Chaque semaine Clutch Time vous propose un petit focus sur nos français de NBA et de G-League, afin de faire le point sur les performances de nos compatriotes outre-Atlantique.
Après le All-Star Break, la French Connection revient au top (sauf pour certains) alors qu’on vient d’entrer dans le sprint final de la saison régulière. Avec un All-Star Game à l’accent français pour la première fois depuis Tony Parker en 2014, nos derniers français en lice pour décrocher une place en playoffs avec leurs équipes, se sont plutôt bien illustrés depuis notre dernier bilan.
Les Tauliers
Nicolas Batum – Charlotte Hornets (12ème à l’Est) *
3.6pts (34.6% FG dont 28.6% à 3pts), 4.5rbds, 3ast, 0.8stl, 0.4blk (22 matchs)
Nicolas Batum n’a plus joué depuis le match à Paris face aux Bucks (le 24 janvier dernier), rencontre que le français avait débuté en tant que titulaire à la place de Miles Bridges. Depuis le trentenaire est mis de côté dans la rotation de James Borrego. Tandis que Miles Bridges et Cody Martin affichent désormais une forme intéressante, Batum n’a jamais semblé aussi loin d’un retour sur les parquets.
Evan Fournier – Orlando Magic (8ème à l’Est)
18.8pts (46.3% FG dont 40.8% à 3pts), 2.7rbds, 3.1ast, 1.1stl, 0.2blk (55 matchs)
Le mois de février sourit mieux à notre Evan Fournier qui reste sur trois dernières rencontres abouties avec deux victoires à la clé. Avant le All-Star break, le Magic d’Orlando avait mit fin à une série de trois défaites (8 revers sur les dix derniers matchs) en dominant Atlanta (136 à 125) puis Detroit (112 à 116) avec un Evan Fournier scoreur sur le premier match (22 points à 9 sur 17 au tirs dont 3 sur 8 derrière l’arc) et altruiste face aux Pistons (19 points et 3 passes dont deux interceptions et deux rebonds).
Le français n’a en revanche pas pu empêcher la défaite vendredi de son équipe face aux Mavericks de Dallas (122 à 106) et d’un Luka Dončić inarrêtable. En guise de consolation le français nous gratifie tout de même d’un match plein avec 28 points (10/19 FG dont 5/12 derrière la ligne) combinés à 2 rebonds, une passe et 2 interceptions, tandis que son équipe sombrait aussi bien attaque qu’en défense. Malgré tout, son entente avec le revenant Markelle Fultz à la mène semble enfin correspondre aux attentes de Steve Clifford et des supporters qui placent beaucoup d’espoirs sur le numéro un de la draft 2017.
Avec qu’un seul représentant lors du All-Star Weekend, Evan Fournier a pu se faire plaisir devant sa télé et récupérer pendant une semaine, l’occasion pour lui de se montrer assez critique (dans le bon comme dans le mauvais sens du terme) envers les derniers changements apportés au match des étoiles et sur les décisions des juges du concours de dunk, perdu par son coéquipier Aaron Gordon, concours remporté par le rival du Heat Derrick Jones Jr.
Je suis déçu parce que c’est injuste. Lorsqu’il a perdu contre Zach, je n’étais pas d’accord, mais il pouvait y avoir débat parce que Zach avait été incroyable aussi. Mais celui-là ? Je ne pense pas qu’il y ait autant d’arguments. Je pense que c’est tout simplement injuste. Je pense que des juges qui ne connaissent rien au basket et un juge de Miami, pour moi ça n’est pas juste. Ça montre que vous ne prenez pas ça sérieusement, et pour Aaron ça l’était.
via The Athletic
Maigre satisfaction néanmoins pour notre Fourmizz, le frenchie (798) a dépassé cette semaine face aux Mavs un certain Hedo Türkoglu (794) au classement des meilleur tireur derrière l’arc du Magic et va désormais s’attaquer au trio de tête du classement de la franchise floridienne, mené par Dennis Scott (981) et Nick Anderson (900)
Rudy Gobert – Utah Jazz (4ème à l’Ouest)
15.6pts (68.8% FG), 14.4rbds, 1.5ast, 0.6stl, 1.9blk (54 matchs)
Un récap très singulier pour Rudy Gobert qui sort d’une première expérience au All-Star Game extrêmement convaincante et méritée au regard de sa prestation. Au sein de la Team Giannis, notre Gobzilla a sorti l’artillerie lourde dans un match nettement plus rythmé et défensif que d’habitude (victoire de la Team LeBron 157 à 155). Rudy s’est déchaîné en attaque avec 21 points (mais zéro tentative derrière l’arc, défi perdu ?) à 10 sur 11, ajoutant 11 rebonds, 2 passes et un contre dans une rencontre vraiment intéressante du début à la fin.
