Draft d’expansion de la NBA : Clutch Time se met au défi !

Par Benjamin Gisse (@MagicBenJohnson) et Guillaume Gaborit (@Droopy_boooom)


Depuis l’arrivée des Charlotte Bobcats en 2004, aucune draft d’expansion n’a été opérée en NBA. Et si les rumeurs d’expansions augmentent depuis quelques années, Adam Silver, le commisionner de la NBA a toujours été clair : il va falloir attendre. Cependant, la saison NBA terminée, Clutch Time décide de passer outre les décisions de Silver… en réalisant une draft d’expansion !


Présentation des deux équipes

Deux hommes, deux propriétaires/general managers à la tête de deux nouvelles équipes NBA. Benjamin d’un côté, Guillaume de l’autre.

Avant de passer aux différentes règles de cette draft d’expansion et à la sélection des joueurs, regardons où les deux GM vont s’installer :

Benjamin : Le basket professionnel a quitté la ville de Louisville depuis 1976. C’était à l’époque la fusion de la NBA et de l’ABA. 4 équipes ABA sont passées dans la grande ligue (Nets, Spurs, Nuggets, Pacers). Pourtant considérés comme l’une des meilleures équipes de l’histoire de la ABA, les Colonels du Kentucky, eux, n’ont pas réussi. Depuis, Louisville est en attente. Louisville patiente avec une université qui a su évoluer et devenir l’une des plus grosses facs des Etats-Unis, avec une salle qui peut devenir la plus grande de la NBA (22 000 places) et surtout avec une fanbase incroyable qui permet à Louisville d’être l’université avec les plus gros revenus sur le basketball des Etats-Unis. C’est ainsi que le retour du basketball professionnel opéra à Louisville, 44 ans après, sous le nom des Louisville Boxers, en référence à Mohammed Ali, légende du sport née à Louisville.

Guillaume : Enfin ! Après douze ans d’attente, les fans des « Sonics » vont retrouver leur équipe tant regrettée. En effet, pour cette expansion, je sélectionne une des villes les plus importantes des États-Unis : Seattle. Elle compte déjà plusieurs équipes sportives professionnelles (Seahawks, Mariners, Sounders, Storm et bientôt Kraken), mais il est temps de ramener une équipe NBA dans la ville. Créés en 1967, les SuperSonics ont remporté un titre en 1979, marqué les 90’s mais n’ont pas eu la chance de profiter pleinement des jeunes prodiges comme Kevin Durant et… Johan Petro ! Les débuts d’une expansion team sont souvent désastreux, mais l’engouement pour le retour des Sonics ajoutera une toute autre saveur.


Les règles de cette draft expansion

  1. Les deux nouvelles équipes devront choisir 15 joueurs sous contrat et 2 joueurs en two-way contracts. Les 15 joueurs seront 14 joueurs actuels plus n’importe quel rookie se présentant à la draft 2020.
  2. Chaque équipe aura 8 joueurs verrouillés. Les deux GMs ne pourront pas les sélectionner.
  3. L’ordre de la sélection sera décidé sur un pile ou face. Celui qui a gagné le pile ou face sélectionnera en premier, et le perdant sélectionnera le rookie en premier.
  4. A l’inverse d’une vraie draft d’expansion NBA, tous les joueurs (ou presque) peuvent être sélectionnés ! Il y aura 5 types de joueurs :
    • Joueur verrouillé par sa franchise NBA. Impossible de le sélectionner. (La liste des joueurs verrouillés est disponible dans les fichiers Excel en fin d’article)
    • Joueurs sous contrat mais non verrouillé par sa franchise. Possibilité de le sélectionner avec son contrat actuel.
    • Joueur n’étant plus sous contrat et n’étant pas verrouillé. Son contrat sur la saison 2020/21 sera obligatoirement sa moyenne de points sur la saison 2019/20 en millions de dollars.
    • Two-way player. Possibilité de le prendre, sous la forme d’un two-way (2 maximum par équipe) ou de le signer sur un vrai contrat (moyenne de points NBA sur la saison 19/20 en millions de dollars) .
    • Joueur partant à la retraite. Impossible à sélectionner.
  5. Pas de limite de choix par équipe. Les deux GMs peuvent prendre un ou plusieurs joueurs d’une même équipe.
  6. Les rookies auront les contrats de vrais rookies, basés sur des estimations. Le rookie sélectionné en premier sera considéré comme un premier choix de draft, et le rookie sélectionné en deuxième comme un second choix de draft.

