NBA Recap #4 : Conférence Est

Pour cette saison 2019-2020, Clutch Time vous propose chaque semaine de faire un petit point sur l’état de forme des équipes et des joueurs de la Conférence Est.

NBA Teams Power Rankings

Toronto Raptors (4-0)

Forts de quatre victoires cette semaine, les Raptors donnent un peu plus de relief à leur série actuelle de sept victoires. Les hommes de Nick Nurse se sont appuyer sur leur défense retrouvée (92,3 pts encaissés en moyenne cette semaine), et vient de reprendre la seconde place à l’Est aux Celtics. La nouvelle cuvée des champions s’est également illustrée à l’image de leur nouveau leader Pascal Siakam ainsi que la paire d’arrières Fred VanVleet et Norman Powell, qui endossent leurs rôles de lieutenants derrière le camerounais. Se servant de l’expérience de Marc Gasol et d’un apport intéressant des role-players Chris Boucher, Terence Davis et Rondae Hollis-Jefferson, Toronto conforte son statut d’outsider à l’Est, statut qui lui convient parfaitement pour le moment.

Indiana Pacers (3-1)

Indiana vient de remporter trois nouveaux matchs, subissant un seul revers face aux Sixers ce week-end après un match serré. Désormais dans le sillage des favoris à l’Est, Indiana fait ses preuves, notamment en défense, réputée difficile à manœuvrer (5ème de la ligue), mais aussi sur le plan offensif avec un jeu percutant et varié autour d’un effectif qui prend ses marques et ses responsabilités. Les recrues des Pacers, T.J. Warren, Jeremy Lamb gagnent en régularité derrière les inamovibles Domantas Sabonis, Evan Turner et Malcolm Brogdon. Alors qu’Indiana se prépare à accueillir prochainement le retour de son all-star, Victor Oladipo, nul doute que les adversaires des Pacers vont devenir redoutables au vue de la dynamique actuelle de l’équipe.

Boston Celtics (3-1)

Cette semaine s’est révélée plus concluante que la semaine dernière pour les Celtics qui viennent de remporter trois matchs pour une défaite en terrain new-yorkais face aux Nets. Mais Boston progresse sur le plan défensif, moins sur le plan offensif. Preuve en est la maladresse chronique aux tirs (31% à trois points) et un aveu d’échec significatif pour Boston qui se place légitimement parmi les favoris de l’Est mais qui reste dans ce secteur en dessous de la plupart de ses rivaux cette semaine. La marge de manœuvre des Celtics est encore assez large, en témoigne la qualité de l’effectif, privé d’un élément majeur, capable de répartir le scoring depuis Kemba Walker à Jayson Tatum, en passant par Jaylen Brown et Marcus Smart lorsque l’un ou l’autre est dans un mauvais soir.


Brooklyn Nets (3-2)

Avec six victoires sur ses neuf derniers matchs, les Nets connaissent un pic de forme leur permettant d’occuper solidement la septième place à l’Est. Avec un collectif retrouvé et un jeu plus varié. Il reste néanmoins du déchet qui peut coûter cher dans des fins de matchs serrées (face à New York ou Cleveland) mais on peut désormais parler de dynamique positive pour Brooklyn depuis quelques temps. les Nets s’en remettent à leurs individualités en l’absence de Kyrie Irving c’est le meneur Spencer Dinwiddie qui connaît un pic de forme depuis plusieurs jours et porte Brooklyn avec réussite bien aidé par le pivot Jarrett Allen et l’adresse un peu mieux de Joe Harris.

Charlotte Hornets (2-1)

Les Hornets viennent de mettre fin à une série de cinq défaites de suite. Avec deux victoires face aux Pistons, autre formation en proie aux difficultés, Charlotte prend une bouffée d’oxygène après une grosse défaite face au Heat et une adresse douteuse lors de la réception de Motor City (23% tirs primés). Au-delà de l’adresse pas toujours au rendez-vous, la présence au rebond laisse également à désirer (environ dix prises de moins cette semaine que l’adversaire). Cette équipe des Hornets a tout de même le mérite d’exister cette saison à l’Est autour de ses jeunes Devonte’ Graham, Miles Bridges, PJ Washington et Malik Monk qui se sont montrés cette semaine sous leurs meilleurs jours alors que Terry Rozier se cherche encore.

