Bilans de la saison – Atlantic Division


En ces temps de confinement, afin d’éviter de vous couper totalement de l’univers de la NBA, ClutchTime dresse un bilan de la saison 2019-2020, suspendue depuis le 11 mars. Dans l’attente de son retour prochainement, la rédaction vous propose de revivre les parcours des différentes équipes de la ligue, depuis fin octobre, en faisant le point sur chacune d’elle dans chaque division de la ligue.

Pour débuter notre série, nous passons la Division Atlantique au révélateur. Les Raptors, champions sortants, ont désormais une meute d’équipes à leur trousses qui veulent s’emparer du trophée à l’image des Celtics plus que jamais en lice pour rejoindre le dernier carré à l’Est cette année. Saison balbutiante en revanche pour les 76ers et les Nets qui, malgré de belles promesses, doivent encore trouver les réglages et une bonne dynamique de victoire, ce que les Knicks ne sont pas prêt atteindre en 2020.


Toronto Raptors (46-18) – 2ème

Qualifiés

Cinq majeur de la saison :
K. Lowry (PG) – F. VanVleet (SG) – OG Anunoby (SF) – P. Siakam (PF) – M. Gasol (C)

Les champions sortants ont dû revoir certains de leurs plans pour la défense du titre au moment d’aborder cette nouvelle saison. Désormais dans la peau du chassé et non plus du chasseur, les Dinos ont surtout connu l’amertume de perdre, Kawhi Leonard, facteur X et MVP des Finales remportées en juin face aux Warriors. Le natif de San Diego s’en est allé rejoindre sa terre natale du côté des Clippers de Los Angeles en compagnie de Paul George pour tenter d’y inscrire une fois encore son nom en lettre d’or. Côté canadien Nick Nurse a dû se concentrer sur les prolongations de contrat de Kyle Lowry et Pascal Siakam, les deux nouveaux prétendants au trône vacant de Franchise Player. Très peu actif côté Free Agency, Toronto a néanmoins enregistré les arrivées de Patrick McCaw, Rondae Hollis-Jefferson, Stanley Johnson ou encore du jeune Terence Davis. Des seconds couteaux qui doivent cimenter un effectif que certains voient déjà en train de vaciller quelques mois seulement après leur succès.

Que ne se sont-ils pas trompés au vu de la saison régulière que réalisent les hommes de coach Nurse. Avec un bilan de 46 victoires pour 18 défaites, Toronto enregistre les mêmes temps de passage que la saison passée notamment après un début d’année 2020 incandescent, quinze victoires consécutives entre le 15 janvier et le 10 février, la plus longue série de victoire de son histoire avec pas moins de huit succès décrochés à l’extérieur en prime. La saison avait d’ailleurs plutôt bien débuté, les canadiens ne subissant que cinq revers sur leurs vingt premières rencontres pointant à la 2ème place de la conférence Est, ex-aequo avec le Heat. Mais rapidement handicapés par les absences de ses cadres (Lowry, VanVleet, Siakam, Powell, Gasol), les Raptors sont progressivement rentrés dans le rang à la fin de l’année 2019 (dix victoires pour neuf défaites avant leur série record).

Si certains doutaient encore de Nick Nurse, ce dernier a prouvé non-seulement qu’il avait su parfaitement gérer la situation liée au départ de Kawhi, mais qu’il était tout à fait l’homme de la situation pour diriger cette équipe et l’amener le plus loin possible. Parmi les bonnes révélations de cette saison et elles sont nombreuses, celles des jeunes OG Anunoby et Terence Davis ou plus récemment du saint-lucien Chris Boucher, sont à mettre au crédit de l’entraineur qui a su se servir de leurs qualités au moment le plus opportun. Côté progressions ou confirmations, ce sont surtout les deux arrières Fred VanVleet et Norman Powell qui sont devenus des cadres à part entière de l’effectif, le premier dans la peau d’un titulaire, le second en tant que sixième homme. Et puis enfin comment ne pas évoquer l’émancipation du camerounais Pascal Siakam, grande révélation durant les playoffs 2019 et MIP 2019, qui succède cette saison à Leonard dans la peau du leader de l’équipe au côté de l’inépuisable Kyle Lowry, tous deux sélectionnés pour le All-Star Game de Chicago en février.