Quel coach pour chaque équipe ?

Avant de passer à la sélection des joueurs, nos deux general managers auront la lourde tâche de choisir le coach de leur équipe.
Entre stratège et meneur d’hommes, quel profil correspond le mieux à leurs idées ?

Benjamin : Le choix a été très compliqué. Beaucoup de coachs pouvaient venir s’asseoir sur mon banc. Je n’aime pas les ex-joueurs en reconversion en général, et dans un contexte d’expansion, je prendrais un risque énorme ! Je me rabats sur un choix plutôt raisonné : Jama Mahlalela, coach des 905 (G-League des Toronto Raptors) aux qualités de développement absolument monstrueuses et au jeu très adapté à cette NBA moderne, avec beaucoup de profils 3&D et du jeu small ball avec des joueurs ultra polyvalents. Présent au sein des Raptors depuis un peu plus de 7 ans (il a 40 ans), il représente la stabilité à l’état pur, avec un parcours dont je vous conseille la lecture.

Guillaume : Kenny Atkinson n’a occupé le poste de Head Coach qu’avec une seule équipe : les Nets. Bien que son bilan soit peu flatteur (118 victoires pour 190 défaites), il a réussi l’exploit de redresser une franchise aux abois après des années d’ingérence au niveau du salary cap et des choix de draft donnés sans protection. En Playoffs dès sa troisième saison sur le banc des Nets, Kenny Atkinson possède les bases pour développer un jeu collectif tout en laissant les individualités s’exprimer. Ce que je retiens également de cet exercice 2018-19, c’est l’ambiance et l’énergie que dégageait cette équipe des Nets. Je veux retrouver cette joie de vivre au sein des Sonics, surtout avec des joueurs qui ont été forcés de quitter leur ancienne équipe.

La sélection des joueurs !

C’est parti pour cette draft d’expansion !
Le tirage au sort a eu lieu, et c’est Guillaume qui a le privilège de débuter la draft.
Benjamin aura donc le choix du rookie en premier.
Place aux choix !

1.1 – Harry Giles (22 ans, PF, Sacramento Kings)

Guillaume : J’utilise mon tout premier choix pour un jeune joueur (22 ans), au potentiel très intéressant mais pas encore exploité ni développé. L’environnement des Kings n’est pas toujours réputé comme stable pour qu’un jeune joueur puisse s’y épanouir, c’est donc à Seattle et sous les ordres de Kenny Atkinson que Giles va pouvoir enfin montrer régulièrement sa qualité de passe et son sens du placement en attaque. Il alternera entre les postes 4 et 5 en fonction des matchups. Avec seulement 94 matchs disputés depuis sa draft en 2017, il va falloir également doter Seattle d’un solide staff médical !

1.2 – Jeremy Lamb (28 ans, SF, Indiana Pacers)

Benjamin : « High risk high rewards sur Giles ! », mais j’aime l’audace ! Mon premier choix de cette draft d’expansion se porte sur Jeremy Lamb, que les Pacers n’ont pas gardé à cause de son opération au genou. Je ne m’attends pas à un niveau All-Star mais c’est un joueur au talent sûr qui contribuera grandement sur le poste 2/3. Joueur complet, Jama Mahlalela aime beaucoup ce type de joueur au profil « 3&D » et athlétique !


Harry Giles, ex-joueur des Kings, sélectionné avec le premier choix de cette draft d’expansion, aura à cœur de devenir la superstar de Seattle.
© Photo par Rob Carr / GETTY IMAGES


2.1 – Taurean Waller-Prince (26 ans, SF, Brooklyn Nets)

Guillaume : Voici un joueur d’équipe qui pourra parfaitement rentrer dans les plans de jeu d’Atkinson. Un ailier capable de switcher sur les postes 2-3-4, avec la possibilité de sanctionner à 3-pts. « TWP » aura la confiance du staff en attaque bien qu’il devra améliorer son pourcentage aux tirs, et être plus agressif vers le cercle afin d’obtenir plus de voyages sur la ligne des lancers-francs. En 2017, ses Playoffs avec les Hawks ont été très intéressants, ce joueur se révélera utile dans les situations les plus tendues.