Passé ce week-end de festivités, le français est de retour au quotidien de la saison régulière et avec deux défaites face au San Antonio Spurs (113 à 104) et les Houston Rockets (120 à 110), le Jazz digère mal les fêtes. Même s’il a été plutôt bon face aux Spurs et LaMarcus Aldridge (18 points, 14 rebonds, 2 passes et un contre), notre frenchie de Salt Lake city a éprouvé toutes les peines du monde à contenir le jeu des Rockets (et la défense de Robert Covington) terminant la partie avec 12 points (3/7 FG) et 6 rebonds seulement ! son plus faible total de prise de balle depuis le 26 octobre dernier.
Point WTF de ce match, la défense du pivot Rudy Gobert sur le meneur Russell Westbrook… la stratégie de Utah et de Quin Snyder pour défendre sur le small ball de Mike D’Antoni n’a pas vraiment été payante, le meneur de jeu texan finissant la partie à 34 points et y allant même de sa petite pique envers le français (une fois encore).
Ian Mahinmi – Washington Wizards (9ème à l’Est)
7.6pts (50% FG dont 20.8% à 3pts), 5.9rbds, 1.3ast, 0.8stl, 1.2blk (35 matchs)
On avait quitté le français sur deux très grosses prestations face aux Bulls et les Knicks, avec deux victoires à la clé et un Ian Mahinmi resplendissant en défense et sur le front de l’attaque. Face à Chicago, l’ancien Pacer va rentabiliser son temps de jeu avec 15 points inscrits (7/10 FG) en seulement 21 minutes de jeu, le tout agrémentés de 10 rebonds, une passe et une interception. Une prestation solide qui va l’inspirer le lendemain au MSG face aux Knicks (large succès 114 à 96), où Mahinmi va encore frôler le double-double (9 points et 10 rebonds) avec encore une présence défensive décisive pour son équipe et enchaîner un second succès de rang, le cinquième en deux semaines.
Les supporters du joueur ont pourtant connu un dur retour à la réalité après le All-Star break. Avec le retour de Thomas Bryant dans l’effectif des Wizards, Mahinmi a du partager d’avantage son temps de jeu et le scoring avec le pivot et l’allemand Moritz Wagner, au point même de voir son temps de jeu divisé par deux. Résultat, le joueur n’a eu que très peu d’occasion de se mettre en évidence une fois de plus et ce alors que les Wizards ont de nouveau perdu face à des équipes de bas de tableau. Face aux Cavaliers, le french Wizard a joué un peu plus de 15 minutes pour tout de même 5 points (1/3), 5 rebonds, 2 passes et 2 interceptions. Cette nuit, Mahinmi est même descendu à huit minutes de jeu (un point, un rebond et une interception).
Dans sa dernière année de contrat avec la franchise du district de Columbia, certains insiders avancent même l’idée que les Wizards pourraient négocier une rupture de contrat avec le joueur si ce dernier trouvait un point de chute plus intéressant d’ici la fin de la saison et en vue pourquoi pas de jouer les playoffs. Mais difficile du coup pour notre frenchie de s’asseoir sur un salaire aussi élevé (15 millions) alors qu’il sait pertinemment qu’il ne pourra pas négocier un salaire avoisinant dans une autre franchise. Affaire à suivre.
Les Apprentis
Timothé Luwawu-Cabarrot – Brooklyn Nets (7ème à l’Est)
5.7pts (42.6% FG dont 41.2% à 3pts), 2.3rbds, 0.5ast, 0.4stl, 0.1blk (30 matchs)
Soulagé de pouvoir prolonger son aventure avec les Nets jusqu’à la fin de la saison (et même jusqu’en 2021), Timothé Luwawu-Cabarrot joue désormais relâché et n’hésite plus à prendre sa chance. Plus motivé que jamais TLC a su conserver son état d’esprit irréprochable aux yeux de l’équipe et du staff des Nets et c’est la raison pour laquelle il est récompensé.
Je pense le mériter. Je pense que j’ai fait ce qu’il fallait. J’ai apporté l’énergie chaque jour. C’était une expérience qui m’a fait grandir, qui m’a aidé à comprendre beaucoup de choses et j’ai réussi à choper ce contrat, mais il faut que je continue de bosser. On vise les playoffs, des choses plus grandes qu’un contrat. Il faut continuer dans ce même état d’esprit.