La saison de Toronto en quelques chiffres :
. 3ème bilan à l’extérieur avec 23 victoires et 9 défaites
. 1ère défense aux points encaissés par match (106.5)
. 2ème Defensive Rating (105.2)
. Meilleur marqueur : Pascal Siakam (23.6 points par match à 45.9% FG)
. Meilleur passeur : Kyle Lowry (7.7 passes décisives par match)
. Meilleur rebondeur : Serge Ibaka (8.3 rebonds par match)

Boston Celtics (43-21) – 3ème

Qualifiés

Cinq majeur de la saison :
K. Walker (PG) – J. Brown (SG) – G. Hayward (SF) – J. Tatum (PF) – D. Theis (C)

Les Celtics nous avaient laissé sur une bien piètre impression au sortir d’un 2nd tour face aux Bucks (1-4) et après avoir fait apparaître des tensions en interne impliquant leur meneur Kyrie Irving qui a depuis eu des comptes à régler avec les fans et certains coéquipiers. Il fallait du coup trouver une solution au problème pour les hommes de Brad Stevens. Boston a donc choisi de ne pas prolonger le meneur All-Star et par la même occasion son pivot dominicain Al Horford. Le premier est parti rejoindre l’ambitieux projet des Brooklyn Nets au côté d’un autre renégat, Kevin Durant, tandis que le second, pourtant exempt de reproches et parmi les leaders de l’effectif depuis plusieurs saisons, s’en est allé un peu plus bas en Pennsylvanie du côté des 76ers. Danny Ainge non-content d’avoir raté son coup avec Irving est reparti à la pêche au gros poisson et en a ressorti un très gros en la personne de Kemba Walker, dans un échange envoyant Terry Rozier et un second tour de draft aux Charlotte Hornets. Un moindre mal finalement pour le backcourt de la franchise qui va néanmoins se séparer de son dernier pivot disponible, Aron Baynes, envoyé aux Suns afin de récupérer un 1er tour de draft. Du coup les C’s se sont montrés actifs lors de la Free Agency et à la draft en attirant plusieurs intérieurs de seconde main et rookies en tout genre.

Trop juste pour cette saison ? Oui et non, allez savoir. Si on note tout de même une raquette assez light, sans un pivot de métier suffisamment expérimenté et performant (désolé pour Enes Kanter), Boston a tout de même réussi sa saison régulière. Avec un bilan de 43 victoires pour 21 défaites, Brad Stevens réalise son meilleur exercice depuis la saison 2017-18 en partie grâce à un démarrage canon (16 victoires sur les vingt premiers matchs). En adaptant son effectif et son jeu, le technicien a notamment choisi de décaler le jeune néo-All-Star, Jayson Tatum, au poste 4 pour intégrer à son cinq le revenant Gordon Hayward (qui s’est néanmoins fracturé la main en novembre), le tout dans un registre offensif proche de celui du small-ball. Avec une intégration réussie pour Walker et un effectif qui semble avoir pris ses marques des deux côtés du terrain, on ne voit pas ce qui pourrait empêcher les Celtics de nourrir de plus grandes ambitions pour cette année.

Désormais doté d’un quatuor offensif redoutable, Boston peut sourire, car elle possède dans ses rangs quatre joueurs de niveau All-Star à commencer par son duo Brown – Tatum, dont on parvient enfin à mesurer la pleine mesure de leur talent. Les deux joueurs ont passé un cap sur le plan offensif et leur entente dans le jeu n’a jamais été aussi constructive. Tatum a notamment été honoré du titre de meilleur joueur du mois de février à l’Est après une impressionnante série de matchs à plus de 30 points, dont 41 inscrits dans la défaite face aux Lakers le 23 février dernier. Marcus Smart dans son rôle de sixième homme et de poison défensif, ou encore Enes Kanter dans un rôle de rempart défensif dans la raquette, apportent ce supplément d’âme à un banc qui peut parfois sembler limité, malgré le potentiel de certains rookies. Pour notre français fraîchement débarqué là-bas en revanche, la mayonnaise ne semble plus prendre. En dépit d’une solide expérience en Europe, Vincent Poirier ne semble pas faire partie des plans de jeu de son entraîneur pour cette saison.