2.2 – Kelly Olynyk (29 ans, PF, Miami Heat)

Benjamin : J’adore Kelly Olynyk et son apport sur le jeu collectif. Défenseur sous-estimé, il est capable de faire des folies offensivement, notamment sur le tir longue distance (40.6% cette saison !). Son TS% est d’ailleurs en constante progression depuis son arrivée dans la ligue, avec un record de 62.1% cette saison. Mouvement avec et sans ballon, jeu de passe, menace constante, il est parfaitement complémentaire avec Lamb et peut jouer 4 et 5. Par-fait !


3.1 – Jordan Clarkson (28 ans, SG, Utah Jazz)

Guillaume : Ça commence, le premier joueur de ma liste qui me passe sous le nez, bye Kelly ! Je me tourne donc maintenant vers un scoreur. Depuis 2014, on ne sait toujours pas si Clarkson est capable d’endosser les responsabilités d’un meneur de jeu sur toute une saison. Ce que l’on sait en revanche, c’est qu’il n’a pas froid aux yeux. Ses Playoffs avec Utah ont été satisfaisants et il ne faut pas oublier qu’il a vécu, à sa manière, les Finales 2018. Atkinson a réussi à libérer les arrières D’Angelo Russell et Spencer Dinwiddie, peut-il réussir avec Clarkson ?

3.2 – Delon Wright (28 ans, PG, Dallas Mavericks)

Benjamin : Dis comme ça, ce n’est pas le joueur qui fera rêver les spectateurs du « KFC Yum! Center », mais Delon Wright est typiquement le joueur qui colle avec la mentalité et le coaching de Mahlalela. Combo guard capable de tout faire sur un terrain, il possède également un certain avantage physique. Défensivement, il est vraiment plus que correct, et sera l’une des ancres défensives sur les postes arrière. Et avec qui a-t-il commencé sa carrière ? Jama & les Raptors.


4.1 – Monte Morris (25 ans, PG, Denver Nuggets)

Guillaume : J’aime bien Delon mais je choisis un meneur de jeu sur qui je peux compter dans les moments chauds. Remplaçant à Denver, Morris a démontré qu’il pouvait prendre feu sur quelques séquences. Très solide à mi-distance, capable de jouer le pick and roll, ce joueur de 25 ans va pouvoir endosser plus de responsabilités en attaque avec Atkinson. Si jamais son rôle doit rester celui d’un 6e homme, pourquoi pas emprunter la route d’un Lou Williams.

4.2 – Cory Joseph (29 ans, SG, Sacramento Kings)

Benjamin : Monte Morris est un joueur que j’aurais pu choisir, dommage… Mais j’ai jeté mon dévolu sur Cory Joseph dans le même optique que Delon Wright : il sait tout faire et peut facilement alterner sur les postes 1 et 2. Cependant, pour ne pas faire vraiment doublon avec Wright, je le prends dans une optique un peu plus défensive malgré le fait qu’il puisse être porteur de balle avec aisance. C’est dans ce domaine défensif qu’il apportera le plus à Louisville.


Monte Morris (n°11) et Cory Joseph (n°9), deux membres des deux nouvelles franchises, tous deux sélectionnés au 4ème tour de la draft d’expansion NBA.
© Photo par Lachlan Cunningham / GETTY IMAGES


5.1 – Aron Baynes (33 ans, C, Phoenix Suns)

Guillaume : Je sors enfin de mes critères pour choisir un solide vétéran. Des kilos, de la taille, de l’expérience mais surtout du shoot. Essentiel pour pouvoir rester sur le parquet de nos jours, l’Australien présente les qualités requises pour un stretch five. Sa capacité à s’écarter a été très bénéfique cette saison pour les Suns. Il pourra être aligné aux côtés d’Harry Giles, ce sera à Atkinson de créer une connexion in/out entre les deux intérieurs.

