NBA Recap #2 : Conférence Est

Pour ses débuts, Clutch Time vous propose tous les quinze jours de faire un petit point sur l’état de forme des équipes et des joueurs de la Conférence Est.

NBA Teams Power Rankings

Au Top


Boston Celtics (6-0)

Boston mène sa barque avec la manière. Avec six succès en six matchs (dix victoires consécutives déjà !), les Celtics trônent logiquement en tête de la Conférence après de beaux succès notamment à Charlotte et San Antonio. Brad Stevens peut s’appuyer sur son trio Walker-Tatum-Brown (65 points de moyenne), Jaylen Brown trouvant enfin ses marques, dans un effectif qui marche plutôt pas mal. Point noir néanmoins au tableau, la nouvelle blessure de Gordon Hayward (fracture de la main), dont le retour n’est prévu pas avant la fin décembre. Pour compenser cette absence c’est donc Marcus Smart qui a pris du grade, tournant à près de 16 points sur les quatre dernières rencontres. La fin du mois de novembre s’annonce tout de même très relevé pour Stevens et ses hommes qui vont jouer six fois à l’extérieur en huit matchs.

Toronto Raptors (4-2)

Autre équipe à s’être incroyablement illustrée depuis deux semaines. Les Raptors d’un road-trip de cinq matchs (dont un back-to-back) avec le plein de confiance et un bilan de quatre victoires pour deux défaites notamment face aux Lakers et aux Blazers. Cet été, alors qu’on annonçait une saison compliqué pour les champions en titre, Nick Nurse fait taire la critique du départ de Kawhi non-compensé. Les révélations Siakam, VanVleet, et à moindre degré Anunoby, confirment les espoirs placés en eux dès le début de saison et voilà la franchise canadienne solidement installé au quatrième rang à l’Est. Avec un calendrier à venir plutôt tranquille, Ibaka et Lowry, dont les retours sont prévus d’ici quelques semaines, n’ont pas de soucis à se faire car la franchise est solidement menée en leur absence.

Milwaukee Bucks (5-1)

Revoilà les Bucks 2018-2019. Après un début mitigé, Giannis et sa bande ont retrouvé la bonne formule pour enquiller cinq succès en six matchs en road-trip qui plus est. Que ce soit face aux Wolves, aux Clippers ou Pacers les daims ont retrouvé peu à peu leur jeu et leur adresse à l’image de son MVP qui domine plus que jamais. Derrière une attaque exceptionnelle, les Bucks n’ont subi qu’un revers à Utah, retrouvant le trio de tête de la conférence. Mauvaise nouvelle néanmoins pour Milwaukee qui sera privé du lieutenant Middleton, blessé à la cuisse et écarté pendant plusieurs semaines. Cette absence ne devrait néanmoins pas être un handicap trop important pour Budenholzer qui peut compter sur un Eric Bledsoe tout feu tout flamme et Brook Lopez qui retrouve ses marques.

Peut mieux faire


Orlando Magic (3-3)

Trois victoires, trois défaites (dont deux à l’extérieur), difficile de se positionner correctement pour le Magic. D’un côté les hommes de Steve Clifford ont su enrayer une série de quatre revers de suite, renversant au passage des 76ers et Spurs en déconfiture. D’un autre côté le rendement de certains cadres nous laisse sur notre faim. Vučević est par moment très inconstant avec son adresse, qui le prive évidemment de bonnes performances, notre Evan Fournier a connu un démarrage timide et semble enfin lancé cette saison (même si une rechute peut pointer à tout moment), enfin les espoirs autour de Gordon, Fultz ou Ross sont autant de quasi-déceptions dans ces premières semaines de saison régulière. Les Magics disposent d’une excellente défense mais d’une attaque famélique. Difficile de voir où le Magic avance pour le moment.

Brooklyn Nets (3-3)

Un road trip guère réussi pour Brooklyn avec trois défaites pour deux victoires (face aux Bulls hier). Les Nets ont néanmoins réussis à retrouver les premiers rôles à l’Est mais peinent encore à trouver de la régularité. Kyrie Irving a connu même une petite baisse de régime depuis trois matchs à cause d’une gêne à l’épaule. Cette situation tendue aux Nets n’est pourtant pas prêt de se résoudre, Caris LeVert ayant subi une opération du pouce (retour dans 4 à 6 semaines), Brooklyn voit son infirmerie se remplir dangereusement alors que les new-yorkais sont privés de K. Durant pour le restant de la saison et que plusieurs ont déjà connus des pépins physiques. S. Dinwiddie (24 points) parvient tout de même à seconder son meneur all-star mais la dynamique actuelle est plutôt incertaine.

Washington Wizards (2-3)

Une saison mauvaise en appelle une autre. Les Wizards ne parviennent pas à faire la bascule depuis le début de la saison, la faute à une défense catastrophique alors que plusieurs joueurs offensifs se mettent en avant. À l’image de son leader Bradley Beal, les hommes de Scott Brooks ont de la ressource sur le plan offensif mais contrairement à l’arrière All-star, plusieurs de ses ressources font preuve d’une trop grande irrégularité pour permettre à Washington de jouer les premiers rôles à l’Est. Privé encore un long moment de leur meneur emblématique, John Wall, les Wiz’ ne parviennent pas à relever la tête malgré les belles promesses incarnées par Thomas Bryant, Rui Hachimura ou encore le retour en grâce de Isaiah Thomas. Il va falloir du mental à cette équipe pour une fin de mois qui s’annonce aussi compliqué que le début.