La saison de Boston en quelques chiffres :
. 4ème bilan à l’extérieur avec 20 victoires et 12 défaites
. 2ème défense aux points encaissés par match (106.8)
. 5ème Offensive Rating (112.9)
. Meilleur marqueur : Jayson Tatum (23.6 points par match à 44.8% FG)
. Meilleur passeur : Kemba Walker (4.9 passes décisives par match)
. Meilleur rebondeur : Enes Kanter (7.7 rebonds par match)

Philadelphia 76ers (39-26) – 6ème

Cinq majeur de la saison :
B. Simmons (PG) – J. Richardson (SG) – T. Harris (SF) – A. Horford (PF) – J. Embiid (C)

Annoncés comme favoris parmi les favoris à l’Est, il faut admettre que les 76ers sont assez loin du compte. Très touchés après leur défaite au 2nd tour face aux Toronto Raptors (3-4) lors des playoffs 2019, quelque chose s’est brisé dans l’effectif cinq étoiles des 76ers au point de voir Jimmy Butler, recrue majeure de la Trade Deadline de février, quitter prématurément la franchise quelques mois seulement après son arrivée. Dans un échange à plusieurs, il sera envoyé à Miami qui fera une bonne affaire en cédant le très prometteur mais non moins fragile Josh Richardson à Philly. Un mal pour un bien diront certains qui jugeaient l’influence et le caractère difficile de Butler, néfaste pour le groupe, au contraire du taiseux Richardson. Après plusieurs prolongations de contrat (T. Harris, J. Ennis, M. Scott) et de nouvelles arrivées (R. Neto, K. O’Quinn et A. Horford), Elton Brand a vu les choses en grand pour cette saison de la confirmation pour ce groupe, mais surtout pour son duo de All-Star, Joel Embiid et Ben Simmons, pour qui un cap doit être franchi désormais.

Finalement après plus de quatre mois de compétition, la mission semble loin d’être remplie. Malgré un démarrage réussi, les 76ers affichent deux victoires de moins à la même époque que la saison dernière, pire encore cette équipe ne parvient pas à gagner à l’extérieur, surtout face à des contenders et vient de subir huit revers sur ses quinze derniers matchs. Occupant une pâle 6ème place à l’Est. Les joueurs de Brett Brown ont surtout été contrariés par les blessures de plusieurs de leurs cadres, Embiid et Richardson en tête avec plus de vingt matchs manqués au compteur. Si on ajoute la récente blessure au dos de Ben Simmons, on peut d’ores et déjà parler de sort qui s’acharne sur l’une des équipes les plus hype de l’Est. Cette saison, Philadelphie affiche un bilan négatif face à presque toutes les équipes devant elle au classement de la Conférence Est, excepté Boston (3 wins, 1 défaite).

Brett Brown semble plus que jamais en danger cette saison, tandis que plusieurs voix s’élèvent pour qu’il y ait du changement à la tête de ce groupe afin de le stimuler et de l’exploiter d’une manière différente. Son coaching pas toujours au point, n’est pourtant pas médiocre, loin s’en faut, mais sa vision globale et l’utilisation qu’il fait de certains joueurs interpellent. Le cas de Ben Simmons en est la preuve, même si le joueur ne semble pas le plus prompt à tenter sa chance de loin, Brown ne le pousse pas assez dans ce secteur ce qui freine parfois le jeu et le spacing de l’équipe qui peine à trouver d’autres solutions. L’association Embiid – Horford lui pose également des problèmes, leur jeux respectifs étant difficilement compatibles. Il y a cependant des sérieux motifs de satisfactions à commencer par l’ancien Piston, Tobias Harris, devenu scoreur et leader offensif attitré de l’équipe avec une adresse encourageante. Et puis il y a les surprises sorties du banc tels que les jeunes arrière scoreurs Furkan Korkmaz et Shake Milton ou encore la belle trouvaille en défense d’un Matisse Thybulle, drafté en 20ème position cet été et qui contribue déjà énormément au jeu des 76ers. Avec les récents renforts débarqués à la Trade Deadline (A. Burks, G. Robinson), tout ce petit monde va pouvoir apporter sa pierre à l’édifice tout en cherchant leur place dans le roster, si tenté qu’ils en aient une.