5.2 – Tristan Thompson (29 ans, C, Cleveland Cavaliers)

Benjamin : Il en fallait un. Un poste 5 qui a le jeu difficile de récupérer tous les rebonds. Et même si « TT » pourrait se développer petit à petit comme un potentiel shooteur longue distance, son efficacité générale laisse vraiment à désirer et son rôle sera uniquement défensif et au niveau des rebonds dans un premier temps. L’ancien n°4 de la draft aura sûrement à cœur de rebondir ailleurs qu’à Cleveland, où l’arrivée de Drummond lui bouche le passage. Revanchard ? Je prends le pari !


6.1 – Jabari Parker (25 ans, PF, Sacramento Kings)

Guillaume : Le choix du cœur. Parker est toujours capable de scorer, et même si ses qualités athlétiques ont été entamées par de nombreuses opérations aux genoux, l’ailier est encore capable de finir dans la raquette. C’est en défense que le boulot reste à faire. Pas de Rudy Gobert ou bien d’Anthony Davis pour camoufler ses lacunes, ça sera au coaching staff de trouver un moyen de le garder sur le terrain sans trop en subir les conséquences. Mais qui sait ? Avec ce nouveau départ, on va peut-être relancer le N°2 de la draft 2014.

6.2 – Daniel Theis (28 ans, C, Boston Celtics)

Benjamin : Je cherche immédiatement la complémentarité de Tristan Thompson, avec un joueur que j’adore, et au profil ultra efficace : Daniel Theis ! Cette rotation Thompson/Theis laissera très peu de séquences avec un avantage physique pour l’adversaire. Toujours dans un profil de joueur n’ayant pas peur du contact, je privilégie une fois de plus un intérieur pouvant rentrer dans la catégorie « small ball », que Jama pourra utiliser sans problème pour écarter le jeu de temps en temps. Il sera un membre vraiment important de l’effectif dès les premiers matchs.


7.1 – De’Anthony Melton (22 ans, PG, Memphis Grizzlies)

Guillaume : De retour dans ma stratégie de prendre de jeunes joueurs à développer avec cet arrière de 22 ans qui a connu une réelle progression au sein des Grizzlies la saison dernière. Bon défenseur, bon joueur d’équipe en attaque, Melton saura parfaitement se fondre dans le jeu collectif tout en faisant ces petites choses sur le terrain qui ne se voient pas forcément dans les statistiques. Il a le potentiel d’être un bon défenseur sur les postes 1 et 2, mais il faudra en revanche travailler sur son shoot.

7.2 – Reggie Jackson (30 ans, PG, Los Angeles Clippers)

Benjamin : Je dois avouer que j’ai eu quelques frayeurs au moment de choisir Reggie Jackson, surtout en voyant le contrat qu’il allait avoir sur la saison à venir (11.9M via la règle n°3). Mais en revoyant quelques-unes de ses performances avec les Clippers cette année, en sortie de banc, je n’ai pas hésité une seconde. Porteur, non-porteur, c’est l’ancre offensive qui manquait à mes arrières actuellement. Le départ de Detroit semble l’avoir changé, et un contrat lucratif pourrait lui redonner une confiance et des performances dignes d’un titulaire NBA !


Reggie Jackson, ici en défense sur Luka Doncic, aura le rôle de meneur titulaire des Boxers, rôle qu’il avait à Detroit pendant 5 saisons.
© Photo par Joe Murphy / GETTY IMAGES


8.1 – JJ Redick (36 ans, SG, New Orleans Pelicans)

Guillaume : Le voilà mon vétéran qui a tout connu dans la ligue ! A 36 ans, JJ est encore tout à fait capable de jouer et de rester sur le terrain ! Une vraie menace extérieure ! Ses connaissances sur la ligue, sur le jeu ne seront que bénéfiques pour démarrer cette aventure à Seattle. Et en plus, avec son podcast « The Old Man and the Tree », il pourra placer les SuperSonics sur la carte des médias et faire en sorte que l’équipe soit suivie et appréciée de tous !

8.2 – Chris Boucher (27 ans, PF, Toronto Raptors)

Benjamin : Je n’aurais sûrement jamais osé JJ Redick, trop uni-dimensionnel pour moi et Jama. Mais je respecte le joueur, qui devrait s’éclater à Seattle. Pour mon prochain choix, c’est le choix de la continuité. Chris Boucher a joué pour les Raptors 905 durant la saison 2018-19, coaché par Jama. Il a été élu MVP et Défenseur de l’Année en G-League cette année-là (oui oui, la même année). Que dire de plus ? Rien. Le fit est absolument parfait. Welcome to Louisville ! 


