Près de cinq mois après, la Draft a bien eu lieu hier soir. Une soirée passée à switcher entre les visios des prospects, de la fête chez les Toppin, Okoro ou encore Ball jusqu’à la froideur matinale en Grèce chez les Pokusevski. Annoncée comme imprévisible, cette draft n’a pas totalement tenu ses promesses en omettant de nous délecter de quelques trades de premier rang. Mais ce qu’il manquait le plus cette nuit, ce sont bien les fans des Knicks, toujours aussi expressifs quant aux choix réalisés par leur franchise de cœur. ClutchTime vous propose donc, un récapitulatif concernant les choix (temporaires?) réalisés par les front offices, avec quelques uns des moments les plus marquants.
Atlanta Hawks
6e Onyeka Okongwu (C-F), 50e Skylar Mays (SG), Nathan Knight (C, non drafté, two way contract)
Tout en sobriété, les Hawks sont parvenus à sélectionner deux bons joueurs à chaque tour. Okongwu était probablement le meilleur joueur disponible en 6e positon, vu son âge et son apport sur le terrain, les Hawks doivent être tout excités rien qu’en pensant aux pick and roll entre le californien et le meneur vedette Trae Young. Skylar Mays apparaît ici comme un bon combo/guard, capable de scorer comme de prendre la mène, mais également de jouer intelligemment en défense.
Boston Celtics
14e Aaron Nesmith (SF), 26e Payton Pritchard (PG) et 47e Yam Madar (PG)
Avec trois first round picks, Danny Ainge a tout tenté pour remonter dans la draft, puis selon ses dires, redescendre. Raté. Les Celtics se retrouvent donc comme l’année dernière avec une flopée de rookies à intégrer au roster. Si l’israélien Yam Madar peut rester en Europe, le meilleur joueur de la PAC-12 Pritchard, et le gros shooteur à 3-pts Nesmith, pourront apporter un peu de punch et de solutions offensives en sortie de banc pour le staff de coach Stevens.
Brooklyn Nets
57e Reggie Perry (C-F)
Les Nets possédaient le 19e choix de cette draft, mais la priorité de la franchise se trouve ailleurs. De nombreux moves ont été effectués en coulisse avec notamment l’arrivée de l’ancien Clipper Landry Shamet et l’envoi du 19e pick aux Pistons dans un échange à trois. Steve Nash a de nouveau annoncé cette nuit, les Nets jouent le titre. Pas sûr que Perry soit intégré pleinement dans la rotation, mais son profil de petit pivot capable de gober des rebonds et de tirer de loin est tout de même intéressant.
Charlotte Hornets
3e LaMelo Ball (PG), 32e Vernon Carey Jr (C), 42e Nick Richards (C), 56e Grant Riller (PG/SG), Nate Darling (SG, non drafté, two-way contract)
Michael Jordan ne s’est donc pas interdit de sélectionner le talentueux meneur malgré tout ce qui entoure son bavard de père. Chose historique concernant les Ball, deux frères (Lonzo et LaMelo) ont été sélectionnés dans le top 3. A côté de cela, Mitch Kupchak s’est résolu à remplir son secteur intérieur avec deux pivots qui évoluaient dans de grosses écuries universitaires mais aux styles bien différents. Grant Riller est un petit bonus, l’arrière est connu pour un être un gros scoreur qui n’a pas peur de driver vers le cercle.
Chicago Bulls
4e Patrick Williams (F), 44e Marko Simonovic (PF/C)
Les Bulls ne sont pas allés dans le sens de la majorité des rankings en se plaçant sur un jeune prospect à développer. Remplaçant dans la bonne équipe de Florida State, Patrick Williams est loin d’avoir des statistiques à couper le souffle, néanmoins sa côte n’a cessé de monter ces dernières semaines. Les Pistons et les Spurs semblaient être sur le prospect. En tablant sur son physique, son âge, sa défense et son potentiel offensif, les Bulls espèrent tenir là, la pépite de cette cuvée. Au deuxième tour, le néo-GM s’est, sans surprise, tourné vers un intérieur européen au QI basket avancé et capable d’apporter sur les deux côtés du terrain.