Interview de Timothé Luwawu-Cabarrot pour Basket Infos
Même son de cloche du côté de la direction et de Kenny Atkinson, coach des Brooklyn Nets.
C’était toute l’organisation qui a poussé pour la signature de Timothé, mais moi j’ai été vraiment impressionné de cette volonté, de cette mentalité défensive. C’est vraiment un mec que j’aime bien, qui peut nous aider. Il joue 15 minutes par match pour nous maintenant. Je suis vraiment fan.
Interview de Kenny Atkinson pour Basket Infos
Une confiance que le français va s’empresser de rendre sur le terrain en réalisant d’abord un très bon match à Indiana (10pts, 2 rebonds et 2 interceptions) et une présence précieuse en défense sur les shooteurs des Pacers V. Oladipo, M. Brogdon et T.J. Warren. Plus discret offensivement face à Toronto (victoire 101 à 91 avec 2pts, un rebond et un contre), l’après All-Star break va sourire au français qui va réaliser sa meilleure prestation depuis ses 24 points sous le maillot des Sixers. Très présents des deux côtés du terrain face aux Hornets (victoire 115 à 86), le joueur va inscrire 21 points (7/12 FG dont 4/7 à 3pts) et 4 rebonds, finissant même meilleur marqueur de son équipe avec une évaluation de +19 et une très forte présence dans le jeu. Maintenant que Kyrie Irving est forfait pour la fin de la saison, un spot vient de se libérer pour le français qui bénéficie de menus responsabilités au scoring. Une situation inhabituelle mais qui semble portée ses fruits.
Frank Ntilikina – New York Knicks (13ème à l’Est)
5.9pts (38.5% FG dont 31% à 3pts), 2.2rbds, 3ast, 0.9stl, 0.3blk (50 matchs)
Peut-être un joueur à qui le All-Star break a fait du bien ? En tout cas on avait quitter notre Frankie dans une bien mauvaise posture lors de la réception des Wizards par les Knicks le 12 février (défaite 114 à 96), Frank Ntilikina ayant terminé la rencontre avec 3 passes, un rebond, une interception et zéro tir inscrit, le tout pour seulement 11 minutes de jeu. Mike Miller voulait faire réagir le français qui en a profité pour se montrer enfin à son avantage lors de la réception des Indiana Pacers vendredi dernier (défaite 106 à 98).
Avec 32 minutes de jeu et une place de titulaire pour remplacer Elfrid Payton, le natif d’Ixelles en Belgique, a inscrit 14 points (5/11 FG et 2/4 derrière la ligne) ajoutant également 2 rebonds, 2 passes et 2 interceptions, le tout avec une bonne défense sur son vis-à-vis Malcolm Brogdon et réalisant sa meilleure performance depuis un mois et demi. Une prestation couverte de louanges par son entraîneur qui a tenu à féliciter le meneur français
On reconnaît bien là le côté clivant du joueur qui nous rappelle à son bon vouloir des qualités évidentes mais qui nous laissent souvent sur notre faim. Les difficultés de la franchise new-yorkaise pour développer ses jeunes depuis plusieurs années, laissent penser qu’un autre cadre pour le joueur pourrait lui permettre de s’épanouir et de pratiquer un basket qui lui ressemble ou peut-être dans un rôle de sixième homme à l’avenir avec les Knicks ?
Elie Okobo – Phoenix Suns (9ème à l’Ouest)
4pts (39.6% FG dont 35.4% à 3pts), 1.6rbds, 2.1ast, 0.5stl, 0.1blk (47 matchs)
Semaine plutôt compliquée pour Elie Okobo qui a vu son temps de jeu dégringolé une fois encore lors des deux derniers déplacements des Suns. Avant le All-Star break le meneur de jeu nous avait gratifié d’une très grosse prestation face aux Warriors, terminant la partie avec 12 points (5/9 dont 1/4 derrière la ligne), 2 rebonds et 3 passes le tout avec 22 minutes de jeu dans la victoire des siens (112 à 106). Une très belle copie qui venait effacer la lourde défaite 48h plus tôt face aux Lakers (zéro point et 2 rebonds seulement pour le français).
Mais malgré ce réveil, la coupure d’une semaine aura eu raison du rythme de jeu de notre frenchie qui s’est retrouvé relégué cette semaine dans la rotation des Suns derrière Jevon Carter et Ty Jerome. Avec seulement six minutes de jeu en moyenne (défaite 118 à 101 face aux Raptors et succès 112 à 104 face aux Bulls), Okobo est revenu un mois en arrière avec seulement trois caviars distribués face à Chicago. Un constat qui rappelle que même si le joueur fait désormais partie du roster de Phoenix, il n’en est pas moins un joueur irrégulier aux yeux de son coach qui n’hésite pas à lui rappeler son manque de régularité.