9.1 – Nickeil Alexander-Walker (22 ans, SG, New Orleans Pelicans)

Guillaume : Le rookie en provenance de la Nouvelle-Orleans n’a pas eu beaucoup de temps de jeu avec Alvin Gentry. Pourtant le cousin de Shai Gilgeous-Alexander a démontré sur certaines séquences qu’il pouvait apporter en attaque et jouer le pick and roll. Sa défense sera bien évidemment à travailler mais avec sa taille et son envergure, la moitié du chemin est déjà parcourue. Très bon lors de la Summer League 2019, « NAW » pourrait suivre le chemin de Spencer Dinwiddie, qui a explosé sous les ordres de Kenny Atkinson.

9.2 – Danuel House Jr. (27 ans, SF, Houston Rockets)

Benjamin : Tiens un autre 3&D, habitué à jouer les seconds rôles. Son profil me plaît dans une rotation avec Jeremy Lamb, dans un projet de jeu plus construit sur des séquences avec catch & shoot et moins de pénétration. Joueur plutôt discret statistiquement, son impact, notamment défensif, reste une valeur sûre pour cette équipe. Et puis… Son contrat, c’est de l’or. Au suivant !


10.1 – Aaron Holiday (24 ans, PG, Indiana Pacers)

Guillaume : Encore un jeune arrière en début de carrière avec de très bons instincts en attaque. Si sa taille peut porter préjudice en défense, sa vitesse et sa vision de jeu sont de réels atouts en attaque. Il est tout à fait capable de jouer le pick and roll, son entente avec Domantas Sabonis avec les Pacers me donne de bons espoirs quant à une association Holiday/Giles. Il a réellement progressé cette saison, et bien que ses Playoffs furent décevants, son intronisation dans le 5 de départ d’Indiana a été plus que positif.

10.2 – JaKarr Sampson (27 ans, SF, Indiana Pacers)

Benjamin : On dépouille les Pacers ! Je choisis un ailier plutôt mobile une fois de plus, dans un profil de poste 3/4 avec JaKaar Sampson. Joueur très dynamique et doté d’une énergie folle, c’est son côté warrior sur le terrain qui m’a immédiatement plu en termes de fit avec le groupe actuel. Son profil correspond parfaitement à ce que j’attends de la part d’un joueur en sortie de banc, son apport sera non-négligeable.


11.1 – Boban Marjanović (32 ans, C, Dallas Mavericks)

Guillaume : Je tiens là le parfait binôme pour JJ Redick et son podcast ! En plus d’être d’une machine à GIF, le serbe est un acteur hollywoodien et ne cesse de laisser une bonne image de lui partout où il passe. Il n’a pas souvent l’occasion de voir le parquet (9.7 minutes en carrière), lié au style de jeu prôné actuellement, cependant, il offre au staff une alternative et quelques séquences bien amusantes sous le cercle adverse.

11.2 – Rajon Rondo (34 ans, PG, Los Angeles Lakers)

Benjamin : Est-ce que je pouvais passer à côté ? Rajon Rondo, né à Louisville, finira sa carrière chez lui, dans le Kentucky. Quoi de plus beau pour le néo-champion NBA que de jouer à quelques pas de sa maison d’enfance, après une longue et incroyable carrière. Même si son rôle ne sera pas vraiment grand dans cette équipe, il sera l’un de ses cerveaux et pourra apporter toute son expérience à ce groupe.


6ème franchise en 6 ans pour Boban Marjanovic (n°51), qui rejoindra les SuperSonics en tant que mascotte n°1.
© Photo par Joe Murphy / GETTY IMAGES


12.1 – Jalen McDaniels (22 ans, PF, Charlotte Hornets)

Guillaume : J’aurai bien voulu choisir Rondo, mais à 34 ans dans une équipe en totale construction, pas sûr qu’il collabore totalement. Je vais choisir un jeune joueur, originaire de la région, né à quelques kilomètres de Seattle. Il me faut également des ailiers, « JMD » présente plus le profil d’un poste 4, il serait judicieux de le voir développer un jeu offensif en dehors de la raquette. Sa fin de saison dernière avec les Hornets est plus qu’intéressante pour envisager la suite de sa carrière.