Cleveland Cavaliers
5e Isaac Okoro (SF)
Même chose pour les Cavs avec un seul choix, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il semble très logique. Déjà pourvu en guards (Sexton et Garland), et coincé avec leurs intérieurs (Love et Drummond), le front office a tout simplement opter pour un joueur défensif, capable de switcher des postes 1 à 4. Okoro a une mentalité de winner qui ne pourra que faire du bien dans l’Ohio, il ne manque plus qu’un bon tir pour que le jackpot soit complet.
Dallas Mavericks
18e Josh Green (SG/SF), 31e Tyrell Terry (PG), 36e Tyler Bey (F), Nate Hinton (PG, non drafté, two-way contract), Freddie Gillespie (C, non drafté, two-way contract)
Les Mavs n’auront pas chômé durant cette draft. En envoyant Seth Curry à Philadelphie en échange du 36e choix et de Josh Richardson, la franchise texane semble repartir avec le sentiment de mission accomplie avec ces rookies sélectionnés. Josh Green et Tyler Bey sont des joueurs polyvalents, tout à fait capables de contribuer dès maintenant en défense tandis que Tyrell Terry apportera cette folie offensive et aura la chance de reprendre le costume laissé par Seth Curry.
Denver Nuggets
22e Zeke Nnaji (C-F), 24e RJ Hampton (SG), Markus Howard (PG, non drafté, two-way contract)
Une des images de la soirée ! Jamais une casquette n’a été aussi mal traitée.
Comme tous les ans, des prospects chutent violemment dans la draft, et cette année, c’était au tour du pauvre RJ Hampton. Sélectionner par les Bucks pour ensuite être envoyé à Denver, Hampton a semblé très amer. Les Nuggets aiment prendre ce genre de pari et ça a plutôt bien marché avec MPJ. L’intérieur en revanche fût beaucoup plus souriant au moment de sa sélection et son don pour le piano pourrait l’amener à composer un morceau afin d’apaiser son tout nouveau coéquipier.
Detroit Pistons
7e Killian Hayes (PG), 16e Isaiah Stewart (C), 19e Saddiq Bey (SF), 38e Saben Lee (PG, two-way contract)
Voilà une équipe qui a totalement embrassé le processus de reconstruction via la draft. Un seul choix au premier tour avant la cérémonie, et voici le néo-GM Troy Weaver qui se jette sur trois choix avec le français le mieux drafté de l’histoire: Killian Hayes, qui sera bien sûr heureux de retrouver son pote Sekou. Stewart est un intérieur costaud mais également doter d’un solide jump shoot selon des scouts. Puis l’ailier Saddiq Bey, couteau suisse en provenance de la très réputée fac de Villanova. Tout bon pour les Pistons qui peuvent sereinement préparer le futur avec trois jeunes occupant trois postes différents.
Golden State Warriors
2e James Wiseman (C), 48e Nico Mannion (PG), 51e Justinian Jessup (SG)
Le souhait de Stephen Curry s’est finalement réalisé. De la taille en voici avec le phénomène James Wiseman ! Un an après avoir joué ses dernières minutes en compétition, cet athlète va pouvoir évoluer au sein d’une très bonne franchise qui n’a d’ailleurs, jamais eu un tel talent à l’intérieur dans son roster. Le géant gaucher est accompagné en fin de premier tour par le meneur d’Arizona Nico Mannion, dont la descente dans la draft n’a finalement surpris personne, et l’arrière grand et fin de Boise State Justinian Jessup. Seule ombre au tableau, et elle est de taille, c’est l’annonce d’une éventuelle blessure au tendon d’Achille de Klay Thompson…
Houston Rockets
52e Keyon Martin Jr (SF), Mason Jones (SG, non drafté, two-way contract)
En pleine tempête, la gestion de cette draft pour le néo-GM Rafael Stone n’a pas dû être une partie de plaisir. Propriétaire du choix numéro 16 en début de soirée suite à un trade avec les Blazers, les Rockets ne l’ont pas conservé, préférant ne pas s’encombrer d’un contrat garantit. Les Pistons, affamés, se sont jetés sur l’occasion. De leur côté, Houston s’est approprié le 52e via Sacramento avec la sélection du fils de l’ancien N°1 de la maudite draft 2000. Enfin, non drafté, Mason Jones rejoint les Rockets. Le scoreur des Razorbacks est capable de prendre feu en attaque tout en récoltant un paquet de lancers-francs.
