À moins d’un an des Jeux Olympiques de Tokyo, Clutch Time vous propose, à travers une série d’articles, de revenir sur des grands moments de basket à jamais gravés dans l’histoire des jeux.
Cette semaine Clutch Time nous ramène aux Jeux de Séoul en 1988. Pour cette 24ème édition des Jeux, américains et soviétiques vont une nouvelle fois s’écharper en demi-finale du tournoi olympique, offrant un verdict inattendu à l’issue duquel, les instances du basket autoriseront les américains à envoyer leur joueurs professionnels.
Séoul 88, entre Boycott et Dopage
S’il y a bien une image à retenir en 1988 à Séoul, c’est bien celle de l’athlète canadien Ben Johnson, sprinter sulfureux des années 80 qui remportera l’or sur 100m devant son grand rival et légende de son sport Carl Lewis. Le nouveau recordman du monde de la distance se verra retirer sa médaille d’or deux jours plus tard après un contrôle positif à un stéroïde anabolisant, laissant une trace indélébile sur sa discipline.
Organisés pour la première fois en Corée du Sud, l’évènement fut de nouveau le théâtre de dissensions politiques entre le pays organisateur et sa soeur au nord, qui décidera de boycotter ces jeux au motif qu’elle aurait dû être également retenue pour organiser l’évènement conjointement avec le sud. Soutenue par d’autres pays dont Cuba, il s’agira de la quatrième édition consécutive des Jeux, boycottées par plusieurs nations pour des motifs étrangers au sport.
Et le basket dans tout ça ?
Pour ce douzième tournoi olympique de basket, le public retrouve enfin les meilleures sélections nationales au grand complet. En effet depuis 1976 et les Jeux de Montréal, soviétiques et américains ont pris soins de s’éviter en refusant de participer à l’une des deux dernières éditions de 1980 et 1984, organisées respectivement à Moscou puis Los Angeles. Seize ans donc que Team USA n’a plus croisé la route des basketteurs soviétiques depuis le triste incident de la finale des Jeux de Munich. Les deux équipes ont cependant remporté, trois des quatre dernières médailles d’or aux Jeux et s’avancent comme les grandes favorites du tournoi aux côtés également de la nation montante du basket, la Yougoslavie. Un tournoi qui s’annonce dès lors comme l’un des plus passionnant de son histoire.
Team USA pour le doublé
Depuis 1976 et la victoire aux Jeux de Montréal, les américains sont parvenus à effacer le traumatisme de Munich. Le boycott des Jeux de Moscou et la victoire d’il y a quatre ans sur leur territoire ont offert aux américains les arguments pour réaffirmer leur rôle de nation du basket dans le monde.
Afin de ne pas reproduire les même erreurs, la sélection olympique cherche désormais à inciter, par tous les moyens, ses meilleurs joueurs universitaires de participer au tournoi olympique afin de présenter une équipe la plus compétitive possible alors que l’écart entre les USA et le reste du monde s’est considérablement réduit au fil des décennies.
En 1988, John Thompson, coach universitaire des Hoyas de Georgetown, doit bâtir cette sélection olympique américaine. Ancien joueur des Celtics dans les années 60, il remporta notamment deux bagues de champions au côté de Bill Russell puis deviendra entraîneur en High School à Saint Anthony (Idaho). Thompson connaîtra le succès en tanr qu’entraîneur en NCAA, avec la fac de Georgetown entre 1972 et 1999 avec laquelle il terminera champion en 1983 et aura notamment sous ses ordres Patrick Ewing, Dikembe Mutombo, Alonzo Mourning ou encore Allen Iverson pour ne citer qu’eux. Toutefois il ne s’agit pas de sa première expérience avec Team USA, John Thompson fut également assistant coach lors du sacre en 1976. Il connaît bien la maison et emmène à ses côtés George Raveling (USC), ancien militant des droits civiques aux côtés de Martin Luther King et Mary Fenlon, fidèle assistante de Thompson à l’université de Georgetown et première femme à faire partie du staff de la sélection olympique américaine de basket.