Orlando Magic (2-2)

Orlando vient de passer une semaine mitigée, au sortir d’un road-trip éprouvant, au cours duquel le Magic n’a remporté qu’un seul match à Cleveland. La défaite à domicile face à Toronto (83-90) illustre parfaitement cette dynamique, en grande difficulté avec leur adresse aux tirs et des deuxième mi-temps bien mal-maîtrisées. Sur le plan offensif l’équipe ne trouve pas la bonne combinaison parmi les joueurs dont elle dispose mais elle parvient paradoxalement à tenir défensivement en limitant la réussite de ses adversaires mais sans réussir à trouver le juste équilibre. Privés de leur intérieur all-star Nikola Vučević, c’est Evan Fournier qui se débrouille comme il peut pour assumer ce nouveau statut malgré le manque de soutien offensif régulier et suffisant.


Detroit Pistons (2-2)

Detroit termine la semaine sur un bilan équilibré de deux victoires pour deux défaites mais plusieurs déceptions au compteur. Face aux Hornets, les Pistons n’ont pas réussi à capitaliser sur une belle victoire face à Orlando. L’équipe se cherche encore dans le jeu et ses motivations pour la saison restent floues même si le retour de Blake Griffin fait du bien à coach Casey.
Trop irrégulière, l’équipe du Michigan est à l’image de ses joueurs à commencer par Andre Drummond, dont le rôle dans les ballons captés n’est plus à prouver mais dont le rendement offensif laisse perplexe. C’est donc les arrières Derrick Rose et Luke Kennard qui ont livré de belles performances sans pour autant peser suffisamment sur les résultats pour éviter les défaites.

New York Knicks (0-4)

New York reste coincé dans le bas du tableau avec quatre nouveaux revers, respectivement contre Brooklyn, Toronto, Philadelphie et Boston et une série de six défaites de rang. L’avant-dernière attaque de la ligue tarde à trouver le rythme, avec une attaque-défense souvent dépassées et en manque de régularité. David Fizdale, dont les jours sont comptés désormais, peine à installer de la continuité dans le groupe et avoir une ossature suffisante pour enfin gagner des matchs. De minces progrès ont été accomplis depuis le début de la saison mais cela reste insuffisant, la faute sûrement à un niveau plus que douteux des joueurs majeurs, à l’image du jeune R.J. Barrett et des cadres Julius Randle, Taj Gibson et Marcus Morris dont le rendement reste questionnable alors que les plus jeunes tardent à s’imposer dans cet environnement sportif calamiteux.

Atlanta Hawks (0-4)

Atlanta termine la semaine avec un bilan de quatre défaites. Les Hawks restent sur une série inquiétante de neuf revers de suite pour seulement deux victoires sur le mois de novembre. L’équipe pointant au vingt-septième rang des meilleures défenses de la ligue (117.1 points encaissés), les lacunes défensives ne passent guère inaperçues à l’image du match face à Minnesota mardi, bien que l’équipe ne soit pas non plus en veine offensivement, notamment face à Indiana. Des joueurs pas souvent impliquée notamment au rebond et qui laissent des espaces ouverts aux artificiers adverses, quoi de plus logique aux vues des équipes affrontées cette semaine, les Hawks s’en remettent au talent de leur jeune meneur, Trae Young, dans son année sophomore, qui vient de réaliser une semaine exceptionnelle, sur la feuille de match seulement.