Indiana Pacers
54e Cassius Stanley (SG/SF)
Pas de move réalisés par les Pacers. Malgré les rumeurs insistantes concernant Oladipo et Turner, le front office, comme souvent, s’est contenté de son seul et unique choix de draft avec le spectaculaire Stanley. Le joueur de Duke est plus âgé que les autres freshmen, et son jeu reste encore à peaufiner, mais ses qualités athlétiques et son potentiel de catch and shooteur peuvent donner des satisfactions au nouveau coach Nate Bjorkgren.
LA Clippers
33e Daniel Oturu (C), 55e Jay Scrubb (SG)
Les Clippers ont fait partie des acteurs majeurs de cette soirée. En récupérant le 33e choix via Minnesota, Ty Lue récupère un pivot qui a énormément progressé lors de sa saison sophomore, avec des signes encourageants pour tirer de loin. Jay Scrubb a vu son nom mentionné ces derniers jours, des rumeurs ont notamment fait part d’un intérêt des Blazers. Le joueur de la mystérieuse JUCO League est donc bien drafté, un joueur athlétique et plus costaud que la moyenne dans une ligue finalement peu connue.
Los Angeles Lakers
Zavier Simpson (PG, non drafté)
Il n’est pas rare de voir le champion en titre se délester de son choix de draft en fin de premier tour. Dans l’acquisition de Dennis Schröder, Rob Pelinka a lâché le 28e choix. Pas de choix non plus pour ce second tour, et donc voici la signature du petit meneur senior tout juste sorti de la fac de Michigan.
Memphis Grizzlies
30e Desmond Bane (SG), 35e Xavier Tillman (C), Killian Tillie (F, non drafté, two way contract), Sean McDermott (SF, non drafté, two-way contract)
Arrivés en début de soirée avec un seul pick (40e), les Grizzlies sont repartis les poches bien remplies de plusieurs prospects très intéressants ! Alors que les Celtics peinaient à se séparer de leurs choix, les Grizzlies ont sauté sur l’occasion pour récupérer le shooteur Bane en provenance de TCU, puis harponner le 35e choix des Kings afin de mettre la main sur un intérieur au très bon QI : Tillman. On n’oubliera pas de mentionner le two-way contract signé par le français Tillie. Si ce dernier laisse ses pépins physiques à Gonzaga, les Grizzlies pourraient être encore les grands gagnants de cette draft comme en 2019.
Miami Heat
20e Precious Achiuwa (F/C)
Miami a brisé la série de la sélection des joueurs made in Kentucky, alors que Maxey et Quickley étaient encore disponibles, Pat Riley a choisi un intérieur, qui finalement, correspond parfaitement aux attentes et aux exigences de la franchise. Athlétique, costaud, actif sur le terrain, si le fit avec Bam soulève des questions, le boss du Heat lui assure, que c’est l’un des joueurs les plus sous-estimé de la cuvée.
Milwaukee Bucks
45e Jordan Nwora (F), 60e Sam Merrill (SG)
Déjà très actifs sur le marché des transferts, les Bucks se sont élégamment montrés lors de la draft en récupérant le 45e choix du Magic pour mettre sur la main de l’ailier de Louisville Jordan Nwora. En toute dernière position, via l’échange réalisé avec les Pelicans, le front office s’est dirigé vers l’arrière Sam Merrill. Un aspect du jeu rejoint ces deux prospects : le tir extérieur, de quoi faire d’eux des joueurs « Giannis Compatibles ».
Minnesota Timberwolves
1er Anthony Edwards (SG), 23e Leandro Bolmaro (SG), 28e Jaden McDaniels
Les Wolves ont finalement conservé leur premier choix avec sans grande surprise la sélection de l’athlétique Anthony Edwards. Si l’ancien de Georgia ne viendra pas corriger les problèmes défensifs des Wolves, son fort potentiel offensif et son association avec Russell et Towns pourraient donner des maux de tête aux coachs adverses. Gersson Rosas s’est montré actif tout au long de la soirée. Il a fait revenir Ricky Rubio en échange du 17e choix et récupère ainsi le 23e choix des Knicks avec l’argentin Bolmaro et le 28e choix du Thunder avec McDaniels. Deux jeunes joueurs à développer, si l’argentin restera encore en Europe, JMD en revanche pourrait être sollicité dès cette année grâce à des prédispositions en défense.