Parmi les joueurs que Thompson emmène avec lui en Corée, on retrouve les futurs Hall of Famers David Robinson (U.S. Naval Academy) et Mitch Richmond (Kansas State), le champion universitaire Danny Manning (Kansas) ainsi que Hersey Hawkins (Bradley), Charles D. Smith (Pittsburgh) et son homonyme Charles E. Smith (Georgetown) ainsi que Dan Majerle (Central Michigan). L’effectif est prometteur avec des joueurs déjà promis à un bel avenir en NBA à l’image de David Robinson, sélectionné en première position de la draft 1987 mais qui doit terminer son service militaire avec l’US Navy.
Team USA Basket 1988
La Grande équipe Soviétique
Après leurs deux troisièmes places consécutives en 1976 et 1980, le basket soviétique a su néanmoins conserver son statut international sur le devant de la scène en remportant le Mondial 1982 (face aux États-Unis) ainsi que trois nouveaux titres de champions d’Europe (1979, 1981, 1985). Seize ans après le premier sacre olympique de Munich, l’URSS partage néanmoins le haut de l’affiche du basket européen avec son terrible voisin yougoslave. Depuis quelques temps les deux frères ennemis se rendent coup pour coup en compétitions pour se départager le rôle de meilleure nation du basket derrière les États-Unis.
Dirigée d’une main de maître par Alexander Gomelsky, les vice-champions d’Europe s’avancent à Séoul avec un effectif taillé sur mesure pour y décrocher l’or. De retour aux manettes, le père du basket russe peut compter sur son expérience inégalée en terre soviétique (sept titres de champions d’Europe, deux titres mondiaux et trois médailles olympiques) même si le titre olympique résiste encore au sélectionneur qui entame sa quatrième campagne olympique.
Pour y remédier Gomelsky emmène avec lui en Corée une armada de joueurs d’exceptions. Plusieurs d’entre eux retiennent l’attention au premier coup d’oeil, des lituaniens Arvydas Sabonis (Žalgiris Kaunas), Šarūnas Marčiulionis (Rytas Vilnius) et Valdemaras Chomičius (Žalgiris Kaunas) et Rimas Kurtinaitis (Žalgiris Kaunas), aux russes du CSKA Alexander Volkov et Sergei Tarakanov, l’effectif compte également dans ses rangs l’ukrainien Alexander Belostenny (Budivelnyk Kiev), l’estonien Tiit Sokk (Kalev Tallinn) et le letton Igors Miglinieks (CSKA).
Alliant expérience et jeunesse à la fois, technique et puissance physique, cette cuvée de joueurs apparaît sur le papier comme l’une des plus talentueuse jamais réunie pour un tournoi olympique.
Des États-Unis invaincus face à des Soviétiques malmenés depuis le début du tournoi
Deux équipes s’affrontent en demi-finale, avec deux parcours légèrement différents. D’un côté les américains, sortis invaincus de leur poule, ont écrasé une faible équipe du Costa Rica (94-57) en 1/4 de finale pour rejoindre le dernier carré. Bien emmenés par le trio Majerle – Robinson – Manning, les États-Unis n’ont guère été inquiété que par le Canada (76-70) et le Brésil au premier tour (102-87) avant de dérouler face à la Chine (108-57) et l’Égypte (102-35). Invaincus, les joueurs américains affichent une moyenne de 97 points inscrits pour seulement 60 encaissés. Difficile alors d’imaginer une équipe capable de renverser cette équipe qui semble se diriger tout droit vers un dixième sacre.
Côté soviétique la copie rendue est moins reluisante. Dépassés d’entrée de jeu par les yougoslaves (92-79), les hommes de Gomelsky ne sont pas parvenus à reprendre la tête de leur groupe entre les victoires faciles face à l’Australie (91-69) et la Corée (110-73) et des succès plus serrés face à Porto Rico (93-81) et la Centrafrique (87-78). C’est en 1/4 de finale que l’Union Soviétique éprouvera toute les peines du monde pour venir à bout du Brésil (110-105) et d’un Oscar Schmidt de gala avec 46 points inscrits à 5/8 de loin ! Néanmoins les coéquipiers de Marčiulionis (prononcé Martchioulionis) sont toujours en vie dans ce tournoi et disposent encore d’une certaine marge de progression aux vues de leurs prestations.