Les Novices
Sekou Doumbouya – Detroit Pistons (9ème à l’Est)
6.8pts (39.5% FG dont 30.2% à 3pts), 3.4rbds, 0.5ast, 0.6stl, 0.2blk (31 matchs)
On en parle assez souvent mais c’est toujours difficile de voir un joueur français se heurter au Rookie Wall. Sorti de son rôle de titulaire par Dwane Casey avant la coupure d’une semaine, Sekou Doumbouya peine encore à retrouver une production offensive à la hauteur du mois de janvier. Avec seulement 4 points face aux Hornets (défaite 87 à 76) et 3 points à Orlando (défaite 112 à 116), notre rookie reste néanmoins une valeur sûre en défense pour Detroit qui continue de s’enfoncer dans la médiocrité. Pas le dernier habituellement dans les efforts, le jeune Sekou est clairement en train de se relâcher dans l’intensité selon son entraîneur et doit vite retrouver cette efficacité dans son jeu à commencer par l’attaque.
Doumbouya a en effet perdu en adresse (29.1% FG dont 25.9% à 3pts) et la confiance que son entraîneur avait placée en lui depuis le début de l’année. Malgré un retour dans le cinq majeur face à Milwaukee (défaite 126 à 106) et Portland (défaite 104 à 107) et un temps de jeu conséquent, le français balbutie encore son basket et fait même preuve de suffisance par moment. Face à Giannis Antetokounmpo en défense, le français a eu toute les peines du monde à tenir le rythme imposé par le MVP grec qui ne lui a pas laissé la moindre chance (8 points, 5 rebonds et 3 passes tout de même). Rebelote cette nuit où le français s’est fait marché dessus par un Carmelo Anthony record avec les Blazers (32 points) alors que l’ancien poitevin finira la rencontre avec 7 points, 3 rebonds et une interception.
Adam Mokoka – Chicago Bulls (10ème de Conférence Est)
7 matchs – 2.4 pts (41.2% – 42.9% à 3pts), 0.7 rbd, 0.1 ast, 0.3 stl
La percée du mois de février pour Adam Mokoka ! Après un cours passage en G-League, le temps de s’illustrer dans une double confrontation face aux BayHawks de Erie (26 points à 3/5 derrière l’arc, 5 rebonds, 3 passes et 3 interceptions), Adam Mokoka a fait son retour dans le roster des Bulls (de Chicago évidemment) pour bénéficier de son plus gros temps de jeu. Le français semble avoir enfin fait son trou dans l’effectif de Jim Boylen qui lui offre depuis deux matchs un rôle de remplaçant à part entière.
Avec 17 minutes face aux Phoenix Suns (défaite 104 à 112), le français a surtout démontré son impact défensif sur le terrain alors que son équipe sombrait offensivement. Il terminera la rencontre avec 2 points (1/2 FG), un rebond, une passe et une interception et avec l’une des meilleures évaluations côté Chicago (+12). Rebelote cette nuit où Adam a pu goûter à la victoire face aux Wizards (126 à 117), terminant avec 2 rebonds et 2 passes sans inscrire toutefois le moindre points (0/2 FG). On retiendra néanmoins que l’exploit réalisé face aux Pelicans il y a deux semaines a fait finalement pencher la balance en faveur du joueur dont le profil semble avoir tapé dans l’oeil de ses coéquipiers et du staff et qui devrait bénéficier d’un temps de jeu conséquent d’ici la fin de la saison
Je pense que la défense c’est vraiment ma force et ça le sera toujours. Et je pense que ça ramène une énergie assez différente au jeu, vraiment. J’essaye aussi de par ma défense de motiver tout le monde, d’apporter une vraie intensité. Mais les autres aspects de mon jeu, le tir, le dribble, les passes, ça va m’aider à pouvoir gagner du temps de jeu et de pouvoir m’imposer ici en étant polyvalent.