New Orleans Pelicans
13e Kira Lewis Jr (PG)
Alors qu’ils possédaient trois choix au second tour, Griffin a rapidement fait le tri en ne conservant que leur choix au premier tour. Ce n’est pas sans rappeler que le tout nouveau coach Stan Van Gundy n’est pas venu pour encadrer une équipe de Highschool. En 13e place, voici donc le meneur Kira Lewis Jr, en provenance d’Alabama, il a démontré ses qualités de joueurs offensif grâce notamment à son handle et sa vitesse. Avec Ball, Bledsoe, Jackson et éventuellement NAW, aura-t-il suffisamment de temps de jeu ?
New York Knicks
8e Obi Toppin (F), 25e Immanuel Quickley (SG)
Qu’est-ce qu’ils nous ont manqué les fans des Knicks… Auraient-ils hué le choix de Toppin ? Pas sûr, surtout avec un new yorkais qui plus est! Au moins le front office a assuré avec un joueur explosif, spectaculaire et offensif capable de jouer différentes formes du pick and roll/pop. Des questions subsistent concernant sa défense, mais pour cela on fait confiance à coach Thibs. Quickley a été récupéré dans un échange avec le Thunder. Petit gabarit, mais une teigne en défense et un shoot diabolique en attaque. Les Knicks auraient-ils finalement réussi une draft ?
Oklahoma City Thunder
17e Aleksej Pokusevski (F), 34e Théo Maledon (PG), 37e Vit Krejci (G)
Le Thunder a tout simplement été incontournable lors de cette soirée. On décompte actuellement près de 17 choix au premier tour pour les six prochaines années ! Acteur majeur et impliqué dans plusieurs trades, Sam Presti a décidé de jouer le all in sur les européens. Arrêtons-nous (comme la famille de Poku) un instant sur la photo de la soirée !
Impossible de ne pas esquisser un sourire avec ces images complètement en décalage avec ce qui se fait chez les autres prospects. Mais voilà, le Thunder a obtenu le joueur qu’il voulait tant. En plus du meneur/intérieur serbe, s’ajoute le français Maledon qui a atterri au second tour. Le Thunder est en totale reconstruction, espérons que le français y prenne part et de la meilleure des manières possible.
Orlando Magic
15e Cole Anthony (G)
Un seul choix pour le Magic, qui a décidé de se lancer avec le fils de l’ancien NBAer Greg Anthony. Un joueur offensif au physique fragile, mais très talentueux. Très ému par sa sélection, ses proches n’ont pas manqué de fêter cet événement en compagnie d’un certain Spike Lee.
En dehors du fait que ce choix ait pu surprendre plus d’un, Orlando a terriblement besoin de frissons et de fraîcheur en attaque. Peut-être un coup de poker pour ramener un peu d’attention en Floride.
Philadelphie Sixers
21e Tyrese Maxey (SG), 49e Isaiah Joe (SG), 58e Paul Reed (F)
Beaucoup de nouvelles têtes au sein de la franchise des Sixers, coach, GM, joueurs, et l’intersaison est loin d’être terminée. Les fans ont donc pu observer les premiers moves réalisés par Morey. J-Rich est envoyé à Dallas en échange de Seth Curry. Les choix 34 et 36 sont lâchés afin de descendre dans la draft. C’est ainsi qu’ils se retrouvent avec le shooteur fou d’Arkansas Isaiah Joe, et le contreur insatiable de DePaul avec Paul Reed. Sans oublier le principal, la sélection de l’arrière de Kentucky Tyrese Maxey, un joli coup selon coach Cal qui affirmait sur ESPN que les équipes qui l’ont oublié vont s’en mordre les doigts.