12.2 – Mfiondu Kabengele (23 ans, C, Los Angeles Clippers)

Benjamin : Premier choix uniquement axé sur le développement avec le choix de Mfiondu Kabengele en provenance des Clippers. Pouvant être considéré comme le joueur avec le plus grand potentiel sur mes joueurs intérieurs, Mfiondu continuera à apprendre du métier NBA avec deux joueurs expérimentés dans le même profil que lui : Olynyk et Theis. Sa capacité à s’écarter du cercle peut être très intéressante dans un avenir proche.


13.1 – Paul Millsap (35 ans, PF, Denver Nuggets)

Guillaume : J’ajoute un autre vétéran qui a connu le succès en saison régulière. En démarrant dans l’Utah, puis en passant par Atlanta et enfin par Denver, l’intérieur est un vrai professionnel qui apportera toute son expérience auprès des jeunes. Malgré une production statistique en baisse depuis deux saisons, son profil de stretch 4 capable de switcher en défense est utile pour aligner différents lineups. Il apportera également plus d’assurance défensive que Jabari Parker par exemple.

13.2 – Damion Lee (27 ans, SG, Golden State Warriors)

Benjamin : J’ai hésité un peu plus tôt sur Millsap, mais son rendement contrat/performance me laisse… perplexe. Alors concernant le mien, pour la 2ème fois, un choix complètement o-bli-ga-toi-re pour moi. Ex-joueur de l’université de Louisville, Damion Lee a vécu des années très compliquées, notamment à cause de blessures. Complètement rétabli, il s’est refait une santé dans un effectif des Warriors touché tout au long de la saison par les blessures. Arrière adroit et complet, il sera parfait dans ma rotation, toujours sur ce terme de polyvalence collective.


14.1 – Furkan Korkmaz (23 ans, SF, Philadelphia 76ers)

Guillaume : Les joueurs étrangers sont doués, et ont les fondamentaux, selon Kobe Bryant. Avec mon dernier spot, c’est donc, avec plein d’assurance que je choisi cet arrière turc capable de prendre chaud en attaque à n’importe quel moment. Son mondial 2019 a également été prometteur, mais Philadelphie ne lui a jamais réellement donné plus de responsabilités en attaque. Kenny Atkinson saura tirer profit d’un tel talent offensif.

14.2 – KZ Okpala (21 ans, PF, Miami Heat)

Benjamin : Pour le dernier choix, il est peut-être le temps de miser sur une pépite. KZ Okpala, ex-membre de l’université de Stanford et du Miami Heat, a sûrement l’un des plus gros potentiels de la ligue. Après une saison passée en développement à Miami, l’apport d’un coach développeur de talents comme Jama pourrait le pousser dans la rotation très rapidement. C’est un véritable joyau à polir et je prends ce mini-risque pour un dernier choix de draft.

Quel sera le reste de l’effectif ?

Les deux GMs ont choisi leurs 14 joueurs, ils leur restent donc à choisir le rookie de la draft 2020 et les deux joueurs two-way.
Guillaume, vainqueur du tirage au sort aura l’opportunité de débuter pour les two-way, et Benjamin choisira le rookie en premier.

Les 2 two-way contracts

TW.1.1 – Adam Mokoka (22 ans, SG, Chicago Bulls)

Guillaume : Un français au cœur de la renaissance des Sonics ? Vous les sentez venir tous les reportages Bein & co sur cette histoire ? Pas grand chose à se mettre sous la dent la saison dernière avec les Bulls, néanmoins, le français s’est montré un soir de défaite face aux Pelicans en inscrivant 15 points en seulement 5 minutes. Plus en vue en G-League, l’arrière devra néanmoins travailler sur son tir et se montrer plus efficace en attaque.
De plus, les récentes éloges d’Atkinson envers la formation française confirme ce choix.

TW.1.2 – Oshae Brissett (22 ans, SF, Toronto Raptors)

Benjamin : Encore une fois, c’est un choix de continuité. Très bon lors de ces apparitions en G-League l’an passé, Oshae a également eu l’opportunité de tester l’uniforme des Raptors 19 fois. Très bon défenseur sur l’homme, super athlétique, il manque encore un peu de maturité sur l’aspect offensif. Jama le connaît très bien et continuera de le développer en interne à Louisville tout en ayant l’opportunité de le voir jouer sur de longues minutes en G-League.