La saison de Philadelphie en quelques chiffres :
. 1er bilan à domicile avec 29 victoires pour 2 défaites
. 24ème bilan à l’extérieur avec 10 victoires pour 24 défaites
. 21ème attaque aux points inscrits par match (109.6)
. Meilleur marqueur : Joel Embiid (23.4 points par match à 47.4% FG)
. Meilleur passeur : Ben Simmons (8.2 passes décisives par match)
. Meilleur rebondeur : Joel Embiid (11.8 rebonds par match)

Brooklyn Nets (30-34) – 7ème

Cinq majeur de la saison :
S. Dinwiddie (PG) – C. LeVert (SG) – J. Harris (SF) – T. Waller-Prince (PF) – J. Allen (C)

Brooklyn fut une vraie belle surprise la saison dernière et c’est sur de belles promesses que l’équipe new-yorkaise voulait aborder l’exercice 2019-2020. Pour faire les choses en grand, le GM de la franchise, Sean Marks, a mis le paquet en s’offrant ni plus ni moins que Kevin Durant, Kyrie Irving et DeAndre Jordan, trois All-Stars dont deux encore dans leur prime, qui vont désormais transformer le visage de la franchise et chambouler un peu plus la hiérarchie de la Conférence… Mais pas avant 2020-2021. Arrivé avec le talon d’Achille bousillé, Durant quitte donc les Warriors par la petite porte, dans un trade envoyant le néo-All-Star D’Angelo Russell du côté de San Francisco, accompagné de Treveon Graham et Shabazz Napier. Pour compenser cette longue absence d’un an, les Nets ont prévu le coup en signant Taurean Prince et les vétérans Wilson Chandler et Garrett Temple. Kyrie devra donc se charger de mener avec son expérience et celles des recrues, cette jeune escouade afin de poursuivre sur la dynamique du mois de mai dernier et préparer le terrain pour le retour de Durantula.

Malheureusement pour eux, tout ne va pas se passer comme prévu. Très critiqué depuis son départ des Celtics, Irving n’a malheureusement pas réussi à faire taire les sceptiques sur son influence néfaste qu’il exerce dans un groupe. Malgré de très belles performances au scoring, les Nets vont entamer timidement la saison jusqu’en décembre (10 victoires et 10 défaites), avant de subir plusieurs séries de revers jusqu’en mars (27-32) pour s’engluer dans le milieu de tableau, à la lutte avec Orlando. Les road-trips furent préjudiciables aux hommes de Kenny Atkinson dans une certaines mesures mais ce qui a vraiment fait d’achever les new-yorkais ce sont les absences de plus ou moins longue durée de certains cadres à commencer par les recrues (Irving, Chandler, Jordan, Temple). Forcément, l’intégration de ces joueurs tarde et le sentiment d’impatience monte tant et si bien que le board a décidé de se séparer à la surprise générale de son entraîneur début mars, remplacé dans la foulée par son assistant, Jacque Vaughn pour le reste de la saison.

Malgré un énorme travail abattu depuis presque quatre ans et une place en playoffs l’an passé, l’ancien assistant coach des Knicks ne semble plus être en mesure de faire franchir un palier à une équipe qu’il a remis sur les rails. Nouveau cap donné à la franchise ou influence exacerbée de la part des nouveaux cadres des Nets ? En attendant, Brooklyn semble avoir fait une croix sur cette saison. Désormais privé de son meneur de jeu, out pour le reste de la saison, les lieutenants encore en charge du jeu vont désormais s’atteler à terminer la saison comme ils le peuvent sans trop de dommages et en faisant leurs preuves tous autant qu’ils sont pour concrétiser le travail effectué jusqu’alors. Spencer Dinwiddie occupe un rôle tout particulier cette année en portant sur ses épaules l’équipe lorsque cela fut nécessaire et l’a très bien fait, nul doute qu’avec le retour du lieutenant Caris LeVert (prolongé par la même occasion) dans un cinq majeur ayant plusieurs automatismes avec Joe Harris et Jarrett Allen, les Nets devraient sans grande surprise se qualifier pour les playoffs et espérer faire un aussi bon, sinon meilleur parcours qu’en 2019.  

