le natif de Rouen ne s’était pourtant pas montré à son avantage lors de la deuxième défaite chez les Clippers avec 2pts en 16 minutes et un vilain 0/3 de loin. Et pourtant, le jeune coach Mark Daigneault lui a confié le poste d’arrière titulaire aux côtés de « SGA » face aux Trail Blazers de Damian Lillard.

En plus de ses 6pts, il attrape 4 rebonds et délivre 4 passes décisives pour une seule balle perdue dans ce match remporté. Si le français n’a pas toujours été en charge de la mène, il a su se montrer utile off-ball, avec 2/5 de loin dont un tir primé dans le corner. Mais on reste convaincu que Maledon a tout ce qu’il faut pour diriger une attaque en NBA à plein temps. Sa vision de jeu, sa patience sur pick-and-roll devraient l’aider à convaincre le staff du Thunder. Soyons encore patients.

Onyeka Okongwu, F-C, Atlanta Hawks : 4m, 3pts, 3.5rds, 0.5pds

Après avoir connu ses débuts chez les pros la semaine dernière face au Jazz de Rudy Gobert, le jeune intérieur des Hawks vient de vivre sa première expérience en tant que pivot titulaire suite à l’absence de Clint Capela. Mais avant sa titularisation, Okongwu a pu enchaîner deux matchs et deux victoires: tout d’abord à Detroit (en prolongation) puis à Minnesota. Très loin d’avoir un temps de jeu conséquent (12 minutes de moyenne), il se démarque par son activité en défense (plus ou moins disciplinée) et notamment lorsqu’il s’agit de contrer le tir adverse. Il n’est pas rare de le voir rejeter plus de tirs adverses que d’en marquer lui-même. Ses trois contres face à Detroit et son collègue de promotion Isaiah Stewart sont un avant goût de ce que pourrait donner un tel profil de joueur sur un temps de jeu plus important.

Revenons donc à cette première titularisation face aux Bucks, et si les Hawks n’ont pu tenir le choc en l’absence de Trae Young et de Clint Capela, le staff a pu voir son lottery pick à l’œuvre, et devinez quoi ? Toujours des contres.


Ils ont réussi à attirer notre attention

Mason Jones balle en main face au rookie des Mavericks Tyrell Terry. Credit: AP Photo/Tony Gutierrez
Mason Jones, SG, Houston Rockets : 9m, 8.6pts, 2.2rds, 1.4pds

Déjà présent lors du carnet des rookies 3.0, le rookie non drafté des Rockets continue de se montrer par séquence et surtout en attaque. Si son temps de jeu fluctue en fonction des rencontres, l’arrière est capable de scorer rapidement comme face aux Suns avec 8pts en seulement 11 minutes. Bien qu’il peut combiner avec DeMarcus Cousins, coach Silas ne lui assure pas toujours du temps comme ce fut le cas à Detroit : 3 minutes. C’est donc lors de la belle victoire à Dallas qu’il a de nouveau laissé parler son jeu offensif et notamment balle en main. Capable de driver sans avoir un premier pas explosif, il sait créer le contact avec le défenseur pour ensuite avoir de l’espace pour manœuvrer.

Il a profité du garbage time pour s’octroyer 16pts en seulement 18 minutes, et quelques jolies séquences de un contre un contre le géant Boban Marjanovic. Ce n’est d’ailleurs pas le seul rookie chez les Rockets à s’être amusé avec le géant serbe. Par ailleurs, l’arrivée d’un profil similaire en la personne de Kevin Porter Jr n’est pas forcément bon signe pour le temps de jeu de Jones. Il faudra qu’il maximise ses chances une fois sur le terrain avant que l’ancien arrière des Cavs enfile son tout nouveau maillot.

Dylan Windler, SF, Cleveland Cavaliers : 4m, 6pts, 3rds, 1pd

Et si Windler était l’une des raisons qui a poussé KPJ dehors ? De retour après une année blanche, l’ancien joueur de Belmont dans le Tennessee vient d’enchaîner trois matchs consécutifs avec au minimum 16 minutes passées sur le parquet. Un soulagement pour la franchise qui attendait de voir le gaucher à l’œuvre depuis sa sélection en 26e place en 2019. Bien présent dans la seconde victoire face aux Nets avec un joli 2/2 de loin qui vient confirmer son potentiel de shooteur, il va ensuite s’octroyer son record en carrière avec 11pts lors d’un match perdu chez les Celtics avec des séquences offensives intéressantes.