Décevant


Detroit Pistons (1-5)

Pas grand-chose de positif à trouver dans les derniers résultats des Pistons. Hormis un succès face aux Knicks (rien d’étonnant), Detroit vient d’enchaîner quatre revers consécutifs (trois à l’extérieur) après un back-to-back fatal face aux Timberwolves puis le Heat. Le retour d’un Griffin encore convalescent (19 points en 27 minutes de jeu de moyenne) n’a pas permis d’inverser la tendance, alors que Drummond se démène toujours autant dans sa raquette mais perd petit à petit son impact sur les matchs par rapport à son début de saison. Il faut dire qu’avec l’intermittence de Derrick Rose et le seule Luke Kennard au scoring (20 points de moyenne), Detroit ne trouve pas de solutions et de variété dans son jeu. D. Casey espère un retour en forme rapide de Griffin et de Reggie Jackson dont le retour est prévu pour début décembre.

Philadelphia 76ers (2-5)

Après un début de saison idyllique, voilà que les 76ers se sont ramassés depuis deux semaines. Depuis leur première défaite face aux Suns, Joel Embiid & co. n’y arrivent plus. Le pivot, suspendu pendant deux matchs après son altercation avec KAT, n’a prit part qu’à cinq matchs des 76ers depuis novembre, alors que sa présence se faisait urgente. B. Simmons, T. Harris ou encore A. Horford ne parvinrent guère à inverser la tendance, Philadelphie perdant ses matchs de peu par moment (Utah, Denver, Cleveland). Avec cinq matchs hors de leurs bases, les 76ers ne furent guère épargnés non plus sur le plan du calendrier, mais cela devrait revenir à la normale d’ici la fin du mois. Néanmoins difficile de comprendre comment une telle situation a pu entraîner le déclin d’une équipe qu’on annonce pourtant comme un top 3 à l’Est.

Atlanta Hawks (2-5)

Malgré un début de saison encourageant, les Hawks ne sont pas parvenus à capitaliser sur une bonne dynamique. Privé de John Collins, suspendu pour infraction aux règles anti-dopage, et Kevin Huerter pour plusieurs semaines, Atlanta s’est vu privé de sa deuxième force de frappe offensive. Malgré les nouveaux cartons offensifs de Young (27 points de moyenne en sept matchs), et le retour au premier plan de Jabari Parker, les Hawks n’ont remporté que deux petits matchs depuis le début du mois, subissant notamment de gros revers à domicile face aux Bulls ou sur le parquet des Clippers la nuit dernière, devenant l’une des pires défenses de la ligue au passage. Néanmoins il faut reconnaître que leur calendrier n’était guère simple après un road trip de cinq matchs à l’Ouest qui se termine ce soir au Staples Center face aux Lakers.


Classement Conférence Est

NBA Players Power Rankings

Giannis Antetokounmpo

Retrouver l’ailier des Bucks dans ces mentions n’a rien de surprenant tellement le MVP en titre domine la conférence Est. Les stats du grec depuis quinze jours sont absolument ahurissantes avec plus de 33 points, près de 15 rebonds et 5 passes par match, Giannis se détache plus que jamais de la concurrence à l’Est dans la course au MVP. Son principal fait d’arme, son récital face aux Clippers (sans Kawhi) où il va finir tout proche du triple double avec 38 points, 16 rebonds et 9 passes, une machine.

Pascal Siakam

Décidemment Siakam impressionne par sa régularité et son omniprésence dans le jeu et la réussite des Raptors. Avec près de 26 points, 9 rebonds et 5 passes, l’ailier camerounais est même encore en lice cette année pour la meilleure progression de l’année. Ses matchs face aux Pelicans (44 points) et Portland (36 points) le place logiquement parmi les meilleurs joueurs de la quinzaine.

Bradley Beal

Certes les Wizards sont à la peine mais que dire des prestations de leur arrière depuis plusieurs jours. 30 points, 5 passes et 5 rebonds face aux Pacers, 44 points, 5 rebonds, 6 passes face aux Celtics et de nouveau 44 points et 10 passes face à Minnesota. Une moyenne affolante de 32 points par match et voilà Bradley Beal qui prend une autre dimension depuis une dizaine de jour même si les victoires sont absentes au bout de ces cartons.

(Mentions honorables)

Kyrie Irving (26.2pts / 4rbd / 6.8ast)
Domantas Sabonis (16.3pts / 15rbd / 4.5ast)


Focus sur Jabari Parker

Nouvelle équipe pour une nouvelle donne. Débarqué cet été à Atlanta, Jabari Parker veut tirer un trait sur ces dernières expériences ratées entre Chicago et Washington. Depuis son divorce d’avec les Milwaukee Bucks, l’ailier observe désormais de loin le succès de ses ex-coéquipiers. Handicapé par plusieurs blessures et des problèmes personnels, la carrière de l’ex-prodige de Duke a connu des hauts et des bas malgré quelques brèves performances qui ont inciter les dirigeants d’Atlanta à le signer cet été. Désormais le joueur veut se fixer, avec comme objectif de s’installer dans l’effectif des Hawks et de bénéficier d’un temps de jeu à la hauteur de son talent. Et ça marche plutôt pas mal, en témoigne ses dernières sorties, Parker tourne depuis le mois de novembre à près de 20 points, 8 rebonds et 2 caviars par match. Le joueur a pris du galon depuis la suspension de John Collins, ouvrant ainsi la voie à un poste vacant de lieutenant de Trae Young vacant, un poste que le jeune Jabari (24 ans seulement) a su s’approprier faisant un grand bien à des Hawks dans la tourmente.


MVP Rankings

Le Cinq Majeur début Novembre

MeneurArrièreAilierAilier-fortPivot
Kyrie IrvingBradley BealGiannis
Antetokounmpo
Pascal SiakamDomantas Sabonis

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