TW.2.1 – Kelan Martin (25 ans, SF, Minnesota Timberwolves)

Guillaume : Né en 1995, Martin fut l’un des rookies les plus âgés la saison dernière. Après avoir évolué en Allemagne, l’ailier a profité des nombreux trades effectués par Minnesota pour se montrer. Avec notamment 21 points à Denver, Martin est attiré par le cercle et ne s’interdit pas d’allumer de loin. Son profil d’ailier costaud et scoreur est intéressant. De toute évidence, il ne pénalisera pas l’attaque par son adresse, d’autant plus qu’il est plus que fiable sur la ligne des lancers-francs : 30/31 cette saison.

TW.2.2 – Devontae Cacok (24 ans, C, Los Angeles Lakers)

Benjamin : Choix assez comique, puisque Kelan a grandit à Louisville. Pour ma part, je prends le rookie de l’année et membre de All-G-League 1st Team. C’est le palmarès de Devontae Cacok en une seule année. L’ex-joueur de UNC Wilmington a démoli la G-League la saison passé, je n’ai pas pu résister. Joueur offensif très puissant, le jeune champion NBA est dans la lignée de mes joueurs offensifs mobiles, possédant un bon nombre de mouvements offensifs, une très bonne main faible et un dribble correct. Reste encore à faire quelques efforts sur l’impact défensif, mais j’ai confiance en lui.

Le rookie

R.1 – Anthony Edwards (19 ans, SG, Georgia Bulldogs)

Benjamin : J’ai l’honneur de choisir le rookie en premier, et vous le devinerez aisément, je prends Anthony Edwards en provenance de l’université de Georgia. Profil qui convient parfaitement à mon équipe, c’est également le type de scoreur qui nous manquait. La hype à Louisville dépendra en partie de lui, mais je crois en son talent pour nous porter ! Défensivement un peu juste, il pourra être facilement « caché » par les nombreux arrières.

R.2 – James Wiseman (19 ans, C, Memphis Tigers)

Guillaume : Si le roster manque cruellement d’ailiers type « two way player », je n’envisage pas prendre un rookie pour aller défendre sur les Leonard, George et James de la conférence Ouest. Avec le 2nd pick, je me place sur un intérieur au physique impressionnant pour son âge (19 ans). Très mobile pour son gabarit, Wiseman peut représenter une réelle menace sur pick and roll. Le staff devra néanmoins améliorer son sens du placement afin de le rendre redoutable en défense, et améliorer sa sélection de tirs en attaque, et c’est la raison pour laquelle il débutera derrière Baynes dans la rotation. Bien qu’il n’ait joué que 3 matchs en NCAA, l’ancien Tiger possède le talent et les qualités athlétiques pour dominer, aura-t-il la mentalité ?


Direction Louisville pour le rookie Anthony Edwards, sélectionné avec le 1er choix en provenance de Georgia.
© Photo par Carmen Mandato / GETTY IMAGES


Bilan de cette draft d’expansion : salary cap & depth chart

Seattle SuperSonics

Rotation des Seattle SuperSonics pour la saison 2020-21

Salary cap des Seattle SuperSonics pour les saisons à venir

Louisville Boxers

Rotation des Louisville Boxers pour la saison 2020-21

Salary cap des Louisville Boxers pour les saisons à venir

Maintenant, c’est à vous de jouer !

La draft d’expansion est finie de notre côté.
N’hésitez pas à réagir dans la section « commentaires » pour dire quelle équipe vous plaît le plus.
On vous propose de continuer l’aventure en vous invitant à jouer via les fichiers officiels de la draft d’expansion made in Clutch Time !

Vous pourrez également voir tous les joueurs que nous avons verrouillés, et les possibles pépites qui ne font pas parties de nos équipes !

Version remplie (tous les joueurs sont déjà verrouillés, vous n’avez plus qu’à choisir) :

Version vide (vous choisissez les joueurs verrouillés) :

Sources : NBA.com, Basketball Reference, ESPN, RealGM.

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