Intelligent dans son placement, toujours la tête levée, et rapide dans ses prises de décisions, le rookie semble déjà avoir un temps d’avance par rapport à la cuvée 2020 avec son vécu au sein du banc des Cavs la saison dernière. Le staff a sûrement réalisé un excellent travail pour garder ce jeune joueur impliqué dans le projet de la franchise. En revanche, ne le placer pas dans la catégorie des « shooteurs qui ne savent pas défendre ni dunker », demandez d’abord à Kyle Kuzma ce qu’il en pense.

Isaiah Stewart, C, Detroit Pistons : 15m, 4.7pts, 5.4rds, 0.7pd

Avec trois rookies choisis au premier tour par les Pistons, on aurait aimé évoquer autrement l’évolution de ces jeunes joueurs, mais avec le français Killian Hayes out pour plusieurs semaines et un Saddiq Bey qui en train d’expérimenter les montagnes russes en terme de temps de jeu, il est compliqué d’en tirer des leçons. On se tourne alors vers le tonique, et pas toujours sous contrôle, Isaiah Stewart. Le pivot en provenance de la faculté de Washington enchaîne les matchs avec au minimum 15 minutes depuis 4 matchs. Son match référence a eu lieu face aux Rockets avec 7pts et 10rbs. Mais au delà de sa présence près du cercle et du fait qu’il a contré au moins un ballon depuis 4 matchs, c’est son côté « casse-pieds » en défense poste bas qui saute aux yeux.

Joel Embiid a sûrement apprécié le traitement que lui a réservé le rookie. C’est en tout cas moins violent comparé à ce qui est arrivé au short de Dwight Howard. Sans faire trop de bruit, le rookie grappille des minutes dans une franchise qui possède de nombreux sceptiques vis à vis du projet sportif. En tout cas, Stewart pourra bientôt rentrer dans le club, présidé par Marcus Smart, des joueurs que l’on ne supporte pas affronter mais que l’on adore avoir à ses cotés.

Nico Mannion, PG, Golden State Warriors : 4m, 2.3pts, 0.8rd, 2.5pds

Après avoir subi une dégringolade vertigineuse lors de la draft (48e choix), le meneur italo-américain vient pour la première fois de participer à trois rencontres consécutives. Bien que sa présence est encore trop souvent liée au garbage time, il faut avouer que l’on n’a pu s’empêcher de voir d’un œil attentif son apport sur le terrain et sa gestion de l’attaque. Lors de la défaite contre les Knicks, il a tout de suite confirmer ses instincts de meneur passeur avec déjà 4 caviars en 8 minutes.

Rebelote face au Jazz avec de nouveau 4 passes décisives et 8pts en 9 minutes. Il faut avouer que le rookie profite du fait que Stephen Curry est un vrai aimant à défenseurs pour ensuite trouver son collègue de classe James Wiseman. Il serait d’ailleurs intéressant de voir cette alchimie entre les deux rookies se développer tant ces deux là se complètent parfaitement. Par ailleurs, on a cru comprendre que Wiseman quittait son poste de titulaire pour rejoindre la 2nd unit… Attendons encore un peu avant de voir Mannion prendre du galon.

Les tops picks ne montrent toujours pas l’exemple

Anthony Edwards, SG, Minnesota Timberwolves : 16m, 12.3pts, 2.8rds, 1.6pds

Après s’être plaint de ne pas récolter assez de fautes de la part des arbitres, le N°1 de la draft a obtenu gain de causes et a signé un jolie 12/13 sur la ligne de réparation sur les deux derniers matchs. Mais cela reste encore insuffisant vis à vis de sa production sur le terrain. Avec de telles qualités athlétiques, l’arrière n’a contré que deux tirs depuis le début de la saison et n’arrive même pas à prendre plus de 3 rebonds par rencontre. En attaque, Edwards est toujours autant gourmand en jump shoot et en drives vers le cercle. Son insouciance l’a poussé à se jeter dans la gueule du loup et notamment face à Clint Capela (10 contres) qui ne s’est pas fait prier pour le contrer plusieurs fois. Dorénavant, si on peut éviter les comparaisons avec Dwyane Wade

James Wiseman, C, Golden State Warriors : 17m, 11.9pts, 5.9rds, 0.6pd

Désolé si on se répète, mais le pivot des Warriors est comme Anthony Edwards, un joueur très athlétique et spectaculaire sur certaine séquence, mais qui manque cruellement d’instinct et de sens du placement pour impacter positivement le match de son équipe. S’il a montré qu’il n’avait pas froid aux yeux face Rudy Gobert en le contrant notamment, les Warriors ont subi le revers de trop après celui face aux Knicks. Le cinq de départ est le plus mauvais de la ligue pour au moins 100 minutes jouées, et le rookie n’aide pas à faire la loi dans la raquette puisqu’ils sont également la 3e plus mauvaise équipe au rebond défensif (via NBA.com). Steve Kerr a donc mis à exécution son nouveau plan pour son cinq de départ en éjectant son jeune rookie au profit du défensif Kevon Looney. Un vrai coup dur pour Wiseman même si ce dernier assure qu’il accepte pleinement cette décision et que cela ne l’affectera pas négativement. Nous verrons ça pour le prochain carnet.