Une première mi-temps sur les chapeaux de roues
Sur le papier l’affiche a tout d’une finale avant l’heure. La rivalité soviético-américaine est toujours vive même après seize ans sans s’être croisé aux Jeux. Du côté américain, Thompson reconduit son cinq habituel avec Charles E. Smith à la mène, Mitch Richmond au poste d’arrière, Dan Majerle à l’aile et une raquette Danny Manning, David Robinson. Absence non-négligeable, l’arrière Hersey Hawkins ne figure pas sur la feuille de match, blessé au premier tour.
Les Russes sortent également l’artillerie lourde avec un back-court Tiit Sokk – Šarūnas Marčiulionis, à l’aile on retrouve le joueur drafté par les Hawks d’Atlanta, Valeri Tikhonenko pour finir sur une terrible raquette Alexander Volkov – Arvydas Sabonis.
Le lituanien, est d’ailleurs au coeur d’une grosse controverse depuis quelques mois. Bien qu’aucun joueur de l’Union Soviétique ne soit autorisé à rejoindre la NBA, le pivot lituanien, drafté à l’été 1986 par Portland, se blesse gravement au tendon d’Achille droit un an avant les Jeux. Persuadés que le joueur ne reviendra pas avant un long moment en se soignant dans son club, l’Union soviétique autorise finalement Sabonis à rejoindre Portland pour y rencontrer les médecins de la franchise et soigner sa blessure qui le remettront plus rapidement sur pied. Malgré plusieurs contre-indications de ces derniers, Arvydas se juge suffisamment rétabli pour faire partie du voyage à Séoul. La polémique prend de l’ampleur, certains médias américains jugeant inadmissible qu’un joueur aussi important pour l’équipe soviétique puisse avoir été pris en charge et guéri par des soigneurs américains alors qu’il représente la principale menace dans le jeu russe.
Devant près de 7 000 spectateurs, quasiment tous acquis à la cause des américains, cette demi-finale démarre sur un très gros rythme de jeu. Les soviétiques emmenés par Marčiulionis font circuler le ballon à merveille et développent un jeu résolument porté vers l’attaque. Face à la rapidité des russes les américains opposent une agressivité et une défense rapprochée sur le porteur de balle pour couper les lignes de passes vers la raquette.
Très vite dépassés par le jeu rapide des hommes de Gomelsky, notamment en contre-attaque, les américains commencent à perdre la bataille au rebond et tardent à revenir défendre sur des joueurs russes qui s’écartent très souvent de la raquette pour allumer de loin.
Après moins de quatre minutes de jeu, les russes sont devant (10-4) après un premier tir à 3 points réussi par Marčiulionis, intenable depuis le début du match. Les USA insistent néanmoins sur le jeu intérieur en forçant parfois les pénétrations et les tirs sans trouver la faille. Ils doivent s’en remettre alors à leur défense agressive et les pertes de balles russes pour rester en vie.
Après deux tirs primés de Kurtinaitis l’URSS maintien l’écart alors que les américains se mettent de plus en plus à la faute pour stopper les tirs adverses. Danny Manning en fera d’ailleurs rapidement les frais, renvoyé sur le banc pour trois fautes concédées rapidement. À l’image de son jeu, lent et stéréotypé, les joueurs américains développent un basket trop individualiste et se font punir par le trio lituanien Kurtinaitis – Marčiulionis – Sabonis. Menés 16-9 après un nouveau trois points de l’arrière, les hommes de Thompson réagissent enfin grâce à David Robinson qui règle la mire. Sur une série d’attaque-défense express, les russes prennent le large par un nouveau tir derrière l’arc de Volkov (20-13), puis 23-15 après le troisième tir primé de Kurtinaitis. Malgré le bon travail à la mène du meneur de Georgetown, Charles E. Smith, les joueurs américains ne sont pas concentrés et alors qu’ils revenaient à 23-19, Marčiulionis puis Sabonis vont inscrire des paniers faciles. L’entente entre les deux joueurs est absolument fantastique sur le parquet.