La saison de Brooklyn en quelques chiffres :
. 8ème Defensive Rating (108.7)
. 23ème Offensive Rating (108.1)
. 2ème moyenne aux rebonds par match (48.5)
. 20 victoires et 21 défaites face aux équipes de la Conférence Est
. Meilleur marqueur : Kyrie Irving (27.4 points par match à 47.8% FG)
. Meilleur passeur : Spencer Dinwiddie (6.8 passes décisives par match)
. Meilleur rebondeur : DeAndre Jordan (10 rebonds par match)

New York Knicks (21-45) – 12ème

Cinq majeur de la saison :
E. Payton (PG) – RJ Barrett (SG) – M. Harkless (SF) – J. Randle (PF) – T. Gibson (C)

Les saisons se suivent et se ressemblent tristement du côté du Madison Square Garden. Moribonds l’année dernière (15ème), les Knicks sont passés cet été par la case du grand nettoyage en se séparant tout d’abord de leurs gros contrats (DeAndre Jordan, Enes Kanter, Wesley Matthews), en coupant deux poids très peu rentables (Lance Thomas et Ron Baker) et en faisant un tri parmi les jeunes éléments restants pour lesquels le board des Knicks n’étaient pas prêt à faire des sacrifices (Mario Hezonja et Emmanuel Mudiay). L’idée, c’est qu’après avoir tourné la page Melo – Porzingis aux Knicks, il fallait dégager de la place pour accueillir un ou plusieurs Free Agents de calibre (Kevin Durant entre autres). Mais quand on traîne une solide réputation de poissard et qu’en plus votre effectif ne ressemble plus qu’à une vulgaire équipe de développement de G-League, on comprend tout de suite pourquoi le MVP 2013-14 a préféré le neuf et l’ambitieux projet des Nets à court terme. Du coup, notre ami Steve Mills a dû bricoler comme il a pu, en signant à tour de bras des agents libres qui resteront un ou deux ans tout au plus. Le bon coup de cet été reste effectivement les arrivées des Pelicans Julius Randle et Elfrid Payton ainsi que des vétérans Taj Gibson et Marcus Morris, mais ne nous voilons pas la face, c’est très maigre.

Désormais axé sur la reconstruction de la proue à la poupe, le navire des Knicks connaît une saison encore assez pauvre en victoire et en motifs de satisfactions. Avec seulement 4 petits succès sur leurs vingt premières rencontres, les Knicks de David Fizdale ne vont pas décoller d’un pouce à tel point que ce dernier sera remercié dans la foulée dès le mois de décembre. Son remplaçant et ex-assistant, Mike Miller, connaît pour l’heure une bien meilleure réussite (17-27 avec 4 victoires consécutives début février) mais les comptes n’y sont pas. Dans le bas de tableau de Conférence Est, New York prend son mal en patience et tente des choses de manière courageuse mais encore trop timide. C’est donc en coulisses que les Knicks ont opéré de nouveaux changements avec la nomination il y a quelques semaines de l’agent influent Leon Rose, en lieu et place de Steve Mills à la présidence du club. L’objectif est clair : on arrête les conneries et on reprend les choses en main !

Difficile d’ailleurs d’y voir plus clair sur les intentions de jeu de l’équipe. Capable de faire de bonnes choses par intermittence, l’effectif actuel souffre d’un manque de constance et d’automatisme assez criant. Certains éléments, les plus jeunes et plus prometteurs soit dit en passant, font preuve de naïveté et d’irrégularité et se retrouvent pénalisés dans les minutes jouées. Même si la stratégie actuelle semble être de miser sur son vivier de jeunes joueurs, il est encore trop tôt pour se prononcer pour les derniers venus comme RJ Barrett, Kevin Knox, Allonzo Trier ou encore Mitchell Robinson. En revanche, il est peut-être déjà trop tard pour d’autres qui ont eu leur chance comme Frank Ntilikina et son alter ego Dennis Smith Jr., les deux meneurs ayant peut-être laissé passer l’occasion d’occuper un rôle majeur dans le groupe. Et puis le départ de Morris cet hiver, n’a fait que confirmer l’idée que certaines recrues ne sont que de passage dans la Big Apple pour mieux se vendre auprès d’autres équipes plus compétitives qui souhaiteraient se renforcer.

La saison de New York en quelques chiffres :
. 29ème attaque aux points inscrits par match (105.8)
. 28ème Offensive Rating (106.5)
. Meilleur marqueur : Julius Randle (19.5 points par match à 46% FG)
. Meilleur passeur : Elfrid Payton (7.2 passes décisives par match)
. Meilleur rebondeur : Julius Randle (9.7 rebonds par match)

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