Interview d’Adam Mokoka pour Basket Infos
Vincent Poirier – Boston Celtics (4ème à l’Est) (Maine Red Claws)
1.8pts (42.3% FG dont 50% à 3pts), 1.9rbds, 0.3ast, 0.1stl, 0.4blk (16 matchs)
Faire preuve de patience. Voilà les maîtres-mots de Vincent Poirier qui n’a que très peu participé au jeu depuis le All-Star break. Avec seulement trois petites minutes disputées lors de la victoire des Celtics sur Minnesota (127 à 117), le français a terminé la rencontre avec 2 points et un rebond (offensif tout de même) pour une perte de balle. Difficile dans ses conditions de voir des motifs d’espoir chez le joueur qui ronge son frein depuis son arrivée dans la ligue et dont la situation ne va pas aller en s’arrangeant avec le retour très prochain de Robert Williams et les performances plus que convaincantes de l’allemand Daniel Theis depuis le mois de février.
Le profil du français ne semble pas faire l’unanimité aux yeux de Brad Stevens qui utilise très peu le français et qui semble même regretter de ne pas avoir offert un spot supplémentaire pour un joueur extérieur, tant la paire d’intérieur actuelle Enes Kanter – Daniel Theis fait le boulot depuis le mois d’octobre. Pour terminer néanmoins sur une note plus joyeuse, la chaîne Eurosport « Deux nuits avec », animée par Florian a pu rendre visite au frenchie de Boston qui s’est confié sur son parcours depuis ses débuts il y a neuf ans seulement dans le basket et son intégration avec sa compagne aux États-Unis dans l’univers ultra professionnel de la NBA.
Les Réservistes
Jaylen Hoard – Texas Legends (13ème de G-League)
(Portland Trail Blazers)
17.8pts (52.4% FG dont 21.1% à 3pts), 7.2rbds, 2.1ast, 0.6stl, 0.5blk (18 matchs)
Jaylen Hoard n’a donc pas été conservé par les Portland Trail Blazers, le contrat Two-Way du havrais n’ayant pas été prolongé par la franchise de l’Oregon qui l’a renvoyé aux Texas Legends. Un dernier très bon match face aux Pelicans de la Nouvelle Orléans (défaite 138 à 117), rencontre durant laquelle l’ancien de Wake Forest va inscrire 6 points (2 sur 3) et 2 rebonds en neuf minutes, n’aura malheureusement pas suffit à contenter une franchise NBA de donner sa chance au français pour le restant de la saison. Un coup d’arrêt pour celui qui s’était fait remarqué il y a quelques semaines encore par son impact et sa présence défensive sur les terrains de la grande ligue. Pas d’inquiétude néanmoins car Jaylen a su prouver sa valeur et démontrer ses qualités de bon défenseur qui pourrait inciter une franchise à tenter sa chance cet été.
De retour à Frisco (Texas) au sein de l’effectif des Legends, le frenchie n’a pas tardé à reprendre ses marques pour aborder la fin de saison en G-League. Toujours en course pour jouer les playoffs, les Texas Legends (6ème à l’Ouest) restent néanmoins sur une série de trois défaites. Jaylen Hoard va inscrire tout d’abord 13 points (4/7 dont 1/3 à 3pts), 6 rebonds, 3 passes décisives et un contre dans la défaite face aux South Bay Lakers (98 à 140) avant d’être mis un peu plus en difficulté avec son adresse face aux Vipers de Rio Grande Valley de William Howard (132-124), terminant la rencontre avec 8 points (3/7 dont 0/1 à 3pts), mais avec tout de même une belle activité dans le jeu (10 rebonds, dont 6 offensifs, 4 passes et un contre).
William Howard – Rio Grande Valley Vipers (25ème de G-League)
30 matchs – 13.1pts (49.1% FG dont 37.2% à 3pts), 5.4rbd, 2.5ast, 1.5stl, 0.7blk
Un seul match joué sous la tunique des Rockets pour William Howard depuis notre dernier récap. Entré en cours de match face aux Boston Celtics (victoire 116 à 105), le néo-texan a passé moins de deux minutes sur le terrain, le temps de profiter seulement de l’ambiance du Toyota Center en compagnie des autres joueurs en bout de rotation et puis c’est tout !
De retour avec les Rio Grande Valley Vipers, Howard s’est montré très discret cette semaine lors de la réception des Texas Legends (victoire 132 à 124), inscrivant seulement 3 points (0/4 derrière la ligne) mais faisant preuve une fois encore d’une belle activité en défense avec 7 rebonds, une passe, un contre et 3 interceptions. Lors de la défaite face au Hustle de Memphis (116 à 113), le natif de Montbrison a été l’un des joueurs les moins efficace offensivement sur le terrain, terminant avec 4 points, 3 rebonds, une passe, une interception et deux contres. Un retour difficile pour le joueur qui devrait néanmoins se ressaisir assez rapidement et retrouver des sensations en attaque.
Bonne semaine à toute la French Connection !