David Robinson maintient la Team USA à flot grâce à de nouveaux lancers (27-24) alors qu’il reste huit minutes à jouer. Dan Majerle l’imite quelques secondes plus tard en attaquant le cercle et provoquant la faute de Volkov, offrant la première égalité du match aux américains depuis la première minute (27-27).
Mais les soviétiques ne relâchent pas la pression et après deux lancers de Kurtinaitis, suivis d’un panier de Sabonis sur une passe laser de Marčiulionis, les russes reprennent l’avantage au tableau d’affichage. Le jeu commence enfin à ralentir à six minutes de la fin, moment choisi par Robinson pour inscrire un tir en tête de raquette, auquel Sabonis répondra par un trois points. Kurtinaitis aggrave la marque seul à longue distance et les USA sont toujours menés 37-29 alors qu’il reste cinq minutes à jouer dans la première mi-temps.
Incapables de sécuriser convenablement le rebond, les américains se font marcher dessus, en particulier J.R. Reid qui livre un duel de haute voltige avec Volkov. Les rebonds, souvent captés par les russes, finissent par revenir dans les mains du génial Marčiulionis qui régale par des passes caviars pour Sabonis notamment. Le pivot lituanien inscrira deux nouveaux paniers à moins de trois minutes de la fin (45-35) alors que David Robinson sera le seul joueur américain à surnager en face. Après un nouveau floater du remplaçant Chomičius au buzzer, les russes sont devant 47 à 37 à la mi-temps, provoquant la stupeur dans la salle. Plus adroits et avec des joueurs en mouvement permanent, les Soviétiques font étalage de leur intelligence de jeu avec leur circulation de balle et leur capacité à trouver des espaces ouverts pour tirer. Sabonis réalise également un énorme travail dans la raquette et en contre-attaque.
Des américains en plein doute face à des soviétiques tout en contrôle
On se dit alors que les américains vont revenir le couteau entre les dents et refaire leur retard. Les discours de Thompson en première mi-temps et dans le vestiaire n’ont guère d’effets concrets sur le moral des joueurs. Les USA passent près de trois minutes sans inscrire le moindre point alors que Sabonis et Kurtinaitis en rajoute une couche (51-37). Il faudra attendre un tir salvateur à trois points de Richmond, invisible jusque là, pour voir les américains se réveiller. Reid prend enfin le dessus au rebond sur Volkov et après un dunk de l’ailier fort revoilà les américains à moins de dix longueurs (52-44). Plus présents au rebonds, les joueurs de Thompson élèvent le rythme de la seconde mi-temps en adoptant un pressing efficace sur les russes. Reid devient intenable et après un hook shot plein de maîtrise, il intercepte le cuir et part dunker en contre-attaque pour revenir à deux longueurs des russes (52-50). Les américains restent alors sur un run de dix points consécutifs après six minutes de jeu.
Mais c’était sans compter sur ce diable de Kurtinaitis qui va de nouveau inscrire un tir à trois points, le cinquième déjà, pour redonner l’avantage aux siens. Après une contre-attaque soviétique, conclue par Tiit Sokk les russes prennent le large (57-50). Les russes ne parviennent plus à rentrer leurs tirs malgré un jeu qui ne se crispe pas. Les USA en profitent par l’intermédiaire de Charles E. Smith puis des rentrants Vernell Coles et Willie Anderson (59-57). Le retour de Manning, absent quasiment toute la première mi-temps, fait un grand bien sur le plan mental et défensif de l’équipe notamment au rebond, domaine dans lequel Majerle se met en évidence. Malgré tout les États-Unis enchaînent les fautes personnelles, offrants de nouveaux lancers à Sabonis et Marčiulionis. Les russes parviennent tout de même à contrôler le match et le tableau d’affichage avec un rythme de jeu plus lent pour faire défiler les secondes plus vite. Après un nouveau panier de Volkov, suivi d’une faute, les russes sont toujours devant (65-57) après douze minutes de jeu.