Classement Conférence Est


NBA Players Power Rankings

Giannis Antetokounmpo – Milwaukee Bucks

34.8pts – 11.3rbd – 4.0ast – 1.5blk

Semaine encore monstrueuse pour le grec qui fait encore grimper son rendement offensif, en prenant plus de tirs à trois points alors que son lieutenant Middleton revient de blessure. Même si l’adresse n’est pas encore au rendez-vous et qu’il reste du travail sur la technique et le tempo, Giannis nous offre encore de sacrés fessées sur ses adversaires, à l’image de ses vingt minutes de jeu face aux Hornets récompensées de 26 points et 9 rebonds. Jusqu’où s’arrêtera le grec, qui trône bien seul au sommet de la conférence sur le plan individuel et collectif.

Spencer Dinwiddie – Brooklyn Nets

26.0pts – 3.8rbd – 7.8ast

Le meneur remplaçant des Nets est très certainement à l’origine du rebond de la franchise depuis l’absence de Irving. Avec 25 points par match et près de 9 passes pour ses coéquipiers, le natif de Los Angeles fait presque oublier à lui seul les performances du meneur all-star et surtout la première partie de saison mitigée à laquelle on avait été habituée. Depuis sa nomination au poste de titulaire face à Denver, le joueur a vu son équipe redresser la tête. Nul doute que Kyrie Irving devra marquer son territoire pour lui reprendre les minutes méritées depuis deux semaines.

Trae Young – Atlanta Hawks

38.0pts – 3.5rbd – 7.3ast – 50.0% 3pts

Malgré ce bilan famélique de quatre défaites, le jeune Trae Young vient de terminer la semaine sur un nuage offensivement. avoisinant les 40 points inscrits, le joueur de 21 ans fut probablement le seul joueur à tenir tête individuellement au rendement de James Harden sur la côté ouest. Si on se penche sur les pourcentages aux tirs, Young sort sa meilleure semaine depuis l’ouverture de la saison et les deux victoires inaugurales des Hawks. Mais malgré cette débauche d’énergie, le sophomore n’est pas récompensé pour ses efforts même s’il prend sa part de responsabilité dans ces échecs.

(Mentions honorables)

T.J. Warren – Indiana Pacers : 23.5pts – 2.8rbd – 60.7% FG 66.7% 3pts
Pascal Siakam – Toronto Raptors : 25.3pts – 8.3rbd – 3.8ast – 1.3stl
Evan Fournier – Orlando Magic : 24.5pts – 3.3rbd – 2.3ast – 1.8stl
Zach LaVine – Chicago Bulls : 27.5pts – 4.0rbd – 5.0ast – 1.7stl – 1.0blk


Focus sur Jarrett Allen (Brooklyn Nets)

La saison de la confirmation pour le pivot new-yorkais ? À en croire les médias américains, l’intérieur semble jouer à un tout autre niveau depuis cette saison, avec des statistiques en hausse (11.6 points, 10.5 rebonds cette année contre 10.9 points et 8.4 rebonds l’année dernière) qui coïncident avec une prise de conscience du joueur en ses capacités et un rôle qui commence à lui convenir. Plus appliqué dans l’adresse, le jeu et la présence défensive, Jarrett Allen devient également un poison par intermittence dans les raquettes adverses, offrant de nouvelles solutions de jeu à son équipe qui en aura grandement besoin cette année aux vues des objectifs fixés en pré-saison après un recrutement ambitieux. Certes le nouveau cinq des Nets n’est pas le plus talentueux ni le plus attendu individuellement mais force est de constater que son apprentissage au côté du vétéran DeAndre Jordan peut expliquer cette soudaine confiance du joueur. Avec des progrès dans son adresse (au tir et au lancer) ainsi que son positionnement offensif pas toujours judicieux et des déplacements encore en rodage, Jarrett Allen a encore du chemin à parcourir avant de devenir aussi important que Jordan à son pic avec les Clippers. Néanmoins si les Nets connaissent depuis quelques rencontres une bonne dynamique de victoires, ils le doivent en partie au joueur qui, sur les parquets, prend de l’envergure (15 points et 13.6 rebonds sur les cinq dernières rencontres).


Le Cinq Majeur de la Semaine

Meneur Arrière Ailier Ailier-fort Pivot
Trae YoungSpencer DinwiddieT.J. WarrenGiannis AntetokounmpoJoel Embiid

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