Phoenix Suns
10e Jalen Smith (F/C), Ty-Shon Alexander (SG, non drafté, two way contract)
Pourquoi serait-on surpris ? Les Suns ont bien drafté Cameron Johnson en 11e position en 2019. Après avoir récupéré Chris Paul, Phoenix poursuit son projet « direction les Playoffs » avec l’acquisition d’un intérieur tonique, athlétique et capable de dégainer à 3-pts. Avec l’incertitude de re-signer Aron Baynes ainsi que Frank Kaminsky, le front office a donc privilégié le besoin au meilleur talent disponible. Dommage que Phoenix n’ait pas tenté de trade down pour récupérer des atouts.
Portland Trail Blazers
46e CJ Elleby (F)
Alors que des rumeurs insistaient sur l’intérêt des Blazer concernant Jay Scrubb, le front office s’est finalement tourné vers un solide joueur NCAA. Gros rebondeur et capable de shooter de loin, il ne faudra pas attendre des merveilles de ce joueur, qui devra sûrement ronger son frein comme beaucoup de jeunes au sein du roster des Blazers.
Sacramento Kings
12e Tyrese Haliburton (PG), 40e Robert Woodard II (F), 43e Jahmi’us Ramsey (SG)
Et si les Kings avaient enfin réussi une draft ! Pas sûr que le front office s’attendait à voir Haliburton descendre aussi bas. Bon choix. Le meneur est de capable de jouer off-ball aux côtés de Fox. Au deuxième tour, les Kings se sont jetés sur deux jeunes prospects avec un potentiel à exploiter. Woodard pourrait rentrer dans le moule d’un 3&D, et Ramsey comme un scoreur en sortie de banc. Espérons que le département de développement des joueurs à Sacto a subi une mise à jour.
San Antonio Spurs
11e Devin Vassell (SG), 41e Tre Jones (PG)
Les Spurs se sont montrés (comme souvent) très discrets durant cette draft. Pour la première fois depuis 1997, ils ont choisi un joueur dans la loterie. Tout cela est donc nouveau pour les texans, et ils ont décidés de se lancer avec l’arrière en provenance de Florida State. Vassell a beaucoup progressé en attaque lors de sa saison sophomore, tout en assurant en défense. Au deuxième tour, la sélection de Jones est une bonne pioche, un vrai winner et une peste en défense. Les Spurs avaient des besoins à l’intérieur mais ont préféré garnir leur backcourt (déjà bien fourni), en attendant de voir ce qu’il va se passer pour DeRozan.
Toronto Raptors
29e Malachi Flynn (PG), 59e Jalen Harris (SG)
Comme d’habitude les Raptors vont transformer ces jeunes prospects en machine de guerre sur le terrain prêt à se battre et à contribuer. Malgré la présence de Terence Davis, Matt Thomas et bien sûr des champions Lowry et VanVleet, le front office a tout de même choisi de sélectionner deux guards. Vont-ils les garder ? Est-ce un plan B ? En tout cas, on a hâte de voir Flynn à l’œuvre sous les ordres de coach Nurse.
Utah Jazz
27e Udoka Azubuike (C), 39e Elijah Hughes (SG), Trent Forrest (PG, non drafté, two way contract)
Le Jazz a choisi l’imposant Azubuike qui a marché sur la NCAA avec Kansas. Son physique et son activité sur le terrain semble avoir séduit les dirigeants pour en faire le backup de Gobert (Tony Bradley a été échangé). Hughes semble être une bonne pioche. Gros scoreur à Syracuse, il peut shooter, driver et jouer par séquence le pick and roll. Le roster étant déjà rempli de jeunes joueurs « inconnus », voici au moins deux joueurs aux CV bien connus.
Washington Wizards
9e Deni Avdija (SF), 53e Cassius Winston (PG)
Le front office des Wizards ne s’attendait pas à voir l’israélien à leur disposition à ce stade de la draft. Pas de remplaçant pour John Wall (Haliburton, Lewis, Anthony étaient disponibles), mais un joueur polyvalent dans les ailes et capable de créer pour ses partenaires. S’il solidifie son tir, c’est tout bon pour Beal & Co. La sélection de Winston est intéressante dans le sens que Washington a besoin de meneur de jeu et aussi de défenseur… On ne peut pas tout avoir, mais ce qui est sûr, c’est que Winston est un winner.