Majerle commet alors une faute de débutant sur Kurtinaitis derrière l’arc, le lituanien, rusé, rentre deux lancers sur trois. Sur la remise en jeu américaine, Manning perd le ballon et Volkov envoie Marčiulionis en contre-attaque, provoquant la faute à six minutes de la fin. Les joueurs américains sont de nouveau dans le dur en cette fin de match et éprouvent d’énormes difficultés à rentrer leurs tirs. Toujours handicapés par les fautes à répétition, Marčiulionis, encore lui, offre un net avantage à cinq minutes de la fin (69-60). L’entraîneur américain s’agace depuis son banc et peste de plus en plus contre ses joueurs et l’arbitrage. Les USA finissent tout de même par revenir par l’intermédiaire de Majerle, Coles et Robinson, insuffisant néanmoins à moins de quatre minutes de la fin du match. L’URSS est toujours devant au moment d’entrer dans le money time (73-66) et Marčiulionis provoque une nouvelle perte de balle américaine, interceptant Vernell Coles et inscrivant deux nouveaux points.
Le regard noir, Dan Majerle envoie un sublime tir à trois points pour recoller à 75-69 mais Kurtinaitis lui répondra dans la foulée. John Thompson en profite alors pour prendre un temps-mort, lequel débouche sur une claquette-dunk de Robinson après un nouveau tir de Majerle. Avec deux minutes à jouer, les américains optent pour une défense tout-terrain sur les russes mais ne parviennent pas à concrétiser leurs débauches d’énergie malgré trois nouveaux points de Majerle. Kurtinaitis, encore lui, place un magnifique lay-up sur jeu rapide en transition (79-74) alors que le match part dans tous les sens. Dan Majerle prend le jeu à son compte mais rate de nouveau un tir à trois points à moins d’une minute de la fin.
Les dernière secondes du match n’y changeront rien, le pressing américain ne parvient pas à inverser la tendance et alors que Majerle et Anderson commettent de nouvelles fautes pour bloquer les remises en jeu soviétiques, Titt Sokk rentre un lancer-franc avant de voir Kurtinaitis clôturer le score à deux points (83-76) devant un Alexander Volkov qui exulte.
Une demi-finale maîtrisée de bout en bout et un rêve olympique qui se dessine
Les soviétiques viennent une fois encore de renverser les américains. Toutefois, contrairement à la finale controversée de Munich, cette victoire russe ne souffre d’aucune contestation, tant elle fût amplement méritée. Les hommes de Gomelsky ont su imposer leur jeu et un énorme rythme en première mi-temps auxquels les américains n’ont su répondre. Malgré un sursaut dans la deuxième mi-temps, les hommes de John Thompson n’avaient vraisemblablement pas la même envie et la même détermination sur le terrain pour venir à bout d’une très belle équipe soviétique, emmenée d’une main de maître par leur trio infernal. Kurtinaitis terminera meilleur marqueur du match avec 28 points (à 5/8 à 3pts) devant les 19 points de Šarūnas Marčiulionis et l’énorme chantier dans la raquette effectué par le grand Sabonis (13 points, 13 rebonds). En face hormis David Robinson (19 points, 12 rebonds) et le réveil en seconde mi-temps de Dan Majerle (15 points, 7 rebonds) la feuille de match des USA n’est guère reluisante.
Nouvelle désillusion pour le basket américain qui se consolera néanmoins avec la médaille de bronze face à l’Australie (78-49) et qui regardera de loin la finale opposant Soviétiques et Yougoslaves et le second sacre de leur bourreau (76-63). À l’issue de ces Jeux, le comité olympique américain en accord avec la fédération internationale de basket et après avoir convaincu la fédération américaine, décidera désormais d’envoyer non-plus des joueurs universitaires représenter les USA mais des joueurs professionnels issus des franchises NBA. Nous sommes alors à quelques années de voir naître la légendaire Dream Team de Barcelone.
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