LaMelo Ball, PG, Charlotte Hornets : 17m, 11.3pts, 6.1rds, 5.9pds

La magie Ball s’est en quelque sorte un peu tassée ces derniers jours. Déjà moins efficace de loin (2/11 sur les 4 derniers matchs), et un dunk manqué dans le taffic, l’effet Ball prend moins sur le terrain avec 4.7 passes décisives mais à relativiser avec 4 turnovers de moyenne depuis 4 matchs. Les Hornets se retrouvent actuellement dans une mauvaise série de 1v-5d qui doit forcément mettre un peu de pression sur James Borrego qui n’a pas manqué de cibler son rookie pour son manque d’investissement en défense.

« Vous perdez le ballon cinq fois en 16 minutes, cela ne me gênera pas. Si cela arrive en attaque, vous feriez mieux d’apporter quelque chose en défense. »

James Borrego via Charlotteobserver.com

Vous vous en doutez, il n’a pas fallu longtemps pour que le père Ball se mette à parler dans la presse en évoquant le fait que son fils ne peut être un simple joueur de banc et qu’il cache sa déception actuelle de ne pas être dans le cinq de départ. En fin de compte, le show Ball continue, c’est juste LaVar qui va prendre le relais.


Bienvenue à l’infirmerie

Payton Pritchard, PG, Boston Celtics : 14m, 7.7pts, 2.4rds, 2.6pds

Après des débuts prometteurs, c’est un vrai coup d’arrêt pour le jeune meneur de Boston. Alors qu’il avait bien intégré la rotation de Brad Stevens, l’ancien meilleur joueur de la PAC-12 à l’université, vient de connaître sa première sérieuse blessure chez les professionnels. C’est en plein match à Philadelphie, lors d’une bataille pour le rebond défensif que Payton a subit une entorse au genou droit, provoquée en partie par la chute de son coéquipier Jaylen Brown. Cette blessure le tiendrait éloigné des terrains pour environ deux semaines.


Il a quitté la classe… Pour le moment

Dakota Mathias, SG, Philadelphia Sixers : 8m, 6pts, 0.9rd, 1.6pds

Signé en Two Way avant le début de la saison, Mathias n’a même pas dépassé la barre des dix matchs joués. Il a pourtant eu l’opportunité de se montrer lors des rencontres contre Denver (12pts) et Atlanta (14pts) lorsque Doc Rivers était privé de 75% de son effectif suite aux mesures covid-19 de la ligue. Non drafté à sa sortie de Purdue en 2018, ce petit arrière de 1.93m est capable d’artiller de loin, suffisant pour tenter une autre équipe de le signer en two way ?


10 autres élèves à surveiller :

  • Patrick Williams, F, Chicago Bulls : 16m, 9.4pts, 4rds, 1pd
  • Isaac Okoro, SF, Cleveland Cavaliers : 12m, 8.3pts, 2.4rds, 1.8pds
  • Tyrese Maxey, G, Philadelphia Sixers : 18m, 10pts, 2.4rds, 2.1pds
  • Jae’Sean Tate, SF, Houston Rockets : 15m, 8.7pts, 4.4rds, 1.8pds
  • Xavier Tillman Sr, PF, Memphis Grizzlies : 8m, 8.6pts, 3.9rds, 1.6pds
  • Desmond Bane, SG, Memphis Grizzlies : 13m, 8.6pts, 2.8rds, 1.1pds
  • Saddiq Bey, SF, Detroit Pistons : 16m, 7.6pts, 3.3rds, 0.6pd
  • Precious Achiuwa, PF, Miami Heat : 15m, 7.3pts, 4.9rds, 0.8pd
  • Devin Vassell, SG, San Antonio Spurs : 16m, 5.7pts, 3.6rds, 1.4pds
  • Obi Toppin, PF, New York Knicks : 9m, 4.9pts, 3rds, 0.7pd

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